Mackinder Et Spykman

s’opposant à ses prétentions maritimes et extra-européennes, et en grignotant les marges de l’Empire. Il appelle également à juguler les ambitions asiatiques par une défense coordonnée des Américains et des Européens, visant clairement le Japon. Halford Mackinder a écrit en 1904 Le pivot géographique de l’histoire. Sa pensée s’inscrit dans le fil des inquiétudes anglaises face aux prétentions hégémoniques continentales du début du XXe siècle. Il développe la théorie du « heartland », le pivot du monde, qui

ne peut privilégier les seuls facteurs géographiques en dehors du contexte politique- Elle recherche les intentions collectives, et permet la mise en évidence de rapports de force. Production majeure récente : 1993 Dictionnaire de géopolitique Mackinder Halford 1861-1947 britannique / amiral Reconnu comme le fondateur de la géopolitique classique. Il soutient l'existence d'un pivot du monde, le heartland situé dans la partie continentale de l'Eurasie, au centre duquel se trouve la Russie (il précise

américaine [modifier] Les géopoliticiens américains - l'amiral Alfred Mahan (1840-1914) ou le journaliste et professeur de science politique Nicholas Spykman (1893-1943) - se sont intéressés aux relations entre le développement technologique des civilisations et la domination de l'espace par les États. Fortement influencés par l'école anglaise, Mahan et Spykman articulent leurs travaux sur la puissance maritime (en anglais sea power) et la politique d'« endiguement » (en anglais containment) de l'Allemagne

A. T. Mahan, théoricien de l’hégémonisme naval . . . . . . . . . . . . .126 LA PENSÉE DE MACKINDER PRÉCÈDE LA GÉOSTRATÉGIE GLOBALE . . . . . . . . .134 L’inquiétude de Mackinder : le déclin britannique . . . . . . . . . . . .134 Le stress du Heartland et de la domination mondiale . . . . . . . . .136 La discussion autour de la notion du Heartland et ses critiques . .142 Révision et actualité de Mackinder . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .144 LA GÉOPOLITIQUE ALLEMANDE . . . .

américaine[modifier] Les géopoliticiens américains - l'amiral Alfred Mahan (1840-1914) ou le journaliste et professeur de science politique Nicholas Spykman (1893-1943) - se sont intéressés aux relations entre le développement technologique des civilisations et la domination de l'espace par les États. Fortement influencés par l'école anglaise, Mahan et Spykman articulent leurs travaux sur la puissance maritime (en anglais sea power) et la politique d'« endiguement » (en anglais containment) de l'Allemagne

space) which explicitly linked the cultural growth of a nation with territorial expansion, and which was later used to provide academic legitimation for the imperialist expansion of the German Third Reich in the 1930s. The British geographer Hallie Mackinder was also heavily influenced by environmental determinism and in developing his concept of the 'geopolitical pivot of history' or heartland (first developed in 1904) he argued that the era of sea power was coming to an end and that land based powers

La géopolitique des relations terre/mer n’est pas un rapport de l’homme à la mer mais surtout une recherche des relations d’influences entre des terres séparées (par des mers où des océans). Par les citations de grands politologues comme Mackinder où Spykman, la carte du monde est ramenée à une « île mondiale » et à des îles isolées. Cette île mondiale divisée en « heartland » terres de l’intérieur et « rimeland » terres du bord serait d’une importance capitale, ce qui nous donne une explication

Géopolitique :Les questions à se poser · Comment déceler et appréhender les faits politiques au travers des rivalités de pouvoir et de territoires qu’ils impliquent ?· Quels sont les acteurs en jeu dans ces rivalités, quelles que soient leur nature, leur fonction et leur échelle d’action ?· En quoi ces jeux d’acteur sont-ils produits et producteurs de relations spatiales et de territoires ? · Quelles sont les diverses représentations territoriales en jeu, et en quoi peuvent-elle être facteurs

des mers n’ait cessé d’inspirer les Américains dans leur conception du monde depuis le début du XIXe siècle. Trois géopoliticiens marquent principalement ce courant : les Américains Alfred Thayer Mahan (1840-1914) et Nicholas Spykman (1893-1943) et l’Anglais Halford J. Mackinder (1861-1947). La pensée de Mahan peut se résumer à la phrase du navigateur W. Raleigh, à la fin du XVIe siècle : « Qui tient la mer tient le commerce du monde, tient la richesse du monde : qui tient la richesse du monde tient

ancienne apparue au tournant des années 1890, dans le scientisme, le darwinisme et la croyance en la supériorité de la civilisation occidental avec Rudolf Kjellen, et Friedrich Ratzel. Elle connait la théorisation par le Britannique H. Mackinder et l’Américain Nicolas Spykman. Elle devient alors une lecture du monde. Ses simplifications, ses dérives nazies, l'entrée dans un monde bipolaire, ont fait un temps disparaître la géopolitique du discours académique. La situation a évolué au cours des années