Mariage De Figaro Quiproquo

comptoirlitteraire.com André Durand présente Pierre Augustin Caron de BEAUMARCHAIS (France) (1732-1799) [pic] Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées (surtout ‘’Le barbier de Séville et ‘’Le mariage de Figaro’’). Bonne lecture ! Il est né à Paris, rue Saint-Denis où son père tenait boutique d'horlogerie. À l’âge de treize ans, il quitta l'école et devint apprenti horloger. En 1753, il perfectionna le mécanisme des montres en inventant

I- LE CONTEXTE HISTORIQUEI- LE CONTEXTE HISTORIQUE XVIII me : un siècle marqué par les difficultés économiques et la philosophie des Lumières qui s’achève par la révolution française · Crise économique (guerre, famine, banqueroute de Law) · Affaiblissement de l’autorité de l’état, montée en puissance de la bourgeoisie, contestation des privilèges de la noblesse, importance de l’argent (les discriminations sociales et et les clivages de la société deviennent de plus en plus insupportables

la comédie et la valeur cathartique du rire provoqué. Nous nous interrogerons ensuite sur le sérieux de ce comique qui, par la censure dont il est victime, témoigne de la portée satirique du rire grave. Nous parviendrons alors à définir, après le mariage improbable du « sublime » et du « grotesque » pour reprendre les termes de Victor Hugo, un comique inséparable du tragique qui provoque un rire grinçant. Proposition de plan : I Le comique dans la comédie : un rire cathartique (delectare)

la comédie et la valeur cathartique du rire provoqué. Nous nous interrogerons ensuite sur le sérieux de ce comique qui, par la censure dont il est victime, témoigne de la portée satirique du rire grave. Nous parviendrons alors à définir, après le mariage improbable du « sublime » et du « grotesque » pour reprendre les termes de Victor Hugo, un comique inséparable du tragique qui provoque un rire grinçant.   Proposition de plan :   I Le comique dans la comédie : un rire cathartique (delectare) 1 le

et de mœurs (rire moqueur) qui visent à distraire le spectateur en lui procurant du plaisir. Dans Le Mariage de Figaro de BEAUMARCHAIS par exemple, les personnages sont comiques lorsqu’ils se poursuivent les uns les autres ou se cachent, le divertissement est assuré par la représentation sur scène d’une fête de mariage, et le plaisir se joue au détour de chaque chanson et de chaque scène de quiproquo jusqu’à l’apothéose finale où les personnages se retrouvent tous dans les petits pavillons extérieurs

utilise pour cela divers procédés : * le comique de mots : accents, répétitions, exagérations, mélange de ton, jeu de mots, sous-entendus) * le comique de gestes (coups, chutes, entrées et sorties, poursuites) * le comique de situation (quiproquo,décalage) * le comique de caractère. Le comique a différentes natures : * la satire (critique d'un vice ou d'un ridicule) * la parodie (imitation exagérée et caricaturale d'un style) * le burlesque (fait de pousser une situation

parisien. Il est enterré de nuit, sans inhumation chrétienne. Résumé de l’intrigue : Harpagon est un vieil avare qui a prévu un plan pour gagner et économiser de l'argent en mariant ses deux enfants à des personnes riches et en organisant son mariage et celui de ses enfants le même jour. Malheureusement pour lui, Cléante, son fils, veut épouser la jeune fille que son père s'est destinée. De son côté, Élise aime Valère et ne veut pas épouser un homme qu'elle ne connaît pas. De plus, Mariane aime

l’on voit apparaître des disputes entre les deux personnages. L’ascendant statutaire d’Argan ne l’immunise pas face à la rhétorique de Toinette. Bien qu’elle essaye de le raisonner, le maître montre des tendances capricieuses et puériles quant au mariage de sa fille. Par manque d’argument, il répliquera par des injures “Chienne!”, “Pendarde!”, “Carogne!” I, 5. L’avare, de Molière, se moque également de la folie d’Harpagon, qui préfère son or et ses richesses au bonheur de ses enfants. Lorsqu’il s’aperçoit

un faux dévot, va multiplier les coups-bas pour essayer de s’emparer de la femme et de la fortune d’Orgon. L’humour dans cette pièce donne à l’auteur la possibilité de s’attaquer à un des sujets dits « tabou » : la religion. Le rire créé par les quiproquos détend le public, ainsi Molière déroule ses idées sans trop déchaîner l’ire des grands. Pourtant, les situations humoristiques font prendre conscience au peuple de la manipulation dont il est victime. L’humour, un langage qui vise une vérité sans

deus ex machina, moyen commode et dangereux, dont Horace conseille sagement de ne pas abuser : Nec Deus intersit, nisi dignus vindice nodus. Un fait assez général est que la tragédie se dénoue par la mort d’un de ses héros, et la comédie par un mariage ; mais il n’en faut pas faire une règle, sous peine de revenir à ce système de composition artificielle, dont Rivarol se moquait en réduisant la tragédie et la comédie à ces deux cadres : Pour la tragédie : 1er ACTE. Le héros mourra. 2e ACTE.