Loi sur la mémoire historique

MEMORIELLES : La mémoire est constitutive de l’identité nationale, elle se célèbre lors des fêtes nationales. Elle peut aussi exprimer une identité de classe, elle se manifeste par exemple le 1er mai. Le devoir demémoire, c’est d’abord une injonction à se souvenir et à bien se souvenir, c’est-à-dire dans le cadre défini par le groupe d’appartenance. Mais la Shoah, et plus généralement les génocides du XXe siècle, ont placé lamémoire au centre de débats passionnés. Le devoir de mémoire porte alors

THEME 1 LA MEMOIRE Memoire individuelle / Memoire collective Mémoire : La mémoire vient du latin memor signifiant '' qui a le souvenir ''. Selon l'Encyclopédie Universalis, la mémoire, c'est la faculté individuelle de conserver, de rappeler et de localiser les événements passés. C'est aussi la propriété de conserver et de restituer des informations. Ce qui est significatif c'est que la mémoire a une fonction concernant la mémoire individuelle. Or, les sciences sociales, avec les sociologues

un tel massacre. À l’origine, la première loi mémorielle a été établie pour contrer la publicité des thèses négationnistes de Faurisson qui remettait en cause le génocide des juifs. Il fallait trouver un moyen de reconnaitre la douleur des survivants et descendants des victimes face à ces remises en cause de l’Histoire récente. La première loi mémorielle appelée « loi Gayssot » ne suscitait pas de polémique importante : elle consolidait le devoir de mémoire vis-à-vis de l’Holocauste, et réprimait ceux

« Les Lois Mémorielles » I) Lois et histoire :   1) L’article 4 de la loi du 23 février 2005 :               « Les programmes de recherche universitaire accordent à l'histoire de la présence française outre-mer la place qu'elle mérite. Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer ». Ainsi s’exprime l’article 4 de la loi du 23 février 2005, son apparition provoqua une vague de contestation de la part d’une grande majorité d’historiens

lois mémorielles abusives qui, de plus, sont inconstitutionnelles ! Assez de ces lois arrogantes qui prétendent dicter la vérité historique ». Jacques Robert résume précisément par ces propos le débat actuel et virulent concernant la légitimité des lois mémorielles. Cette intervient notamment alors qu’une discussion sur l’abrogation de l’article 4 alinéa 2 de la loi du 23 février 2005, remet en cause la lecture positive de la colonisation dans les programmes scolaires. Parallèlement, l’affaire

abus de la mémoire », Tzvetan Todorov fait cette remarque inquiétante : « En cette fin de millénaire, les Européens, et tout particulièrement les Français, sont obsédés par un nouveau culte, celui de la mémoire ». Nous serions donc devenus des « hypermnésiques », des maniaques de la mémoire, des adeptes de la « boulimie commémorative ». On peut se poser la question si notre affirmation d’un « devoir de mémoire » n’est pas allée trop loin et s’il ne faut pas laisser le « travail de mémoire » aux historiens

la mémoire .qui passe par la poursuite des bourreaux une lutte continuel contre l'impunité et la réhabilitation des victimes. Dans le texte on trouve le terme de Vecteurs ou passeur de mémoires, faire connaître cette histoire et la promouvoir dans le contexte internationale devient aussi très important. Les trois aspiration Vérité, réparation et justice : l'apparition des lois pour contenir cette initiative de préservation de la mémoire comme la loi adopté en 2007 dite loi de la « mémoire historique »

L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale I. Entre Résistance et Vichy, la mémoire du conflit. Le mythe resistancialiste Au sortie de la guerre, la France doit faire oublier les événements consécutifs a la défaite de 1940, en particulier la France de Vichy. Défaite de 1940 a été effacer par la victoire des armées de la France libre et le rôle des résistants de l’intérieur et de l’extérieur est largement mis en avant. En 1944, le GPRF (Gouvernement Provisoire de la République

tendance à occulter certaines vérités historiques. On pourrait reformuler sa thèse ainsi : les cérémonies de commémoration sont mal conçues ; au lieu de permettre à tout le monde de réfléchir sur un événement, elles en donnent une version biaisée. 2. Dominique Vidal dénonce plusieurs instances (l’État, à travers l’Éducation nationale notamment, les médias, la littérature, le cinéma) ou personnes (ces « députés français » qui ont introduit et voté dans une loi de 2005 un article sur les « bienfaits

française de 1789 met fin à la monarchie et inaugure le régime de la République. La connaissance historique semble ainsi résider dans le recensement des faits politiques et sociaux passés et dans leur mise en ordre chronologique. Comme telle, elle ne suppose rien d’autre que le recours à une mémoire collective, recueillie par l’historien dans des documents et témoignages du passé. Pourtant, si la mémoire consiste bien à situer un événement dans le temps, à le reconnaître comme passé et à le conserver