Madame Sorbin

la noblesse, l’artisan Sorbin le tiers état. Mais, refusant que ces derniers ne les admettent pas au gouvernement, les femmes, qui n’acceptent plus de vivre sous la dépendance des hommes décident d’établir des lois et prennent les hommes de court en formant leur propre comité constitutionnel. Arthénice représentera la noblesse et Mme Sorbin le tiers état. Voulant également abolir l’amour et le mariage, considéré comme une pure servitude, on ordonne à la fille de Mme Sorbin, Lina, de ne plus voir

ligne) : « ARTHÉNICE, femme noble ; MADAME SORBIN, femme d’artisan ; MONSIEUR SORBIN, mari de Madame Sorbin ; TIMAGÈNE, homme noble ; LINA, filleBien qu’elle apparaisse en deuxième position, c’est Mme Sorbin qui semble tenir une place centrale : si elle est « femme d’artisan », ce qui relève du statut social (elle appartient au Tiers-État, mais par alliance), M. Sorbin est défini non comme artisan (de quelle corporation ?) mais comme « mari de Mme Sorbin », à l’inverse de ce qui s’est longtemps

français qui rédigea en 1750 ​ La Colonie​ oeuvre abordant ardemment l’inégalité homme femme . C’est particulièrement vrai dans l’extrait que nous allons étudier où sont mis en scène Monsieur et Madame Sorbin, deux des personnages principaux , en pleine confrontation. Alors, en quoi peut on dire que Madame Sorbin l’emporte sur son mari? Afin de répondre à cette question nous montrerons dans un premier temps dans quelles mesures les personnages s’opposent puis nous étudierons l’efficacité de l’argumentation

Lina et Madame Sorbin suivies par une troupe de femmes vont à la rencontre des hommes assemblés pour établir la constitution nouvelle de l’île utopique où ils se trouvent. Elles ont préparé un placard, c’est-à-dire une affiche où se trouve leur version de la constitution.] HERMOCRATE. — Mais qu’est-ce que c’est que cette mauvaise plaisanterie-là ? Parlez-leur (1) donc Seigneur Timagène, sachez de quoi il est question. TIMAGÈNE. — Voulez-vous bien vous expliquer, Madame ? MADAME SORBIN. — Lisez

NELTA Tony 1ère S LPO Nord Atlantique P. BARON Écriture D'invention Deux femmes MADAME SORBIN et sa collège de bureau ARTHENICE MARIE devant un auditoire masculin hostile composer de leur patron et de deux collègues masculin, réclame une insertion de plus en plus réelle des femmes dans la société qui plus est dans leur lieu de travaille. MADAME SORBIN: Messieurs, je voudrais vous faire remarquer que Arthenice et moi sommes les seules femmes dans cette entreprise et cela doit changer

maison : on ne saurait vous ôter cela, c'est votre lot. MADAME SORBIN : Est-ce là votre dernier mot ? Battez tambour; (et à Lina) et vous, allez afficher l'ordonnance à cet arbre. On bat le tambour et Lina affiche. HERMOCRATE : Mais, qu'est-ce que c'est que cette mauvaise plaisanterie-là ? Parlez-leur donc, seigneur Timagène, sachez de quoi il est question. TIMAGÈNE : Voulez-vous bien vous expliquer, Madame ? MADAME SORBIN : Lisez l'affiche, l'explication y est. ARTHÉNICE : Elle

d’aimer la fille de Mme Sorbin : « Qu’est-ce que c’est que des lois ? Voilà une belle bagatelle en comparaison de la tendresse des dames ! » Bien qu’ Hermocrate, persiste à penser que « l’aventure est plus comique que dangereuse » et continue à considérer Arthénice et Madame Sorbin comme inoffensives car : les femmes ne sont destinées « à rien, comme à l’ordinaire » dans « les règlements pour la république », il prie Timagène de faire taire les « criailleries » Cependant que M. Sorbin pleure, et que Timagène 

Lina et Madame Sorbin suivies par une troupe de femmes vont à la rencontre des hommes assemblés pour établir la constitution nouvelle de l’île utopique où ils se trouvent. Elles ont préparé un placard, c’est-à-dire une affiche où se trouve leur version de la constitution.] HERMOCRATE. — Mais qu’est-ce que c’est que cette mauvaise plaisanterie-là ? Parlez-leur (1) donc Seigneur Timagène, sachez de quoi il est question. TIMAGÈNE. — Voulez-vous bien vous expliquer, Madame ? MADAME SORBIN. — Lisez l’affiche

La supériorité et la violence des maîtres se montrent alors dans la langue. Les noms jouent aussi un rôle significatif dans « La colonie », mais d’une manière différente: « je commande, en vertu de ma pleine puissance, que les nommées Arthénice et Sorbin soient tout un, et qu’il soit aussi beau de s’appeler Hermocrate ou Lanturlu, que Timagène, qu’est-ce que des noms qui font des gloires ? (s. 17, l. 35-38) ». Il est évident que le nom et le langage ont un rapport et même une corrélation avec le statut

l'artisan Sorbin l'élu du tiers état. Une forme de gouvernement traditionnelle et patriarcale contre laquelle les femmes vont protester pour avoir leurs droits en parts égales vis-à-vis des hommes. Les femmes, qui n'acceptent ni cette forme de gouvernement, ni de vivre sous la dépendance des hommes, désignent deux femmes parmi eux pour défendre leurs droits à l'occasion de la promulgation des nouvelles lois rédigées par les hommes. Arthénice, une jeune femme noble, et Madame Sorbin, femme du