Marquis de Ronquerolles

trahir ses voeux et interrompt leur entretien, au comble de I'émotion. CHAPITRE 2 — L'AMOUR DANS LA PAROISSE DE SAINT- THOMAS-D’AQUIN —_—_______________¢ cm 0 Un retour dans le passé retrace l'histoire qui a uni la duchesse de Langeais au marquis de Montriveau. Dans le milieu aristocratique du faubourg Saint-Germain, la duchesse, mariée, jouit d'une entiére liberté et aime régner en société. Lorsque surgit Armand de Montriveau, homme honnéte tout juste rentré de voyage, elle décide par coquetterie

de la gloire impériale, et, dans les circonstances où ils se trouvaient lors de cette union, ils durent naturellement obéir à la vieille politique de leurs familles. Mademoiselle Antoinette de Navarreins épousa donc, belle et pauvre, monsieur le marquis de Langeais, dont le père mourut quelques mois après ce mariage. Au retour des Bourbons, les deux familles reprirent leur rang, leurs charges, leurs dignités à la cour, et rentrèrent dans le mouvement social, en dehors duquel elles s'étaient tenues

de la gloire impériale, et, dans les circonstances où ils se trouvaient lors de cette union, ils durent naturellement obéir à la vieille politique de leurs familles. Mademoiselle Antoinette de Navarreins épousa donc, belle et pauvre, monsieur le marquis de Langeais, dont le père mourut quelques mois après ce mariage. Au retour des Bourbons, les deux familles reprirent leur rang, leurs charges, leurs dignités à la cour, et rentrèrent dans le mouvement social, en dehors duquel elles s'étaient tenues

de la gloire impériale, et, dans les circonstances où ils se trouvaient lors de cette union, ils durent naturellement obéir à la vieille politique de leurs familles. Mademoiselle Antoinette de Navarreins épousa donc, belle et pauvre, monsieur le marquis de Langeais, dont le père mourut quelques mois après ce mariage. Au retour des Bourbons, les deux familles reprirent leur rang, leurs charges, leurs dignités à la cour, et rentrèrent dans le mouvement social, en dehors duquel elles s’étaient tenues

effrayer la duchesse, de mettre un intrt dans votre existence. Me permettrez-vous de venir vous chercher pour aller au bal ce soir Je vous rends mille grces, monsieur de Marsay vous a prvenu, jai promis. Montriveau salua gravement et se retira. Ronquerolles a donc raison, pensa-t-il, nous allons jouer maintenant une partie dchecs. Texte C Marcel Proust, La Prisonnire (1923) Albertine est la compagne du narrateur qui, par jalousie, la surveille constamment. DAlbertine, en revanche, je navais plus

de la gloire impériale, et, dans les circonstances où ils se trouvaient lors de cette union, ils durent naturellement obéir à la vieille politique de leurs familles. Mademoiselle Antoinette de Navarreins épousa donc, belle et pauvre, monsieur le marquis de Langeais, dont le père mourut quelques mois après ce mariage. Au retour des Bourbons, les deux familles reprirent leur rang, leurs charges, leurs dignités à la cour, et rentrèrent dans le mouvement social, en dehors duquel elles s’étaient tenues

de la gloire impériale, et, dans les circonstances où ils se trouvaient lors de cette union, ils durent naturellement obéir à la vieille politique de leurs familles. Mademoiselle Antoinette de Navarreins épousa donc, belle et pauvre, monsieur le marquis de Langeais, dont le père mourut quelques mois après ce mariage. Au retour des Bourbons, les deux familles reprirent leur rang, leurs charges, leurs dignités à la cour, et rentrèrent dans le mouvement social, en dehors duquel elles s'étaient tenues

des sommités du monde aristocratique.Au bal, il y entrevit la comtesse Anastasie de Restaud, avec laquelle il s’empressa de se lier. En se disant cousin de Bauséant, il eut ses entrées chez cette femme.Heureusement, le naïf étudiant sut, grâce au marquis de Montriveau (l’amant de la duchesse de Langeais) que la comtesse de Restaud demeurait rue du Helder, dans la Chaussée-d’Antin.La nuit durant, Eugène vaque à ses occupations et pensées jusqu’à ce qu’il aperçoive un peu de lumière déborder de la chambre

qu'aux gens titrés de longue date. Ce qui n'est pas le cas de Delphine, ex-roturière. Eugène de Rastignac réussit tout de même à la faire admettre au bal d'adieu de la vicomtesse qui quitte Paris par dépit amoureux, après avoir été abandonnée par le marquis d'Ajuda-Pinto. Delphine ne poursuit qu'un seul but : appartenir au faubourg Saint-Germain. Et elle y parviendra. Elle est présente dans : Illusions perdues, Melmoth réconcilié, le Bal de Sceaux, la Maison Nucingen, Splendeurs et misères des courtisanes

lui, mais sœur Thérèse refuse de trahir ses vœux et interrompt leur entretien, au comble de l’émotion. CHAPITRE 2 – L’AMOUR DANS LA PAROISSE DE SAINT-THOMAS-D’AQUIN Un retour dans le passé retrace l’histoire qui a uni la duchesse de Langeais au marquis de Montriveau. Dans le milieu aristocratique du faubourg Saint-Germain, la duchesse, mariée, jouit d’une entière liberté et aime régner en société. Lorsque surgit Armand de Montriveau, homme honnête tout juste rentré de voyage, elle décide par coquetterie