Manon Lescaut Et La Nouvelle Heloise

peinture : La Joconde de Léonard de Vinci LE BAROQUE Dans la seconde moitié du 16ème siècle, le conflit entre catholiques et protestants, la faiblesse du pouvoir royal, la découverte d'un univers dont l'homme n’est plus le centre favorisent une nouvelle sensibilité : le baroque. Face aux difficultés et incertitudes du temps, les auteurs et les artistes semblent trouver un nouveau sens dans la fantaisie et l'exubérance des formes. Le mot « baroque » vient en effet de l'espagnol « barroco » qui désigne

Nouvelle (féminin) Selon le Littré, une nouvelle est une « sorte de roman très court », un « récit d’aventures intéressantes ou amusantes ». Malgré cette définition, il apparaît qu’il ne faut pas tenir compte forcément de la longueur du texte pour décider si celui-ci est un roman ou une nouvelle. Cela dit, la nouvelle est généralement un récit court et cette brièveté permet d’intensifier l’effet produit par le texte.
À la différence de la fable, il n’y a ordinairement pas de morale dans la nouvelle ;

que le plaisir pousse ses racines chez La Fontaine, la critique sociale est annoncée avec La Bruyère et se développe avec Montesquieu et Voltaire. Toutes ces audaces de l'esprit ne peuvent survivre et se développer seulement grâce à une qualité nouvelle et inédite : la tolérance. Turgot plaide pour elle, Malesherbes la défend et Voltaire en est le héros. Le goût du plaisir, la science, le progrès, la tolérance, la critique sociale, tout va dans le même sens et mène ce siècle du règne de Louis

Pologne, à Nancy. Le développement des périodiques est remarquable au long du siècle, il est le signe d'une curiosoté pour l'actualité intellectuelle et littéraire : L'année littéraire, par le plus grand critique de l'époque Fréron par exemple. Les "nouvelles à la main", lettres sans caractère personnel, les correspondances ou les loges maçonniques assurent aussi la circulation des idées. Le public a en commun une assez solide culture : des collèges jésuites ou oratoriens, une formation fondée sur l'exaltation

roman, du XVIIe siècle à nos jours .......................................................5 Séquence 1 Le personnage, reflet du monde ? ........................................................7 Séquence 2 Parcours de lecteur : Abbé Prévost, Manon Lescaut, 1731 ................32 Séquence 3 Histoire des arts : Voyages au bout de la nuit ....................................44 Séquence 4 Personnage et société ........................................................................54 Séquence 5

roman, du XVIIe siècle à nos jours .......................................................5 Séquence 1 Le personnage, reflet du monde ? ........................................................7 Séquence 2 Parcours de lecteur : Abbé Prévost, Manon Lescaut, 1731 ................32 Séquence 3 Histoire des arts : Voyages au bout de la nuit ....................................44 Séquence 4 Personnage et société ........................................................................54 Séquence 5

Saint-Amant. Tristan l’Hermite. (p.17) 5.Le roman et la nouvelle dans la première moitié du XVIIème siècle. L’influence espagnole. Honoré d’Urfé. Charles Sorel. (p.21) 6.Les mouvement des idées. Descartes. Pascal. (p.23) 7.L’essor du théâtre. Corneille. (p.29) 8.La préciosité. Voiture. Mlle de Scudéry. (p.34) 9.Molière. La comédie « à l’espagnole ». (p.36) 10.L’appogée du classicisme. Boileau. Racine. La Fontaine. (p.41) 11.Le roman et la nouvelle dans la 2e moitié du XVIIème siècle. Mme de la Fayette

Verville (1556–1626) Le Moyen de parvenir (c.1610) François du Souhait (c.1570/80 –1617) Histoires comiques (1612) Molière d'Essertine (c.1600–1624) Semaine amoureuse (1620) Charles Sorel (1602–1674) L'histoire comique de Francion (1622) Nouvelles françoises (1623) Le Berger extravagant (1627) Jean de Lannel (c.1550-c.1630) Le Roman satyrique (1624) Antoine-André Mareschal (*-*) La Chrysolite (1627) Paul Scarron (1610–1660) Virgile travesti (1648–53) Le Roman comique (1651–57)

chant, musique, …). La lecture des textes authentiques diffusés grâce à l'imprimerie conduit les érudits à étudier l'hébreu et le grec afin de comparer les traductions. La création de lieux d'étude comme le Collège de France (1530) accompagner ces nouvelles méthodes de travail. Un monde libre : dans une société où tous les hommes sont bien éduqués chacun a le droit de s'instruire, de lire et de penser librement. François Rabelais imagine ainsi l'Abbaye de Thélème dans laquelle règne une seule règle

familier. Enfin le roman héroïque était long, le roman classique est court. Marivaux (1688-1763), la Vie de Marianne (1728-1742), le Paysan parvenu (1734). Prévost (1697-1763), Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut (1731) Jean-Jacques Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761). Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie (1788). Choderlos de Laclos, les Liaisons dangereuses (1782). Sade, Justine ou les malheurs de la vertu (1788). Diderot, la Religieuse (1760), Jacques le Fataliste