Marquise Cibo

Texte 4 : Les liaisons dangereuses, lettre 141 ; du début à « adieu tout simplement... » La Marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont. ___Mon Dieu ! Vicomte, que vous me gênez par votre obstination ! Que vous importe mon silence ? croyez-vous, si je le garde, que ce soit faute de raisons pour me défendre. Ah ! plût à Dieu ! Mais non, c'est seulement qu'il m'en coûte de vous les dire. ___Parlez-moi vrai ; vous faites-vous illusion à vous-même, ou cherchez-vous à me tromper ? la différence

personne qu`elle vise puisse s`identifier mieux à la situation. On peut observer aussi qu`il y a un fort lien avec la réalité, fait remarqué par les syntagmes << de ma connaissance >> , << comme vous >>. Par cette histoire, la marquise de Merteuil reproche indirectement à son ami, le vicomte de Valmont, qu`il est un lâche qui n`a pas le courage de rompre la relation avec la femme << qui lui faisait peu d`honneur >>. De plus, il se défend toujours et se déclare irresponsable

présenté comme reproduisant des lettres réelles « recueillies dans une société, et publiées pour l’instruction de quelques autres ». Dans cet ouvrage Laclos dénonce le danger de certaines relations et le libertinage. Le plan machiavélique que la Marquise de Merteuil a prévu pour se venger de Gercourt se met en place. Elle a décidé de séduire Prévan mais le Vicomte de Valmont la met en garde. Dans la lettre 81, elle lui répond et le rassure et dans cet extrait, elle le lui explique sa formation.

avancer l’histoire et celui-ci est dit polyphonique : chaque personnage raconte l’histoire et est un narrateur différent des autres. Nous étudierons un extrait de la lettre XLIV, qui est la suite de la correspondance entre le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil. Dans cette lettre, Valmont raconte à Merteuil qu’il a réussit à faire céder la Présidente de Tourvel qu’il cherchait à séduire depuis le début de leur correspondance. Cet extrait met en avant la technique employée par le libertin Valmont

L’œuvre original est le roman épistolaire de Charles de La Clos. Ce roman sous forme de lettres est déjà particulier car l'absence de narrateur nous permet tour à tour d'avoir le point de vue de chaque protagoniste sur un même sujet. Résumé : La marquise de Merteuil demande à son ancien amant, le vicomte de Valmont, de séduire la très jeune fille de sa cousine, Madame de Volanges. Elle veut ainsi se venger d'un autre ancien amant à qui on a promis en mariage la jeune Cécile de Volanges. Au début

des lettres secondaires qui racontent les escapades de la Marquise de Merteuil avec son Chevalier ou Danceny. Il reste donc à déterminer quel est le facteur clé qui a donné sa qualité narrative supérieure au roman de Laclos. Au premier regard, il est facile de déclamer que ce ne peut qu’être la caractérisation des personnages, attentive et astucieuse, a rendre Les Liaisons Dangereuses un roman de succès : de Cécile de Volanges à la Marquise de Merteuil et de Danceny et à la Présidente de Tourvel

dangereuses de Laclos est un roman épistolaire entre un groupe d'aristocrate dont le Vicomte et la Marquise de Merteuil, des libertins et des anciens amants. Dans ce roman, Laclos dénonce l'immortalité du libertinage, les jeux cyniques de séduction, les perversités du milieu privilégié se faisant un loisir de jouer avec les sentiments des autres. B) Situation du passage de l'œuvre : La Marquise de Merteuil qui passe pour une vertueuse dévote a passé un marché avec son ancien amant : s'il parvient

d’esprit. Au XVIIIe siècle le libertin sera celui qui s’adonne aux plaisirs charnels et il est appelé libertin de mœurs, pour inclure cette facette dans mon anthologie, j’ai choisi de mettre la deuxième lettre des Liaisons dangereuses dans laquelle la marquise de Merteuil écrit à son ancien amant, le vicomte de Valmont, afin de lui proposer une mission très particulière. En effet, la libertine souhaite que le vicomte séduise la future femme de son ancien amant, le comte de Gercourt, afin que ce dernier

est forcément un libertin d'esprit puisque cette course effrénée pour la recherche du plaisir ne se fait pas dans le respect de la morale judéo-chrétienne. De plus, la femme occupe une place très particulière dans ce roman épistolaire, en effet, la Marquise de Merteuil n'est pas seulement une spectatrice passive de la comédie humaine, elle en est une actrice brillante. Enfin, ce rejet de la religion et la primauté de la raison sur la religion n'est pas sans rappeler le courant humaniste, nous pouvons

historiques : « …au bal et au festin royal qui se faisaient au Louvres. » (l.6). On retrouve dans l’extrait des Liaisons dangereuses l’univers de la noblesse à travers le titre du personnage principal :« la Marquise de Merteuil ». Mais il s’agit ici d’un autre siècle et donc d’autres mœurs puisque la Marquise développe une morale pervertie, presque l’exacte opposée de celle de la Princesse de Clèves, à savoir l’art de la dissimulation au service du libertinage :«Je n’avais pas quinze ans, je possédais déjà