Luciano Berio

Il avoua «ne plus guère consulter le monde que comme une bibliothèque». Italo Calvino montra de l’intérêt pour la peinture de son époque (textes sur D. Gnoli, G. Paolini, V. Adami, Arakawa) et collabora à des œuvres musicales, notamment de Luciano Berio. De la fin de la Seconde Guerre mondiale à la fin du XXe siècle, il fut un acteur de premier plan de la littérature, en raison de son œuvre narrative mais aussi de son activité éditoriale. Il fut singulièrement attentif à lévolution des idées

passe dans un morceau. Si vous reconnaissez la citation du début de Tristan dans le Golliwoogs’cake walk (n° 6 du Children’s Corner) de Debussy c’est que le compositeur a réussi son effet temporal31 : Il faut se souvenir aussi de la Sinfonia de Luciano Berio, dont le 3ème mouvement superpose au 3ème mouvement (le Scherzo) de la Symphonie Résurrection (2ème) de Mahler, cité in extenso, toutes sortes de matériaux, des allusions musicales, des citations de textes de journaux et d’œuvres littéraires par

s’initier à la pratique de la musique concrète auprès de Pierre Schaeffer. Au même moment, des compositeurs investissent à l’étranger les studios de composition électronique : Karlheinz Stockhausen à la WDR de Cologne (Gesang der Jünglinge, 1956), Luciano Berio à la RAI de Milan (Thema-Omaggio a Joyce, 1958). Aux États-Unis, l’expérience des sons fixés prend une tournure plus technique, avec les recherches de Max Matthews sur la synthèse sonore par ordinateur dans le laboratoire de la compagnie Bell Telephone

écoutant le disque les Variations Diabelli de Beethoven par Stephen Kovacevich que vous appréciez globalement. Vous concluez en donnant votre appréciation globale des disques, de l’interprétation du ou des musiciens et de l’exercice. BERIO Luciano (1925-2003) Cinque Variaxioni; Rounds: Six Encores; Sequenza IV; Petite Suite; Sonata Tristano SCHLIME (moderne) 4-5-6 Vous commencez, sans lire le livret, par écouter la Petite Suite vous écoutez chacune des pièces et vous faites part

hébraïques (1914, orchestrées en 1920)... Les Folk-Songs (1964) de Luciano BERIO (né en 1925) forment une anthologie des musiques de tradition orale. Cet ensemble composé de chants américains (« Black, black is the color »), arménien (« Loosin yelav »), français (« Rossignolet du bois »), ou encore de Sardaigne ou d’Azerbaïdjan. Ils sont destinés à une voix de soprano et un ensemble de 7 instruments. Poursuivant dans cette voie, BERIO compose Choro, en 1976. Cette œuvre est interprétée par 40 voix doublées

Carnegie Hall de New york, Konzerthaus et Musikverein de Vienne, Konserthuset de Stockholm. La Quatrième Biennale d’art vocal (13 concerts, du 31 mai au 13 juin) s’est concentrée sur de grands oratorios ainsi que sur des partitions centrales du corpus de Berio et d’Aperghis. Coproduit avec le Parc et la Grande Halle de la Villette, le festival Jazz à la Villette (du 1er au 10 septembre) a, quant à lui, proposé 30 concerts et 6 séances de films qui se sont déroulés sur le site du Parc de la Villette (Cité