Mains Libres La Femme

Le rêve dans Les Mains libres, Man Ray et Paul Eluard Man Ray et Paul Eluard, en tant qu’artistes du surréalisme, rejettent la logique et le rationnel au profit de l’imaginaire, l’inconscient et le merveilleux. C’est donc tout naturellement que le rêve occupe une grande place au sein du recueil Les Mains Libres, parut en 1947. Man Ray a d’abord réalisé ses dessins au fil de ses voyages et rencontres. Il est également photographe, mais a choisi le dessin afin de pouvoir représenter le merveilleux

Le recueil Les mains libres, publié en 1937, se présente comme une œuvre à quatre mains signée de Man Ray et de Paul Eluard, un plasticien et un poète connus pour leur participation active au mouvement surréaliste né à Paris dans les années 20. Une telle collaboration, d'autant plus originale qu’ici ce sont les poèmes qui illustrent les dessins, est déjà en soi un signe d’appartenance à ce mouvement. Il semble donc légitime de se demander en quoi ce recueil peut être plus précisément qualifié de

Quelles sont les significations possibles du motif de la couture dans le recueil ? Assemblage de textes de même nature, le recueil était encore en 1937, année de publication des Mains libres par Ray et Eluard, cousu à l’aide d’un fil et d’une aiguille. Or le motif de la couture est un thème récurrent dans l’œuvre et sa présence aux deux seuils du recueil, dans le couple liminaire précisément intitulé « Fil et aiguille » puis dans « La couture », semble lui accorder une importance particulière.

« Les mains libres » : dessin-titre Plus qu’un poème de la partie I, « Les mains libres » est surtout le titre du recueil, illustré par un dessin de Man Ray que l’on peut voir juste à gauche. On peut d'emblée justifier le titre des mains libres par le fait qu'il semble s'agir d'un dessin automatique laissant aux mains toute liberté pour tracer les lignes qu'elles voulaient. L'équivalent en somme de l'écriture automatique à laquelle se sont adonnés les écrivains surréalistes à partir des

représentations de la femme dans Les Mains Libres Dans ce recueil, la femme apparaît comme objet de désir, comme simple objet, comme oppressée et écrasée quelques fois aussi. Pour commencer, nous verrons que la femme est l’objet de désir pour cet homme néanmoins réaliste vu qu'il la domine, et enfin nous verrons que la femme est source d’inspiration et de convoitise et que ces auteurs la sublime telle une déesse. Dans l’intégralité de l’œuvre, les dessins et les poèmes montrent une femme objet, sous

Bestiaire et la nature dans les Mains libres « La plage » -Dessin apport microcosme macrocosme ; Eluard ouvre les représentations à la pluralité, -Idée de communion surréaliste :échelle du monde entier :une sorte de manifeste , aller au-delà des apparences « Objet » -créateur surréaliste par excellence -recrée le monde par poésie ou art 2 /La nature comme « autre » espace –temps Temps d’avant Cet autre espace temps la nature : temps premier , dns « belle main » evoque le temps des origines : 

Le thème du regard, outre le fait qu’il englobe une grande partie du recueil, confère aux Mains Libres son originalité et sa singularité. De part son fort caractère sémantique, l’œuvre doit être abordée avec une certaine minutie. En effet, contrairement à une œuvre classique, le lecteur se voit désormais contraint d’analyser de part en part une œuvre lourde de sens. Son regard avisé est donc à la fois créateur de sens et spectateur. Et c’est pour cette raison que nous retrouvons ce thème du regard

la présence d’allitération en « r » et en « b ». On constate que des phrases interrogatives sont présentes sous la forme de questions rhétoriques. Ce poème fait partie de la section Répétitions où le poète exprime son désespoir amoureux lorsque sa femme Gala le trompait avec son ami peintre Max Ernst. Il reproche à son époque d’être trop insouciante et de banaliser les sentiments dans une frénésie des année folles afin d’oublier le massacre de la première guerre mondiale. Dans la section, plusieurs

Man Ray/Paul Eluard Les Mains libres 1937 • Perspectives d’étude • Biographie de Man Ray/ biographie de Paul Eluard • Genèse de l’oeuvre • Qu’est-ce que le surréalisme? • La composition du recueil • Le titre • La préface • Les dessins et les poèmes, titre, lien, sens. • La liberté • Le motif des mains • • Perspectives d’étude BO : le recueil Les Mains libres renverse les relations traditionnelles entre texte et image, en mentionnant dès la 1ère page de l’œuvre « dessins

LES SENS DANS LES MAINS LIBRES I) La vue : L’œil est directement représenté dans l’œuvre à plusieurs reprises : « L’Évidence » : sorte de cyclope féminin, la femme a l’œil grand ouvert et semble observer directement le lecteur. Partie Portraits, dans l’autoportrait de Man Ray : les yeux, visibles derrière les fenêtres fermées que sont les lunettes ; on a l’impression d’un voyeur. Le regard est très important dans les dessins : Pour exprimer le désir « J » : femme aux habits laissant voir ses