Malade Imaginaire Dom Juan

vie, Molière n’a pas cessé de dénoncer les faux-dévots, l’ignorance des médecins, les stéréotypes bourgeois, l’hypocrisie de la société de l’époque… Comédien exceptionnel et dramaturge avec des pièces aussi marquantes que Sganarelle ou le Cocu imaginaire en 1660, c’est toujours par le rire qu’il aborde les sujets même les plus sérieux. Molière a marqué la vie la littérature française. Il est à l’origine de la comédie française et est aujourd’hui encore un symbole fort du théâtre et de la langue

Molière en 1660 au Palais-Royal, où Molière donne Sganarelle ou le Cocu imaginaire. Il est sacré par Baudeau de Somaize (auteur du Grand Dictionnaire des Précieuses) « premier farceur de France ». Il perd son frère cadet, ce qui fait de lui l'unique héritier de la charge de son père avec lequel il s'est réconcilié. Molière partage, en 1661, le théâtre du Palais-Royal avec la troupe de Domenico Biancolelli, dit Arlequin. Il présente Dom Garcie de Navarre qui est un échec et L'École des maris qui triomphe

fiables. Leur obéissance aux consignes repose sur la peur qu’ils ont de leur maître. Dans Dom Juan, la faiblesse intellectuelle de Sganarelle par rapport à Dom Juan ne lui permet pas de s’opposer véritablement à lui. Même s’il désapprouve le comportement de son maître, Sganarelle n’a pas les moyens de lutter face à la maîtrise de la rhétorique dont témoigne le célèbre libertin. Il permet même à Dom Juan d’expliciter ses positions et devient paradoxalement un faire-valoir du personnage principal

Tartuffe (1664) et Dom Juan (1665) font scandale et sont interdites. Molière continu cependant à bénéficier de la faveur du roi et écrit les pièces Le Misanthrope (1666), George Dandin (1668), L’Avare (1668), Le Bourgeois Gentilhomme (1670), Les Fourberies de Scapin (1671), Les Femmes savantes (1672), etc. C’est l’apogée de sa carrière. En 1673, épuisé par son travail et sa maladie, Molière meurt après la 4ème représentation du Malade Imaginaire. Les personnages Don Juan : Il est le fils de

que les éléments concrets enrichissent la pièce : Hugo, Beckett (didascalies du document C). Si le metteur en scène n'en tient pas compte, il ampute l'œuvre. Si on ôte quelque chose, il faut revoir le texte parfois solution de facilité. Exemple : Dom Juan et Sganarelle, l'un en médecin, l'autre en habit de campagne au début de l'acte III ; si Sganarelle n'est pas en médecin, on perd toute l'intention de Molière et tout le sens du passage. Sganarelle ne peut plus prétendre parler sous l'influence de

Séquence n°2 : Quand Dom Juan oscille entre comédie et tragédie Séance n°3 : Un séducteur libertin, la tirade de Dom Juan Lecture analytique n°2 : Dom Juan de Molière (acte I scène 2) - Auteur = Jean-Baptiste Poquelin (1622/1673) né dans famille de tapissier (perd sa mère à l’âge de 10 ans) – collège jésuite. Refuse charge + monte la troupe « L’Illustre Théâtre » (rencontre Madeleine Béjart + Tiberio Fiorelli) inspiré par la commedia dell’ arte – banque route – emprisonner plusieurs fois – en

Magdelon et Cathos des compliments caricaturés qui les ravissent, et leur lit un poème extravagant qui les bouleverse. On annonce alors la venue du «vicomte de Jodelet», ami de Mascarille, vu comme un héros. Jodelet se vante d'exploits militaires imaginaires, irréels, et se déshabille à moitié pour faire admirer ses cicatrices. Impressionnées par la belle allure et la galanterie de ces visiteurs, Cathos et Magdelon font venir des musiciens pour pourvoir danser et un bal commence. Il arrivent alors La

peint les vices de ses contemporains et les plaies de la société de son temps et a créé des personnages immortels : Harpagon, Tartuffe, Don Juan, Alceste. Sans soucis de bienséance il excelle dans la mise en scène de comédies grinçantes et féroces, dans lesquelles il épingle les travers de la société. Provocateur, il a osé critiquer, dans Tartuffe et Don Juan, une société qui ne permettait pas l’expression ouverte d’idées non-conformes au système de pensée en vigueur. Il a polarisé les passions.

T E X T E Acte III Scène 2. DOM JUAN, SGANARELLE, UN PAUVRE. SGANARELLE. Enseignez-nous un peu le chemin qui mène à la ville. LE PAUVRE. Vous n’avez qu’à suivre cette route, Messieurs, et détourner à main droite quand vous serez au bout de la forêt ; mais je vous donne avis que vous devez vous tenir sur vos gardes, et que, depuis quelques temps, il y a des voleurs ici autour. 5 DOM JUAN. Je te suis obligé, mon ami, et je te rends grâce de

et les portraits de protagonistes obsessifs, Molière ne cherche plus seulement à plaire mais aussi à instruire: ainsi il reprend le flambeau des classiques qu’on appelle le “Placere Docere”. Observons à cet égard Le malade imaginaire: aux apparences cocasses et légères, cette pièce est en réalité lourde de sens. Porteur d’une aversion pour les médecins, Molières fait une satire féroce des hommes de santé de l’époque. L’humanité et la noblesse suggérées par la