Maquis du Vercors

préparer la participation de la population à l’assaut final 1. Guérilla et maquis  La guérilla est le combat du faible contre le fort : opérations de harcèlement par surprise (ex : les partisans soviétiques)  Les maquis  Contrôle d’une région de façon permanente  Alimentés par les réfractaires au STO  Pbs d’inexpérience militaire, d’insuffisance de cadres compétents et de matériel  Exemples : le maquis du Vercors (et son anéantissement) 2. Une contribution inégale à la Libération 

Rafle, n’y a-t-il pas une hiérarchie à établir ? C’est à ces questions que Sylvie Lindeperg se pro- pose de répondre, en analysant quatre situations de tournage pendant une brève période (quelques mois) de l’année 1944 : tournages dans le maquis du Vercors, dans Paris en voie de libération, dans les camps de Terezin et de Westerbork. Ces analyses ont un double intérêt, à la fois informatif et méthodologique. De façon générale, le livre incite à déconstruire l’apparente évi- dence des images

débarquement en Afrique du Nord (opération Torch) - l’Afrique du Nord entre dans la guerre (Darlan, Giraud) - lettre de Mgr Saliège contre la persécution des Juifs - manifestation des élèves du lycée Buffon - publication du Silence de la Mer, Vercors, par Les Editions de Minuit - l’avortement devient un crime d’Etat puni de mort - Les décombres, Lucien Rebatet - Les visiteurs du soir, Marcel Carné (Arletty) - assassinat de Darlan - exposition Arno Breker à l’Orangerie - Marion devient directeur

progressivement l’initiative. ´ ´ ` Fevrier Victoires americaine a Guadalcanal ´ ` et sovietique a Koursk. En France Loi sur le Service du Travail obligatoire (STO) en Allemagne pour les ` jeunes des classes 1920 a 1922. ´ Les refractaires au STO rejoignent les maquis. 1943 Janvier Retrait de 700 000 ouvriers alleˆ mands de leurs usines, pour etre incorpo´ res dans la Wehrmacht. Recrutement de travailleurs nouveaux dans les territoires ´ occupes. Hitler proclame « la guerre totale ». 1943 ´ ` ´ Fevrier Condamnation

du moyen de lutter pour l’indépendance du pays. C’est d’ailleurs la principale motivation. Mais pour d’autres il s’agit de contrer le nazisme, la dictature, la déportation, etc. Il y a des allemands dans la résistance. On les retrouve dans les maquis crée en 1942. Il convient par ailleurs de mettre l’accent sur un constat qui s’impose. Quelque soit le mouvement auquel il appartient, le résistant s’engage pour participer à la lutte et bien souvent d’ailleurs il ignore tout du réseau dans lequel

Moulin (qui finira déporté) naîtra le « Conseil National de la Résistance » (CNR) qui unifiera ces divers mouvements et permettra des actions d’envergure à partir des « maquis ». Les maquis sont des lieux retirés et accidentés où se cachent et s’organisent les maquisards. Exaspérés les Allemands livreront à d’atroces représailles (Vercors, Oradour sur Glane). FFL et FFI (Forces Françaises de l’Intérieur, les résistants) se réuniront ensemble dans une armée unique après le débarquement et participeront

Lafont montent un « maquis-école » dans une ferme abandonnée de la Vallée Française, La Picharlerie (été 1943). Un autre maquis, fondé par le Nîmois Rascalon, s’installe en mai 1943 dans une maison forestière près d’Aire-de-Côte (Aigoual, Gard) : les Allemands l’attaquent en juillet, 29 de ses 77 membres sont tués ou meurent en déportation. Les rescapés fusionnent avec un groupe établi à Lasalle, avant de s’installer à l’Espérou, toujours sur l’Aigoual, où ils forment avec le maquis d’Ardaillès (voir

Lafont montent un « maquis-école » dans une ferme abandonnée de la Vallée Française, La Picharlerie (été 1943). Un autre maquis, fondé par le Nîmois Rascalon, s’installe en mai 1943 dans une maison forestière près d’Airede-Côte (Aigoual, Gard) : les Allemands l’attaquent en juillet, 29 de ses 77 membres sont tués ou meurent en déportation. Les rescapés fusionnent avec un groupe établi à Lasalle, avant de s’installer à l’Espérou, toujours sur l’Aigoual, où ils forment avec le maquis d’Ardaillès (voir

plus de 100 000 agents. Les mouvements ajoutaient aux tâches militaires l’action politique et la propagande. Les premiers maquis furent crées par les communistes pour cacher les combattants, mais le phénomène pris de l’ampleur en 1943 avec les réactionnaires du STO. A la fin 1943, le maquis comportait entre 30 000 et 40 000 combattants. Les camps clandestins s’installèrent (Vercors, limousin…) et les populations proches de ces camps, et donc très exposées, étaient souvent hostiles à la résistance. Les

climat méditerranéen et par laquelle s’engouffre le mistral, le « Maître » en provençal, est dominée à l’ouest par les massifs anciens qui forment la bordure du Massif Central (Monts du Vivarais) et, à l’est, par les Préalpes (la Chartreuse, le Vercors : haut lieu de la Résistance au cours de la Seconde Guerre mondiale). Spécialités : les quenelles (boulettes faites de brochet ou de viande hachée –veau, volailles, porc- mélangées à de la mie de pain, des oeufs et des aromates ; la fondue savoyarde