Loyseau Les Seigneuries

l’office Elle à une double nature: c’est une dignité accompagné d’une fonction public stable et définie. Cette fonction répond à un besoin permanent d’administration. L’officier exerce un pouvoir délégué de juridiction. On juge et administre. Charles Loyseau à définit l’office dans «  les 5 livres du droit des offices « en 1610.Il dit: L’office est une dignité ordinaire avec fonction public. D’une part l’office confère un statut social: l’exercice de la fonction public confère honneur et privilèges, la

l’étude des techniques et des progrès qui se font jour pendant la période, transformant les paysages avec les défrichements et augmentant les rendements. Le Dossier : Qu’est ce qu’une seigneurie ? présente le cadre dans lequel les paysans travaillent la terre ; c’est ici que l’on distinguera seigneurie banale et seigneurie foncière. La Leçon 2 : Le village au Moyen Âge répond à la question de la problématique Comment est organisée la société villageoise ? et aborde la question de la société rurale

multitudes de fiefs, dirigés de manière pratiquement indépendante par un seigneur, c'est un phénomène qui commence au X ème siècle à la fin des carolingiens en conséquence de la période de troubles, ça culmine à l'année 1100, c'est à dire qu'on a des seigneuries qui correspond à chaque manoir de campagne. Ce système n'est pas anarchique mais structuré par une hiérarchisation stricte basée sur la fidélité personnelle. On a en bas le vassal qui est soumis un suzerain. Il n'y a pas d'idée politique, pas de

les autres ordres lui font défaut. Les juristes de l'époque utilisaient des expressions imagées, afin de sensibiliser la plus grande partie de la population comme par exemple: Coquille: "Le roi n'a point de compagnon en sa majesté royale" Loyseau: "La souveraineté n'est point si quelque chose y fait défaut" Cardin le Bret: "La souveraineté est par nature non plus divisible que le point de géométrie" L'absolutisme peut se résumer comme suit: c'est le roi qui décide en dernier ressort. Même

français », 16ème Une indivisibilité de la souveraineté, « le roi est monarque et n’a point de compagnon en sa majesté royale » En attentant à la vie du roi on commet un crime contre la souveraineté, le crime de lèse-majesté. * Charles Loyseau, « Traité des seigneuries », 18ème « La couronne ne peut être si son cercle n’est entier, aussi la souveraineté n’est point si quelque y fait défaut ». * Pierre Cardin le Bret, « Traité de la souveraineté du roi », 1632 Le roi est seul souverain dans son

Les 6 livres de la république au 16ème. Il insiste sur le fait que le pouvoir du roi n'est pas arbitraire, qu'il gouverne comme un bon père de famille. Plusieurs juristes soutiennent cette souveraineté royale et absolue tel COQUILLE ou Charles LOYSEAU, le roi est la seule personne de l'Etat qui peut décider en dernier ressort. AU 18ème BOSSUET vient renforcer cette théorie, il développe la théorie de la monarchie absolue dans laquelle il dit que le prince ne doit rendre de comptes à personne

l’Etat est titulaire de celle-ci. I. LA SOUVERAINETE DE L'ETAT A – NOTION a – Historique La souveraineté est une vieille idée conçue progressivement au Moyen-âge par les légistes, puis au XVIe siècle par Jean BODIN, et au XVIIe siècle par Charles LOYSEAU. 1° L’origine de la notion Les légistes sous PHILIPPE LE BEL (1285-1314) et ses successeurs, les Capétiens directs, veulent fonder l’autorité du Roi. Ils mettent en avant la notion de Souveraineté. Ils utilisent en particulier ce vieil adage : «

jurisconsulte réfute les théories de la monarchie tempérée et fait au contraire l’apologie de l’Absolutisme. Il affirme en effet « le roi n’a point de compagnon en sa majesté royale ». Un autre grand juriste, Charles Loyseau, développe de semblables idées dans deux livres : « le traité des seigneuries », 1608, « Du droit des offices », 1610. Sous sa plume, la souveraineté apparait « comme le comble de la puissance ». Dès lors, cette souveraineté ne peut souffrir la moindre amputation en matière de droits et

la Guerre de 100 ans. A) Première moitié du 16ème : le renforcement de l’Etat monarchique Une fois la Guerre de 100 ans terminée, la monarchie française s’attache à restaurer son autorité, renforcer l’assise politique en rattachant les seigneuries indépendantes à la Couronne : le Duché de Bretagne, le Duché de Provence, … Le Roi va chercher à assoir son autorité politique en luttant contre les différents éléments de la féodalité. Il est reconnu comme la seule autorité dans le royaume. Il

titulaire de celleci. § 1 - La souverai neté de l 'Etat A – NOTION a – Historique La souveraineté est une vieille idée conçue progressivement au Moyen-age par les légistes, puis au XVIe siècle par Jean BODIN, et au XVIIe siècle par Charles LOYSEAU. 1° L’origine de la notion Les légistes sous PHILIPPE LE BEL (1285-1314) et ses successeurs, les Capétiens directs, veulent fonder l’autorité du Roi. Ils mettent en avant la notion de Souveraineté. Ils utilisent en particulier ce vieil adage : « Le