Mars Roucher

Moi, un noir (France, 1958) de Jean Rouch Moi, un noir se pose comme un film marquant de la fin des années cinquante et du cinéma en général ; il remporte, d’ailleurs, le Prix Delluc en 1959. Poursuivant le travail de Robert Flaherty, le père du documentaire, Jean Rouch quitte ici le domaine de l’ethnologie traditionnelle et nous propose un documentaire fictionnel dans lequel il libère la parole africaine : Des personnages locaux racontent, pour la première fois, leur vie quotidienne, étouffante

connaître les réactions des esquimaux. On le voit comme le précurseur de l’anthropologie et l’observation participante. Jean Rouch ainsi que Luc de Heusch (anthropologue belge) on tous deux salué le film de Flaherty en raison de sa démarche anthropologique. « Nanook est pour moi le film qu’il faut montré à tous les étudiants en cinéma, à la bonne vitesse et avec le bon cadrage » (Jean Rouch). Projection Style documentaire : nous avons déjà vu des films des frères Lumière (certains films coloniaux). Quelle

doit venir » et assume son film en tant qu'oeuvre de fiction Participation : Le réalisateur fait réagir son environnement En france on observe une variante de cinéma Direct appelée le Cinéma Vérité avec des films comme Chronique d'un été de Jean Rouch et Edgar MORIN, ce terme s'inspire des journaux d'actualité de Dziga Vertov « Kino Pavda ». Vertov à eu une influence durable et évolutive sur le Cinéma dans son ensemble, d'ailleurs en 68 GODART montera le groupe à son nom. Le Cinéma vérité n'est

Jean Rouch est un réalisateur de cinéma et ethnologue français. Il est un des premier à pratiquer le cinéma direct, ce qui le rendra et le fera rester célèbre jusqu’à aujourd’hui. Il a réalisé de nombreux films ethnographiques sur les peuples africains et leurs coutumes, étant un des premiers anthropologues français à s’intéresser aux migrants, à la ville et au sous-prolétariat d’Afrique. Une de ses particularités est qu’il ne voyait aucune frontière entre l’ethnologie du secteur traditionnel et

qu’il n’est pas corrompu par le système hollywoodien. Mais Leacock a bossé avec Flaherty et a dit qu’il était très fantaisiste, qu’il était hors des réalités et des coûts de production, du système de finance,… Le film a eu plusieurs lectures. Jean Rouch pense que ce film doit être montré à tout le monde, il admire la démarche de Flaherty. Cette démarche a aussi été admirée pour son regard contemplatif sur les esquimaux. Cependant, il est loin d’être contemplatif puisqu’il montre une réalité créée

York Sun écrit par John Grierson, qui travaillera plus tard avec Flaherty. C'est lui qui établit le premier le principe de fréquentation et complicité avec les filmés qui sera cher, plus tard, au cinéma direct, méthode largement utilisée par Jean Rouch dans ses films. Il est considéré aussi comme le fondateur de la docufiction (Moana, 1926), une pratique utilisée, d’une façon plus ou moins intense, dans tous ses films depuis Nanouk l'Esquimau. biographie: Né d'une famille issue de l'émigration

Dziga Vertov, comme l'un des pères du film documentaire et du docufiction, C'est lui qui établit le premier le principe de fréquentation et complicité avec les filmés qui sera cher, plus tard, au cinéma direct, méthode largement utilisée par Jean Rouch dans ses films À la fin du tournage d'un premier documentaire, le réalisateur Robert Flaherty perdit toutes les pellicules dans un incendie. Il décida de retourner dans la baie d'Hudson pour tourner de nouveau, mais cette fois, il développait ses

documentaire Chronique d’un été réalisé par Edgard Morin et Jean Rouch Cinéma Vérité. Le terme est utilisé pour la première fois en 1960 par Edgar Morin, sociologue français, à propos du film qu’il réalise avec Jean Rouch ; Chronique d’un été. A cette époque, grâce aux progrès techniques (16mm, Nagra, etc), il est pour la première fois possible d’enregistrer aussi bien les images que le son en extérieur et au même moment. Morin et Rouch profitent de cela pour réaliser ce film en plein Paris, en

INTRO Jean Rouch découvre l’Afrique en 1941. Il a 24 ans, il est ingénieur, il vient diriger un chantier au Niger. C’est le début d’une passion qui ne le quittera plus. Comment le jeune ingénieur est-il devenu ethnologue – et fou amoureux du continent noir ? En 1946, il entreprend son deuxième grand voyage et descend le fleuve Niger en pirogue, de la source jusqu’à l’embouchure. Dans les villages, il interroge les habitants pour connaître leur mode de vie. Et il les filme. Un banal incident

Moi, un noir. – 1958, 70 mn. Il s’agit du film le plus célèbre de Jean Rouch, celui qui lui a permis un accès à un public plus large. Il s’agit de l’histoire de trois jeunes nigériens qui viennent tenter leur chance à Treichville, quartier populaire d’Abidjan. Ici, le récit de la vie de ces trois jeunes donne l’occasion d’un formidable document, d’un portrait d’Abidjan et plus largement des africains. (Disponible en VHS et DVD) Admirateur de Robert Flaherty (Nanouk l’esquimau), il s’impose rapide-