Locke Le Langage

Licence 1 Semestre 2 - 2008/2009 Locke, philosophie de la connaissance LHUM 221 M. Baptiste Bondu-Maugein La théorie du langage de John Locke Une des plus grandes originalités de la philosophie de John Locke est de faire du langage un problème central de la théorie de la connaissance. C'est ce qui sera reconnu immédiatement par Berkeley (qui voyait dans le livre III de l'Essai sur l'entendement humain un texte fondamental, soulignant la nécessité de commencer toute entreprise philosophique

Il paraît évident que le langage, malgré sa nature incertaine et souvent contestée par les grands penseurs, tire ses fondements dans la pensée. C’est bien grâce à l’oratoire qu’on réussit à exprimer ce que l’on pense ou bien ce qu’on ressent. Il est certain que la parole a ses aspects pratiques, voire nécessaires pour la survie en société moderne, notamment en politique. Or, il ne faut pas omettre le côté mesquin qui peut être issu des mots, c’est-à-dire les beaux parlés, la rhétorique. Par rhétorique

texte LockeDans cet extrait de texte de Locke, il est montré, par son point de vue, que l'homme a du mal à exprimer ses pensées de part la diversité des significations des mots. Pour cela il va s'intéresser aux pensées de chaque homme et au langage qu'ils veulent exprimer par la création de signe. Alors, comment les hommes expriment leur pensées mais surtout comment se font-ils comprendre ?De la première à la sixième ligne nous pouvons constater que Locke veut expliquer que l'homme créée des signes

Cours sur l’Essai concernant l’entendement humain de John Locke Ceci n’est pas un cours de pratique philosophique de la traduction, mais un cours sur Locke ; il peut cependant être utile de connaître les idées de Locke pour le traduire. Les références sont données dans la traduction de Coste (1700 pour la première édition, une réédition chez Vrin) ; entre parenthèses, les pages de l’édition anglaise de R. Woolhouse (Penguin Books, 1997). Le premier chiffre (en romain) est celui du livre, le deuxième

II, paragraphe 1, 3-5), Locke nous expose son point de vue sur la manière qu’a l’homme d’exprimer ses pensées qui parfois peut être plus compliquée car il faut que l’on puisse se comprendre car les mots ont plusieurs signification et ils ne renvoient pas forcément à quelque chose de réel. En effet il va s’intéresser à la pensée des hommes et au langage. Il se demande alors comment l’homme peut-il exprimer ses pensées et se faire comprendre par les autres ? Pour cela Locke, de la première ligne

L'utilisation du langage par les humains est une vérité fascinante. Le rôle du langage en tant que véhicule de la cognition permet à la pensée humaine d'être aussi complexe et diverse qu'elle l'est. Le langage permet d'expliquer le passé ou d'émettre des hypothèses sur l'avenir, et donc de délibérer et de planifier à la lumière de ses opinions sur l'état des choses. Le langage permet aux gens d'envisager des objets, des événements et des états de choses contrefactuels ; il est étroitement lié à l'intentionnalité

privilégier le rôle de l’expérience : c’est l’empirisme. * Ou on peut privilégier la raison : c’est le rationalisme. I. L’empirisme XVII- XVIII, Locke, Hume, Berkeley. Il y a un héritage de ces auteurs dans la philosophie contemporaine; notamment le positivisme logique. Carnap écrit Le dépassement de la métaphysique par l’analyse logique du langage, dans ce courant ; où il y remet en question l’existence même de la métaphysique. Les empiristes insistent sur l’expérience mais se méfient beaucoup

I. L’empirisme anglo-saxon : John LOCKE (1632-1704) L’EMPIRISME Philosophie empiriste = philosophie qui place l’origine de la connaissance dans l’expérience. Ce courant philosophique reprend une notion (l’expérience) et lui accorde depuis la fin de la Renaissance une fonction particulière dans l’économie de la pensée. La connaissance est en effet envisagée en tant que telle, sans liaison forte avec une ontologie, une étude de l’être en tant qu’être. Est qualifié d’empirique : ce

L’essaie sur l’entendement humain, est une œuvre philosophique par John Locke publiée en 1689, il est ici traduit par Jean-Michel Vienne. Dans cet extrait Locke condamne la rhétorique, l’art de bien parler, par plusieurs arguments que nous allons étudier. Tout d’abord sur ce qu’elle n’est pas et finalement se baser sur la tromperie qu’elle représente. Dans ce texte, dès le début, Locke nous dit que « le bel esprit sont plus facilement cultivés dans le monde que la sèche vérité et la connaissance

le résultat de la réalité sociale. » Locke dit lui que nous pouvons développer la pensée à partir des idées claires qui sont dénombrables (la connaissance peut être exhaustive). Notre objectivité est structurée par notre subjectivité. L'objectivité est fidèle à la réalité représentative de l'objet et hors de doute. Le langage et le réel Tout discours scientifique passe par le langage qui exprime la pensée. Mais le langage code les idées. Le langage comme la pensée doivent pouvoir refléter