Loi D Amnistie Pour Les Collaborateurs

dans une société. Cela passe souvent par des actes de réconciliation dont l’amnistie est le geste suprême. Ainsi, Michel Tubiana s’interroge sur le fait que décider d’une amnistie est-ce simplement de rendre justice aux victimes, ou est-ce aussi de rétablir une société politique niée et détruite au moment des dictatures ? La loi d’amnistie est-elle ou non légitime en tant qu’élément de reconstitution du lien social ? C’est ainsi, entre impunité et pardon, que les sociétés doivent sans cesse jongler

franais pendant la Seconde Guerre Mondiale sur les plans politiques, conomiques et culturelles. 4) Pour avoir un seconde chance et pouvoir trouver une unit. Amnistie oublie cest un acte lgislatif qui rgle les poursuites et oublie les condamnations. Loi amnistie vot ds 1947 concerne dabord les dlits secondaires comme le march noir. Loi amnistie mesure lgale qui annule les inculpations pour des catgories de crime prcis. Elle tmoigne de la volont doublie de la guerre. Aprs la Seconde Guerre Mondiale

officielle, celle que tout les français ont résisté. 1/ Amnistie et amnésie Il y a une phase d’épuration (p62) sauvage en 1944, tous les collaborateurs sont tués sans jugement par des groupes des FFI (forces françaises de l’intérieur) mais il y a aussi une épuration légale ou les gens sont jugés par procès. Cela pose un problème car dans certains domaines comme l’économie ou l’administration, du personnel est nécessaire. Les collaborateurs des milieux culturels vont payer le plus cher du faite

pas alors se singulariser. Les rescapés des camps d’extermination, peu nombreux, sont difficilement entendus par la société. B… passe par l’oubli des responsabilités de Vichy La collaboration est peu condamnée par l’État. Une loi de 1947 amnistie plus de 30 000 collaborateurs et ouvre une période de « refoulement » de la mémoire. Jusqu’aux années 1970, la thèse du « glaive et du bouclier » reste l’histoire officielle : De Gaulle aurait été l’épée de la France tandis que Pétain aurait accepté l’armistice

qu’il faut oublier au plus vite (1951 : amnistie à ceux qui ont été condamnés à l’indignité nationale et à une peine d’emprisonnement inférieure à quinze ans) 2°) culpabilisation avec l’arrivée de nouvelles générations d’hommes qui n’ont pas connu l’occupation. -1969 : mort du Général de Gaulle -1971 : film « Le chagrin et la pitié » où l’on voit des interviews de témoins (pétainistes, collaborateurs , résistants) -1971 : Pompidou amnistie un ancien responsable de la Milice (Paul Touvier)

reconnue, d’autant que les victimes peinent à exprimer leurs souffrances. Après les procès de Pétain et de Laval et l’épuration légale (1945), les lois de 1951 et 1953 permettent l’amnistie d’anciens collaborateurs (ex. : René Bousquet, ancien secrétaire d’État de la police de Vichy, amnistié en 1958). II. L’émergence des mémoires de la Seconde Guerre mondiale (à partir des années 1970) 1. Un contexte favorable au réveil des mémoires La fin des années 1960 est marquée par le déclin du

mort →Pour de Gaulle, Vichy est « nulle et non avenue » ; objectif : éviter les affrontements + reconstruire la France en oubliant. Les lois d'amnisties de 51 et 53 effacent les condamnations pour collaboration. → 53 : les « malgré-nous » sont amnistiés, alsaciens membre de la division SS étant jugés responsables du massacre d'Oradour sur Glane Une volonté d'unifier les mémoires désunies : 54 : instauration de la journée nationale « des victimes et héros de la déportation » : 1er dimanche d'avril

français, se rendent compte que la France prends le dessus sur l'Allemagne nazie, et se retranchent du côté Gauliste. Aux lendemains de cette période dramatique, les mémoirs et souvenirs que gardent la population de cette guerre varient. Les collaborateurs se justifient. Les résistants se valorisent. Les juifs, rancuniers, témoignent. Où est la vérité ? La mémoire groupée n'est pas objective. Il faut retracer l'histoire, comprendre, pour pouvoir enfin atteindre la verité de ce passé terrible. Comment

mémoires de la Seconde Guerre mondiale Introduction Les enjeux mémoriels et historiographiques : des enjeux encore forts et très présents dans la France d'aujourd'hui - la mémoire, un enjeu politique majeur - un exemple : la polémique autour de la loi de 2005 sur "le rôle positif de la présence française outre-mer" - une polémique politique : quel regard sur la colonisation et le système colonial ? - un débat historiographique : revient-il aux hommes politiques d'influer sur le travail des historiens

contexte de libération, il y a la volonté du gouvernement provisoire de réconcilier les Français entre eux. De Gaulle insiste sur une minorité de traites, Pierre Laval, Robert Brasillach et le maréchal Pétain (pas appliqué) sont condamnés à mort. Amnisties de condamnations à partir de 1947. A. La France combattante : une lecture gaulliste de la guerre •Une période refoulée : En 1945, la plupart des Français souhaite oublier les difficultés liées à l'Occupation. Après la période d'épuration (10 000