Mais n'te promène donc pas toute nue !

Chasse" qu'il devient célèbre. Feydeau écrit ses pièces les plus réussites de 1892 à 1912 à un rythme rapide d'une pièce par an, "On purge bébé", "Occupe toi d'Amélie", "Le Dindon", "La Dame de chez Maxim", "Mais n'te promène donc pas toute nue !",... Ses pièces ont souvent été imitées et sont encore jouées aujourd’hui. S'il domine le théâtre de Boulevard de la fin du XIXe siècle, c'est grâce à sa capacité à transformer une situation banale en « délire

apparait donc bel et bien comme un bon moyen de dénoncer la "foule d'abus qui désolent la société". L'histoire littéraire est en effet riche en exemples de pièces qui s'en prennent à des excès contemporains de l'écriture de la pièce, ou bien, plus largement, aux injustices qui sévissent dans toute société.  II. a) Fonction première du théâtre => divertissement. Emouvoir le spectateur, sans d'autre but que de le distraire. C'est le cas du vaudeville par exemple. Mais n'te promène donc pas toute nue de

tour y voit trouble. Le fond de la fable - et toute l’affaire qui va avec - ce ne sont pas les désordres où nous propulse le désir. Car il est bien vrai que le vrai sujet, c’est l’amour. L’amour qui se joue de nous en nous menant par le bout du nez. L’amour-surprise qui « nous retourne comme un gant de chevreau ». Jean-Michel Rabeux voit la pièce sous l’angle du genre musical. Puisque c’est de fête dont il s’agit, comédiens et chanteurs seront donc mêlés. Ils seront rassemblés en étant habités par

rupture. Par manque de courage, il se retrouve dans une situation inextricable et embarqué dans une course poursuite avec une pléiade de personnages cocasses et décalés, dont l’inénarrable Bouzin, auteur de chansons qui veut en donner une à Lucette, et toute une galerie de faux bourgeois et de vrais casse-pieds. Sa démarche se complique chaque fois qu’un de ceux-ci entre en scène et il y en a seize. Les quiproquos se succèdent. Quand elle sait enfin, Lucette, qui brûle des feux de la passion comme ceux

de la compassion, de la souffrance et de la rage. Et une galerie de portraits d’une modernité étonnante : les parvenus se bousculent et marchent sur les humiliés et les dépressifs qui eux-mêmes se vengent sur les domestiques et les ratés. Nous avons donc choisi de mener ce ballet de « têtes » dans notre société contemporaine qui ressemble fort à celle de la fin du dix-neuvième, une société où les valeurs humaines et fraternelles sont remplacées par la loi des finances, où l’individualisme vire à l’hystérie

L’affiche des théâtres change très vite et le répertoire doit être constamment renouvelé : il arrive que, un même soir, on joue une vingtaine de vaudevilles dans les divers théâtres de la capitale. Très fréquemment, les vaudevillistes travaillent donc à plusieurs pour écrire leurs pièces, dans un échange créatif qui alimente le comique des dialogues. Labiche compose par exemple Embrassons-nous Folleville ! avec son ami Auguste Lefranc et n’écrit réellement seul que quatre des cent soixante-quatorze

fille et il envisage de faire venir un célèbre ténor de l'opéra de Bordeaux. Se présente un jeune Bordelais auquel Pacarel fait signer un contrat. Mais il s'agit du fils de son ami Duffausset venu faire ses études de droit à Paris, ce qui provoque toute une suite de quiproquos. Commentaire Ce qui distingue l'homme, dans cette pièce faite d'excès, de dérision, d'illogisme, qui annonce les grands succès ultérieurs mais n'est encore qu'un brouillon où la mécanique du quiproquo reste encore élémentaire

des surprises du spectacle, n'est même pas encore orphelin : à vieillard, vieillard et demi, dans ce monde livré à une interminable agonie. Mais aujourd'hui, « quelque chose suit son cours » : aujourd'hui, « ça va peut-être finir », au delà de toute fin... Cette pièce, que Beckett lui-même, dans une lettre à Alan Schneider, son metteur en scène américain, estimait « plutôt difficile et elliptique, dépendant principalement de la capacité du texte à griffer, plus inhumaine que Godot », est devenue

réplique de Dom Juan des pages 14-15 met en évidence l’hybris du personnage. En effet, il se compare à Alexandre et pense son désir illimité et capable de tout : « Il n’est rien qui puisse arrêter l’impétuosité de mes désirs : je me sens un cœur à aimer toute la terre » (l. 74-75). Il se pense au-dessus des lois humaines et divines. Deux personnages tentent de rappeler à Dom Juan qu’il doit respecter la loi, celle des hommes et celle du Ciel. Confrontez les arguments de Sganarelle (scène 2, p. 16) et ceux

nouvelle ligne de métro parisien (Opéra-Porte de la Villette) - le Théâtre des Champs-Elysées, premier monument en béton armé (Auguste Perret) 1911 - gouvernement Joseph Caillaux - Marie Curie reçoit le prix Nobel de chimie - Mais n’te promène donc pas toute nue !, Georges Feydeau - la danseuse Isadora Dunca au Châtelet - arrivée de Piet Mondrian à Paris (Marc Chagall vit aussi à Paris) 1912 - gouvernement Raymond Poincaré - fin de la bande à Bonnot (mort de Jules Bonnot) - Nijinski crée