Manon Lescaut Et Marguerite Gautier

l’existence authentique de Marie Duplessis, une belle courtisane adorée du Tout-Paris et de l’auteur lui-même. Le roman débute par la vente aux enchères des meubles d’une femme décédée, Marguerite Gautier, à laquelle le narrateur participe en achetant un livre qui est l’Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Un homme, Armand Duval, lui réclame ensuite ce livre qui a appartenu à son ancienne maitresse et lui raconte son histoire d’amour avec celle-ci ce qui constitue un récit enchâssé à

la tuberculose (Marguerite Gautier) et un jeune bourgeois (Armand Duval). La narration de cette histoire d'amour est un récit dans le récit, puisque Armand Duval narre son aventure au narrateur initial du roman. Amoureux de Marguerite, Armand devient son amant et obtient que Marguerite renonce à sa vie de courtisane pour habiter avec lui à la campagne. L'idylle est rompue par le père d'Armand qui obtient que Marguerite renonce à Armand, qui va croire jusqu'à la mort de Marguerite que celle-ci l'avait

d’amour entre une courtisane, Marguerite Gautier, et une jeune bourgeois, Armand Duval, qui s’achève avec la mort de Marguerite. La narration de cette histoire constitue un récit dans un autre récit car Armand Duval raconte son aventure au narrateur initial du roman. C’est pourquoi les événements racontés dépendent aux souvernirs du personnage et ne suivent pas un ordre chronologique. Les lecteurs sont déjà annoncés de la mort du personnage principal, Marguerite, dès le début du roman, par

Carlier 50 romans incontournables 3/10 - Manon Lescaut d’Abbé Prévost (1731) : un roman de formation. Renoncour, un « homme de qualité », retrouve, après deux ans, le chevalier Des Grieux et lui fait raconter ses aventures. Le jeune homme, alors âgé de 17 ans, a rencontré à ses Amiens Manon, une jeune fille de 16 ans. Ils s’enfuient à Paris. Manon, incapable de vivre dans la pauvreté, cède aux avances d’hommes riches. Les deux amants s’enfuient et Manon, épuisée, meurt dans les bras de son amant

dérobais rien. Je m'approchai de ce brave homme à qui j'inspirais de si graves inquiétudes. – Monsieur, lui dis-je, pourriez-vous me dire le nom de la personne qui demeurait ici ? – Mademoiselle Marguerite Gautier. Je connaissais cette fille de nom et de vue. –8– – Comment ! Dis-je au gardien, Marguerite Gautier est morte ? – Oui, monsieur. – Et quand cela ? – Il y a trois semaines, je crois. – Et pourquoi laisse-t-on visiter l'appartement ? – Les créanciers ont pensé que cela ne pouvait que faire

dérobais rien. Je m'approchai de ce brave homme à qui j'inspirais de si graves inquiétudes. – Monsieur, lui dis-je, pourriez-vous me dire le nom de la personne qui demeurait ici ? – Mademoiselle Marguerite Gautier. Je connaissais cette fille de nom et de vue. –8– – Comment ! Dis-je au gardien, Marguerite Gautier est morte ? – Oui, monsieur. – Et quand cela ? – Il y a trois semaines, je crois. – Et pourquoi laisse-t-on visiter l'appartement ? – Les créanciers ont pensé que cela ne pouvait que faire monter

25 II. L’ETUDE DES PERSSONAGES DU ROMAN…………………..…..28 a. « Marguerite Gautier » le personnage fictif. b. « Marie Duplessis » la personne réelle. III. LES FIGURES DE RESSEMBLECE ET DE DIFFERENCE ENTRE MARGUERITE ET MRIE……………………………………………….….31 c. Les figures de ressemblance. d. Les figures de différence. e. « Armand Duval » le personnage fictif. IV. LA RENCONTRE FICTIVE……………………………….………… 34 f. La rencontre entre Marguerite et Armand. V. L’AMOUR ENTRE LES PERSONNAGES PRINCIPAUX……...……37

pas seuls dans cette loge dont le prix représentait le pain d’une famille pour six mois. Entre elle et lui s’était placé le compagnon assidu des âmes malades, des cœurs blessés, des esprits à bout de tout ; l’ennui, cet immense Méphistophélès des Marguerites errantes, des Clarisses perdues, de toutes ces divinités, filles du hasard, qui s’en vont dans la vie, à l’abandon. Elle s’ennuyait donc, cette pécheresse, entourée des adorations et des hommages de la jeunesse, et cet ennui même doit lui servir

pas seuls dans cette loge dont le prix représentait le pain d’une famille pour six mois. Entre elle et lui s’était placé le compagnon assidu des âmes malades, des cœurs blessés, des esprits à bout de tout ; l’ennui, cet immense Méphistophélès des Marguerites errantes, des Clarisses perdues, de toutes ces divinités, filles du hasard, qui s’en vont dans la vie, à l’abandon. Elle s’ennuyait donc, cette pécheresse, entourée des adorations et des hommages de la 12 jeunesse, et cet ennui même doit lui

heure de Virgil Gheorghiu 98 La case de l'oncle Tom de H. Beecher-Stowe - x 99 Les Thibault de Roger Martin du Gard 100 Le silence de la mer de Vercors - Mrs Dalloway de Virginia Woolf. - Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos - Manon Lescaut de l'abbé Prévost - Claude Gueux de Victor Hugo - Les souffrances du jeune Werther de Goethe - Anna Karénine de Tolstoï - Les confessions de Jean-Jacques Rousseau - Les contes de Perrault - Les Arthur de Luc Besson - Le Guépard de Di Lampedusa