Loi mémorielle

Dissertation : Les lois mémorielles Les lois mémorielle sont caractéristique d’un phénomène contemporain de dégradation de la loi, les politiciens votent des lois déclaratives qui n’ont aucune valeur normative, or la loi doit être normative, du moins Portalis le pensait. Une loi mémorielle est une loi déclarant, voire imposant, le point de vue officiel d'un État sur des événements historiques. À l'extrême, une telle loi peut interdire l'expression d'autres points de vue, c’est une loi qui dit l'historie

1 Les lois mémorielles : document étudiant I/ Pour débuter l’étude du corpus 1/ Lisez l’article Wikipédia sur les lois mémorielles. Établissez une liste et une chronologie de ces lois. https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_m%C3%A9morielle 2/ Pour comprendre les enjeux du débat Débat entre deux journalistes sur la loi de 2011 portant sur le génocide arménien (à partir de 1mn21) https://www.youtube.com/watch ?v=1cupESitKg0 Listez les arguments échangés de part et d’autre II/ Étude

Introduction : Une loi mémorielle est une loi déclarant, voire imposant, le point de vu d’un Etat sur des événements historiques. D’après Gabrillac, une loi mémorielle a pour fonction « de reconnaitre symboliquement une tragédie de l’histoire en espérant, ainsi, de manière incantatoire, fermer les plaie du passé. ». La première loi mémorielle adoptée fut la loi « Gayssot » qui modifie la loi sur la liberté de la presse de 1881, en y incluant un article 24 bis tendant à réprimer tout acte raciste

Les lois mémorielles . A l'heure actuelle au nombre de quatre, les lois mémorielles ont pour fonction "de reconnaitre symboliquement une tragédie de l'histoire en espérant ainsi de manière incantatoire fermer les plaies du passé" d'après Rémy Cabrillac, professeur de droit et écrivain français. Ce concept est apparu en France en automne 2005, et reprend des lois qui ont été évoquées à partir de 1990. Ces lois commémorent des tragédies de l'histoire tel que le génocide arménien ou encore

plusieurs années, les historiens constatent une confusion entre ces deux matières, notamment par les politiciens qui donnent l’apparition en France de lois mémorielles qui ont suscité un débat entre les historiens, soucieux de défendre leur liberté de recherche, et les politiques, préoccupés par la défense de la mémoire. Une loi mémorielle est une loi déclarant, voire imposant, le point de vue officiel d'un État sur des événements historiques. C'est à dire interdisant à quiconque de discuter un fait

que le president Chirac reconnu la responsabilité de l'Etat dans les persecutions anti-Juives de la periode 1940-1944. Jusqu'alors, le point de vue gaullien considérait que la France n'etait pas responsable de ces actes. Le génocide arménien : la loi francais du 29 janvier 2001 a officiellement reconnu en France le génocide des Arméniens par les forces turques en 1915. Limites du devoir de mémoire : Une des limites du devoir de mémoire est qu'imposé à des generations nouvelles, qui n'ont

dernier a eu une grande carrière. 3) Le temps du devoir de mémoire depuis les années 1990. 1990 → Loi Gayssot, « loi mémorielle » contre les négationnistes. Elle qualifie de délit la contestation du génocide. 1995 → le discours de Jacques Chirac le 16/07. Il reconnaît l'implication des Français dans la déportation. Depuis les années 1990, assumer le passé est au cœur de la politique mémorielle. La mémoire du génocide des Tsiganes, on peut dire que l'évolution des mémoires de la Seconde Guerre

l'État). De 1990 à nos jours, on observe une prise de distance des historiens autour des débats sur la mémoire. En effet , en 1990 e t voter la loi Gayssot, une loi mémorielle visant à punir tout négationnisme du génocide juif, plus tard d'autres lois mémorielle ont été votés ( sur l'esclavage, le génocide arménien) . Cependant, ces lois mémorielle on suscité l'inquiétude de certains historiens (ex : Pierre Vidal-Naquet, Max Gallo) qui y ont vu un danger à ce que le politique se mêle de la recherche

droit fondamentaux Les lois mémorielles sont-elle contraires à la Constitution ? « Assez de ces lois mémorielles abusives qui, de plus, sont inconstitutionnelles ! Assez de ces lois arrogantes qui prétendent dicter la vérité historique ». Jacques Robert résume précisément par ces propos le débat actuel et virulent concernant la légitimité des lois mémorielles. Cette intervient notamment alors qu’une discussion sur l’abrogation de l’article 4 alinéa 2 de la loi du 23 février 2005, remet en cause

presque jamais énoncé, on évoque uniquement les résistants. Il y a une volonté de mettre en scène une France unie, on interdisait la création de documentaire si ils évoquaient le rôle de la France dans les camps de concentration. Les enjeux mémoriels depuis les années 70 : L’évolution des mémoires de la résistance : Avec le départ du Général De Gaulle en 1969 il y a une révolution des mémoires. Le mythe résistancialiste de la France est déconstruit. On voit apparaître de nouveau documentaire