Marot

laissé place à d'autres formes plus libre et plus originales. On peut établir une petite chronologie dans une perspective diachronique. L'époque médiévale a privilégié certaines formes fixes comme la balade ou le rondeau (François Villon et Clément Marot). La Renaissance a vu l'apparition des poètes à la pléiade (Ronsard et Du Bellay) qui ont opéré un retour vers les sources gréco-latines tout en désirant restaurer et renouveler la langue française. Forme privilégiée d'expression . Le sonnet importé

d'infanterie ; mais il n'y en a presque plus aujourd'hui que dans les compagnies de Suisses ; ce sont eux qui ont apporté cet instrument en France : il y étoit en usage dès le tems de François I. » Orthographes variées : on a, par exemple, 'fiffre' chez Marot, dans un texte qui fait immanquablement penser au texte de Janequin, je veux parler de L'epistre du Camp d'Atigny, A ma dicte Dame d'Alençon (1526): De jour en jour, une campagne verte Voit on icy de gens toute couverte, La picque au poing, les

qui veut, touchant moi je dis voir (vrai)." Marot 2 - Rime fratrisée : elle reprend non seulement la syllabe de rime mais le mot entier. "Cretin n'entend en combats ou tournois Tournois gagner pour Molin empêcher." G. Cretin ("tournois" : ancienne monnaie frappée à Tours) 3 - Rime enchaînée : elle reprend la base lexicale du mot de rime ou d'un mot voisin pour l'"enchaîner" à la suite. "Dieu des amans, de mort me garde; Me gardant donne moy bon heur;" Marot 4 - Rime batelée : fait rimer la fin du vers

fut particulièrement peu abordé : celui du Lyrisme. Souvent définie comme le genre littéraire qui accueille l’expression personnelle des sentiments du poète, le lyrisme est avant tout la recherche de la musicalité, la visée de l’idéal. Légèreté de Marot, allégresse de Ronsard, mélancolie de Maurice Scève, virtuosité de Louise Labé ; l’expression parfaite du Beau d’admet aucune représentation du Laid chez les grands de la poésie lyrique, ou presque : Du Bellay y fait en effet exception dans ses Défense

les bords de la Loire. Les poètes y chantent la gloire des puissants et le triomphe de l’amour. De nombreux écrivains engagent une réflexion sur l’homme et la société, tandis que les guerres de religion bouleversent la fin du siècle. | * Clément Marot * François Rabelais * Joachim Du Bellay * Pierre de Ronsard * Louise Labé * Etienne Jodelle * Michel de Montaigne * Agrippa d’Aubigné | Epoques | Histoire littéraire | Les grands auteurs | L’âge classique--) Le Classicisme(XVIIe

Italiens. Odes, sonnets, hymnes et discours pour Ronsard et éloges à Cassandre, Marie et Hélène. Lyrisme. Du Bellay nostalgie, sentiments et nature aussi. 2.2 La poésie engagée : religieusement et philosophiquement. 2.3 Autres personnalités : Clément Marot et Louise Labé. 3 - La poésie du XVIIe siècle : 3.1 La poésie baroque : goût de l'ornementation et langage à effet.Théophile de Viau, Pierre de Marbeuf. 3.2 La poésie classique : Malherbe (règles de la versification), Boileau (Satires et Art

du simple plagiat de l’antiquité. La Pléiade conservera de l’humanisme son admiration pour la poésie latine, néo-latine et celle de Pétrarque (du Bellay), ainsi que pour l’hellénisme (Ronsard, du Baïf). Mais, sous l’influence de Dolet, Rabelais et Marot, elle innovera en abandonnant la langue latine au profit du français : «J’écris en langue maternelle / Et tâche à la mettre en valeur / Afin de la rendre éternelle» (J. Pelletier du Mans). L’HÉRITAGE DE L’ITALIE : Pétrarque, le maître de la poésie

la stérilité du simple plagiat de l’antiquité. La Pléiade conservera de l’humanisme son admiration pour la poésie latine, néo-latine et celle de Pétrarque (du Bellay), ainsi que pour l’hellénisme (Ronsard, du Baïf). Mais, sous l’influence de Dolet, Rabelais et Marot, elle innovera en abandonnant la langue latine auprofit du français : «J’écris en langue maternelle / Et tâche à la mettre en valeur / Afin de la rendre éternelle» (J. Pelletier du Mans). L’HÉRITAGE DE L’ITALIE : Pétrarque, le maître de la poésie

François 1er et qui lui permet d'écrire librement pendant dix ans. Malgré les condamnations de la Sorbonne, Rabelais était alors jusque-là protégé des persécutions. La fin de règne de François 1er, qui avait été fatale à Etienne Dolet et envoyé Clément Marot en exil se révèla plus dangereuse pour lui, à point tel qu'il se retira en Lorraine en 1546 et 1547 pour pratiquer uniquement la médecine. Après la mort de François 1er, le Cardinal Jean du Bellay part à Rome et Rabelais l'y rejoignit. Avec le temps

possible : Le bataille de Waterloo et l’échec cuisant de Napoléon Bonaparte est décrit avec force et jubilation par Victor Hugo dans Les Contemplations, Les dégâts physiques de la maternité sont décrits avec humour dans le contre-blason de Clément Marot intitulé Du laid tétin… Transition : souvent limitée à la poésie amoureuse, le genre poétique peut se révéler plein de promesses sur de nombreux sujets. Plus encore, il semble que ce genre soit un véritable instrument de lutte. II-