Mahamat Saleh Haroun

la disparition des parents est souvent un événement difficile à métaboliser. » Dans d’autres films aussi (Bashu, le petit étranger, de Bahram Beyzaï, Persépolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, Osama de Siddiq Barmak, Abouna de Mahamat-Saleh Haroun, Cria cuervos de Carlos Saura)*, ou encore L’Esprit de la ruche de Victor Erice, Ponette de Jacques Doillon (la liste pourrait être longue), des jeunes sont pris dans la tourmente et on ne sait pas toujours quelles seront les séquelles

on n’a rien reçu en héritage ? Cette question revient dans tous les films de Mahamat Saleh Haroun, le premier cinéaste tchadien de l’histoire, dont le dernier film, Un homme qui crie, a reçu le prix du Jury lors du Festival de Cannes 2010. Daratt, saison sèche, sorti en salles en 2006, est son troisième long-métrage après Bye Bye Africa (1999), qu’il interprète aussi avec Garba Issa, et Abouna (2002), avec Ahidjo Mahamat Moussa. C’est aussi son film le plus tendu, le plus élégant, le plus abouti formellement

la production audiovisuelle et du Fonds Images de la diversité. Corpus (Maison Latapie) de Art of Failure (Nicolas Maigret, Nicolas Montgermont et Jeremy Gavayat). © Ars Longa / Jeremy Gavayat. Projet bénéficiaire du DICRéAM. Abouna de Mahamat-Saleh Haroun. © MK2 Distribution. Film du programme « Collège au cinéma ». 14 les financements publics Dans le secteur du cinéma, le CNC apporte des aides automatiques et sélectives à la production, à la distribution et à la diffusion des œuvres