Lysippe

d’Alexandre le Grand. Il est toujours difficile de proposer une date fixe pour ce phénomène culturel s’étendant sur plusieurs décennies. Pour ce cours, nous retiendront la décennies 370 car, à partir de cette date, des artistes comme Praxitèle, Scopas ou Lysippe émergent et vont bouleverser l’ordre classique des choses, ainsi que se poser comme les antithèses du classicisme par leurs recherches. Il y a une distinction à faire entre le second classicisme et ces décennies allant de 370 à 340 où nous verrons

On est face à un art pictural. Le fait qu’il ne s’agisse que d’une copie de province nous laisse imaginer la qualité des autres fresques. Sculpture * Praxitèle : la référence pour le marbre et la polychromie Praxitèle (400 – 330 BC), Lysippe et Phidias sont les noms de la sculpture grecque du IVè siècle les plus mentionnés dans les textes. La sculpture de Praxitèle était appréciée par les romains et les byzantins. Il travaillait surtout le marbre et collaborait avec des peintres. La

paraissent trop grandes, et le dos trop petit. L’artiste à essayer de compenser par un balancement imprévu du corp. Ce David est un canon moderne de la perfection masculine. Dans l’antiquité deux canons: Polyclète( le corps fait sept fois la tête), Lysippe(le corps correspond à 8 fois la tête). Regard déterminé, sourcil froncés. Les dimensions renvoient aux statues Grèques que l’on appelait les Couroilles de la Grèçe Archaïque. Les muscles ici sont réalistes, il y a une influence de l’antiquité et

atlantes du portique de la façade de l’hôtel de v ille de Toulon : dans l’instant, douleur de la condition humaine. Tendance à l’exagération des mouvements. Modèle sur l’italien Le Bernin.S’incruste à Versailles. Rubens : enlèvement des filles de Lysipe : formes spiralées, représentation du mouvement. Recherche de l’émotion, du vertige, de l’émerveillement. Importance des contrastes de matières et de couleurs, des lignes courbes, du trompe-l’œil, de la surprise. II le classique. Réaction

plus florissent ore, Ce vieil honneur poudreux est le plus honoré. 29 Tout ce qu’Égypte en pointe façonna, Tout ce que Grèce à la corinthienne, À l’ionique, attique ou dorienne, Pour l’ornement des temples maçonna : Tout ce que l’art de Lysippe donna, La main d’Apelle ou la main phidienne, Soulait orner cette ville ancienne, Dont la grandeur le ciel même étonna : Tout ce qu’Athène eut onques de sagesse, Tout ce qu’Asie eut onques de richesse, Tout ce qu’Afrique eut onques de nouveau

cités, qui plus florissent ore, Ce vieil honneur poudreux est le plus honoré. 29 Tout ce qu’Égypte en pointe façonna, Tout ce que Grèce à la corinthienne, À l’ionique, attique ou dorienne, Pour l’ornement des temples maçonna : Tout ce que l’art de Lysippe donna, La main d’Apelle ou la main phidienne, Soulait orner cette ville ancienne, Dont la grandeur le ciel même étonna : Tout ce qu’Athène eut onques de sagesse, Tout ce qu’Asie eut onques de richesse, Tout ce qu’Afrique eut onques de nouveau, S’est

possède une fonction sacrée : exprimer l’ordre du cosmos. L’artiste est un médiateur entre les hommes et le divin. Microcosme et macrocosme. Toutefois, évolution dès période classique (Ve) : individualité de l’artiste s’affirme (Phidias, Praxitèle, Lysippe). Peintres plus célèbres que les sculpteurs ; mais dans tous les cas moins reconnus que les poètes ou les hommes politiques. Pour les grecs, l'art a une dimension sacrée, un but religieux qui doit refléter l'ordre qui règne dans le cosmos. L'artiste

volontiers pour des statues en putréfaction : des luisants satinés frissonnaient sur ses formes rondes et polies par les baisers amoureux de vingt siècles ; car ce devait être un airain de Corinthe, un ouvrage du meilleur temps, peut-être une fonte de Lysippe ! "Ce pied fera mon affaire", dis-je au marchand, qui me regarda d’un air ironique et sournois en me tendant l’objet demandé pour que je pusse l’examiner plus à mon aise. Je fus surpris de sa légèreté ; ce n’était pas un pied de métal, mais bien

offrandes furent également consacrées à Apollon. L'offrande de Cratéros par exemple fut dédiée à Apollon vers 320 av. J.-C. Cette offrande constituait un grand abri rectangulaire qui comportait plusieurs hommes et animaux en bronze, sculptés par Lysippe et Léocharès. Ce groupe représentait en fait, le sauvetage d'Alexandre le Grand par Cratéros (le père de celui qui a offert le monument), à la lutte avec un lion. Dans ce sanctuaire panhellénique, les Grecs participaient à des fêtes, à nature religieuse

attitude plus souple (apparition attitude contra-posto = s’appuyer sur une jambe), les muscles sont plus représentés. Polyclète est le premier à mettre en place le canon (hauteur de l’homme = 7 têtes) Praxitèle a fait que des structures féminines. Lysippe invente le canon à 8 têtes, il a fait seulement des corps masculins en contra-posto. Les corps sont encore plus développés. Les structures représentent toujours un corps idéal. La période hellénistique (323 – 31 av J.C) commence à la mort d’Alexandre