Madame La Comtesse Ferraud

choisi de commencer son film avec une scène montrant les adieux des époux Ferraud avant le départ de l'époux pour un voyage d'affaire. On peut voir aussi une discussion entre Delbec et la comtesse au sujet des lettres qu'elle a reçues de son premier mari, Chabert. Dans les premières minutes du film, nous avons pu voir des scènes qui n’apparaissent, ni dans le roman ni dans l'autre film. Par exemple la scène pendant laquelle Ferraud donne une pièce de monnaie à Chabert quand celui-ci fait l'aumône, ou

ensemble des tableaux et des livres. Quand le comte descendit de sa voiture pour monter chez Derville, il sauta légèrement comme aurait pu faire un jeune homme. A peine son cabriolet avait-il retourné, qu'un joli coupé tout armorié arriva. Madame la comtesse Ferraud en sortit dans une toilette simple, mais habilement calculée pour montrer la jeunesse de sa taille. Elle avait une jolie capote doublée de rose qui encadrait parfaitement sa figure, en dissimulait les contours, et la ravivait. Si les clients

rédigé en 1835 et enfin Illusions perdues en 1843. Honoré de Balzac mourut prématurément à l’âge de cinquante et un ans en 1850 suite a de graves problèmes de santé quelques temps après son mariage avec une de ses fidèles lectrices nommée La comtesse Madame Hanska. On va s’intéresser maintenant a l’œuvre que Balzac a écrit et que j’ai lu, elle s’intitule, le Colonel Chabert. Ce roman, écrit comme je le rappelle par Balzac a été la première fois publié en 1832, c’est l’une des premières œuvres

résister à sa femme et à une société dans laquelle, nécessairement, il introduit le désordre. Et sa femme est en quelque sorte une victime innocente elle aussi car elle s'est remariée en toute bonne foi (un autre titre donné à la nouvelle est ‘’La comtesse à deux maris’’), croyant son mari mort, et elle a des enfants (son argument suprême est : il ne s'agit pas de moi, il s'agit des enfants). Cette histoire de revenant, cette scène parisienne, cette histoire militaire et politique où il y a un affrontement

Malheureusement cette dernière s’est remariée avec le comte Ferraud. Maître Derville accepte finalement de s’occuper de l’affaire. Il demande à la comtesse de se rendre à l’étude où le colonel était lui aussi présent afin de rédiger un préambule dans lequel elle reconnait que son mari est en vie, qui annulera leur mariage et l’obligera à lui verser une rente. Cela ne convient pas à la comtesse qui ne veut pas de procès. Le colonel intervient et la comtesse fait mine de ne pas le reconnaitre. Ces derniers se

monarchie restaurée a écarté l’héritage révolutionnaire et impérial ; la comtesse Chabert, ex-Rose Chapotel, une ancienne prostituée rencontrée par Chabert, sous le Directoire, dans les allées du palais Royal, est devenue la comtesse Ferraud ; son mari, aristocrate de naissance, poursuit une haute carrière politique et n’est pas totalement satisfait de son mariage. Craignant une rupture de cette seconde union, la comtesse Ferraud souhaite donc que Chabert reste dans l’oubli. Le Colonel Chabert fut

C-Bonjour, monsieur Derville ! D- Madame, Je viens causer avec vous d’une affaire assez grave. (D’un ton ironique) C- J’en suis désespérée, M. le comte est absent… D- J’en suis enchanté moi madame. Il serait désespérant qu’il assistât à notre conférence. Je sais d’ailleurs par Delbecq que vous aimez à faire vos affaires vous-même sans en ennuyer monsieur le comte. C- Je vais faire appeler Delbecq alors. D- Il vous sera inutile. Ecoutez madame, un seul mot suffira à vous rendre sérieuse.

| |Le colonel Chabert | | | |La comtesse et le colonel | |Huit jours après les deux visites que Derville avait faites, et par une belle matinée du mois de juin, les époux, désunis | |par un

ambitions personnelles. «Madame Ferraud n’aimait pas seulement son amant dans le jeune homme, elle avait été séduite aussi par l’idée d’entrer dans cette société dédaigneuse qui, malgré son abaissement, dominait la cour impériale. Toutes ses vanités étaient flattées autant que ses passions dans ce mariage. Elle allait devenir une femme comme il faut. (70) Ainsi, promptement remariée à un Comte, l’ex-madame Chabert, devenue « comtesse Ferraud » est aussi à la merci d’un abandon

installée dans un luxueux hôtel particulier et, après sa mésaventure, avait réussi à faire reconnaître son identité de l’autre côté du Rhin avant, après de longs détours, pouvoir revenir à Paris pour découvrir que Rose Chapotel, remariée au comte Ferraud, un homme avide de pouvoir dont elle a deux enfants, a liquidé tous les biens du colonel en minimisant sa succession. Malgré le caractère invraisemblable de l’affaire, Maître Derville accepte de s’occuper de l’affaire colonel Chabert. Après maintes