Madame du Deffand

entière du même côté. » Le management et le théâtre © Éditions d’Organisation Mme Sirelli : Selon vous donc on ne pourra jamais savoir la vérité ? Mme Cini : Si on ne peut même plus croire à ce qu’on voit et à ce qu’on touche ! Laudisi : Mais si, madame, croyez-y ! Seulement, je vous dis ceci : respectez ce que voient et ce que touchent les autres, même si c’est le contraire de ce que vous, vous voyez et touchez. (...) pour moi la réalité, elle (est) dans l’âme de ces gens où je ne peux pénétrer

a souvent signalés avec un goût infaillible, et ils ne sont que trop réels. Il est vrai que les qualités qui les rachètent sont éblouissantes, et que c'est grâce à elles surtout que ce sérieux sujet a été tant lu et.tant médité. Le mot de madame du Deffand, pour être mordant, n'en reste pas moins juste; il n'est pas un lecteur intelligent qui ne le répète, et que ne choquent ces saillies, qu'il fallait laisser dans la bouche d'Usbeck, et ces recherches de langage qui ne conviennent guère qu'au

2000 ; Arlette Farge, Dire et mal dire, l’opinion publique au xviiie siècle, Seuil, 1992). Les documents de l’étude Le document 1 montre une peinture de Lemonnier, Lecture de la tragédie de L’orphelin de la Chine de Voltaire dans le salon de madame Geoffrin qui doit être examinée avec précaution. Commandée par l’ex-impératrice, Joséphine, elle donne une vision rétrospective et idéalisée du siècle des Lumières, un demi-siècle après la date supposée de l’événement : 1755. Tous les grands esprits