Madame De La Carlière Morale

Denis Diderot SUPPLÉMENT AU VOYAGE DE BOUGAINVILLE Ou Dialogue entre A. et B. sur l'inconvénient d'attacher des idées morales à certaines actions physiques qui n'en comportent pas 1772 I – Jugement du voyage de Bougainville A – Cette superbe voûte étoilée sous laquelle nous revînmes hier et qui semblait nous garantir un beau jour, ne nous a pas tenu parole{1}. B – Qu'en savez-vous ? A – Le brouillard est si épais qu'il nous dérobe la vue des arbres voisins. B – Il est vrai

Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Denis Diderot SUPPLÉMENT AU VOYAGE DE BOUGAINVILLE Ou Dialogue entre A. et B. sur l'inconvénient d'attacher des idées morales à certaines actions physiques qui n'en comportent pas (1772) Table des matières I Jugement du voyage de Bougainville................................... 3 II Les adieux du vieillard........................................................13 III L'entretien de l’Aumônier et d'Orou..................................21 IV

les parenthèses qu’y insère Diderot, pour cautionner ou non une position morale, comme le jugement de La Pommeraye par le Maître, pour donner son opinion, comme sur le théâtre de Molière, ou pour parler au lecteur directement. Diderot semble en fait très attaché à briser l’illusion romanesque. Diderot se sert de l’histoire interne comme des récits annexes pour mettre en avant ses thèses concernant notamment le relativisme moral, la critique de l’Église, le matérialisme ou la sexualité. Ainsi, il ne

campagne. Un bonheur parfait, qu'il idéalise et qu'il souhaite fixer par l'écriture. • Le bonheur ou un passé idéalisé Rousseau, dans Confessions, dit clairement que son bonheur réside à tout jamais dans les moments passés aux Charmettes avec Madame de Warens. Il suggère que ce « court bonheur de (sa) vie » montre l'image d'une existence assombrie par le malheur. Le bonheur, en effet, tel qu'il le voit est lié à une période bien marquée de sa vie : celle durant laquelle il n'a pas eu à souffrir

est comique... mais il a dit aussi, à propos de leur couple, des choses féroces : « Il n'y a plus personne ici. Nous rôdons, Madame Diderot et moi, l'un autour de l'autre ; mais nous ne nous sommes rien. » S'il se défendait de jamais fréquenter les filles publiques, il reconnaissait céder aux charmes lorsqu'ils se présentaient. C’est ainsi qu’en 1745, il fut l'amant de Madame de Puisieux. Après trois premiers enfants morts en bas âge, en 1753, naquit Marie-Angélique dont il tomba prodigieusement amoureux

la comédie possède d’autres fonctions ; celles de corriger les mœurs, de dénoncer les vices des hommes ou encore de faire une satire morale et politique, elle peut contribuer à dénoncer les abus, l’arbitraire du pouvoir, les injustices, les travers de la médecine, l’intolérance et la censure très présente en ce temps. La comédie a donc également et surtout un but moral, didactique et critique de la société : elle démasque les imperfections des hommes et les incite à se corriger. La comédie «corrige

libraires, aux dépens des miséreux, en appliquant le document testamentaire ? Choisir la justice morale ou la justice légale ? Mêlant conte et dialogue, ce court texte permet d’analyser les modalités de l’argumentation et s’intéresse aux combats des Lumières contre l’injustice. Édition de Laurence Rauline. Texte intégral / Lycée général Lycée professionnel 9782081238190 2,70 € • 128 pages. MADAME DE LA CARLIÈRE Voir TROIS CONTES PHILOSOPHIQUES, p. 54 LE NEVEU DE RAMEAU Édition de Jean-Philippe

d'enfreindre alternativement ces trois codes qui n'ont jamais été d'accord d'où il est arrivé qu'il n'y a eu dans aucune contrée comme 0rou l'a deviné de la nôtre, ni homme, ni citoyen, ni religieux. A. D'ou vous conclurez, sans doute, qu'en fondant la morale sur les rapports éternels, qui subsistent entre les hommes, la loi religieuse devient peur-être superflue ; et que la loi civile doit être que l'énonciation de la loi de la nature. B. Et cela, sous peine de multiplier les méchants, ai lieu de

Aufklärung. » (Et si on demande : vivons-nous maintenant à une époque éclairée ? la réponse est : non, mais bien à une époque de Lumières.) 2) Lumières et raison Dictionnaire de Furetière (1690) Lumières : « se dit figurément en choses spirituelles & morales. Les lumieres de la Foy, de l’Evangile ont dissipé les tenebres, l’aveuglement du genre humain. Les Payens n’ont connu Dieu que par la lumière naturelle… » Raison : « La droite raison, c’est la lumière naturelle. » Le premier combat des Lumières,

d'enfreindre alternativement ces trois codes qui n'ont jamais été d'accord d'où il est arrivé qu'il n'y a eu dans aucune contrée comme 0rou l'a deviné de la nôtre, ni homme, ni citoyen, ni religieux. A. D'ou vous conclurez, sans doute, qu'en fondant la morale sur les rapports éternels, qui subsistent entre les hommes, la loi religieuse devient peur-être superflue ; et que la loi civile doit être que l'énonciation de la loi de la nature. B. Et cela, sous peine de multiplier les méchants, ai lieu de faire