Maquis du Vercors

mouvements des troupes allemandes, les cibles à bombarder). - la contre-information (rédaction et diffusion de journaux – Combat en France , p.ex. ; livres censurés, tracts). En France, Vercors fonde les Editions de Minuit en 1941, qui éditent des livres clandestinement, comme par exemple Le Silence de la Mer, du même Vercors, en 1942. - fabrication de faux papiers et organisation de filières d’évasion. - sabotages (voies ferrées, communications). - actions armées (attentats). - participation aux combats

sont devenues objets d’histoire. I De l’après-guerre aux années 60, une mémoire officielle largement mythique I.1 Des mémoires rivales et complémentaires au sortir de la Guerre En 1945, la France vit dans une atmosphère de guerre civile : les maquis* luttent pour récupérer le pouvoir local et l’épuration sauvage des « collaborateurs » hors du cadre légal devient incontrôlable. Près de 9000 personnes, soupçonnées de collaboration*, sont exécutées (miliciens, trafiquants du marché noir), 20

de manifestations, la mise sur pied de multiples filières pour sauver les prisonniers de guerre évadés, les réfractaires au STO et les Juifs persécutés. La Résistance a pu se manifester en ville comme à la campagne, surtout après la naissance des maquis au printemps 1943. L'armée des ombres a rassemblé des hommes et des femmes de tous horizons, exposés tous à une terrifiante répression de la part du RSHA (dont fait partie la Gestapo), de l’Abwehr, de la Wehrmacht, ainsi que de la Milice française

| |. une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours. | A partir de 1943, la Résistance se renforce. Les hommes qui refusent le S.T.O. gagnent les maquis. Jean Moulin, envoyé en France par le général de Gaulle, unifie la Résistance intérieure et créé en 1943 le Conseil national de la Résistance (CNR). Les résistansts sont regroupés dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI).

novembre 1943 il fait passer en Suisse le plus jeune frère du général de Gaulle, Jacques, ainsi que son épouse qu'il confie au réseau de l'abbé Marius Jolivet, curé de Collonges-sous-Salève[4]. Il participe à la création de maquis dont il est un des leaders dans le massif du Vercors et le massif de la Chartreuse. C'est à cette époque qu'il rencontre Lucie Coutaz, qui le cache sous un faux nom, et restera sa secrétaire particulière jusqu'à sa mort en 1983. Elle est considérée comme la cofondatrice du

valeurs du christianisme, même s’ils leur restent attachés. Extrait du colloque Ecrire sous l’occupation (B. Curatolo et F. Marcot dir.), Presses Univ. Rennes, 2009 2 se sont révélé être de véritables écrivains de la Résistance : Jean Bruller, alias Vercors, Claude Aveline, etc. Ces précisions voudraient souligner la difficulté d’un sujet pour lequel le risque est grand de se laisser enfermer dans une description des actions, rôles et activités de résistance des écrivains. Le propos qui suit ne propose

la répression sur les opposants et les résistants. Le pays qu’on enchaine image évocatrice qui montre la volonté d’écraser toute opposition mais qui permet justement de comprendre la montée de la résistance dès 1942 et l’existence de maquis comme celui du VERCORS ou celui d’ECOT dans la région de Montbéliard. Le chant souligne également l’alliance du peuple contre l’occupant nazi : le terme ouvrier montre que les usines sont à la soldes des nazis et les termes paysans, les réquisitions de bétail

) et la pénurie contraignaient les femmes à travailler. Par contre, pour la Résistance, la guerre n'avait pas cessé, mais la notion de front et d'arrière s'était brouillée : l'arrière était devenu le front. Symboliquement Le silence de la mer de Vercors[13] témoignait d’une résistance qui commençait au foyer. L'engagement des femmes dans la guerre            Dans un pays soumis à la dictature et l'occupation et dans lequel la responsabilité politique était refusée aux citoyennes[14], des femmes

Résistance (CNR) dirigé par de Gaulle. A partir de 1943, de nombreux jeunes rejoignentles "maquis" de résistants dans les régions isolées ou montagneuses pour échapper au Service du Travail Obligatoire (STO) . Ces groupes de maquisards deviennent les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) au début de 1944. Les FFI participent à la Libération de Paris et de la France parfois avec de lourdes pertes comme le maquis du Vercors. La résistance française a permis la reprise du combat contre l’Axe aux côtés des

mesures antisémites, volonté de combattre pour libérer la France.    La résistance a revêtu des formes multiples qui allaient de l'attentisme prudent ou l'écoute de la BBC, jusqu'à la l'action directe ( attentats, sabotages ) ou la lutte armée dans les maquis, en passant par les manifestations patriotiques, le renseignement, la diffusion de la presse clandestine, la participation à des réseaux d'évasion, le refus du Service du travail obligatoire ( STO ) mis en place à la fin de 1942 et au début de 1943