Martereau Nathalie Sarraute

auteur, voire pour chaque livre. II. Le Nouveau Roman L'expression « Nouveau Roman » est due à Émile Henriot qui l'employa dans un article du Monde, le 22 mai 1957, pour rendre compte de La Jalousie d'Alain Robbe-Grillet et de Tropismes de Nathalie Sarraute. Pour l'essentiel, les « Nouveaux Romanciers » contestent le roman de type balzacien : ils sont en cela influencés par certains romanciers étrangers (Kafka, Virginia Woolf), mais l'influence de Stendhal et de Flaubert est aussi notable, ainsi

zéro Objet d’étude : le théâtre : texte et représentation Séries générales (L, ES, S) Corpus de textes : 1. – J. Genet, Les Bonnes, extrait de l’Acte IV, scène 3 (1647) 2. – S. Beckett, Oh ! les beaux jours, début de l’acte premier (1963) 3. – N. Sarraute, Pour un oui ou pour un non, (1982) 4. V. Novarina, L’Atelier volant (1989) Question (4 points) 1- Quelles particularités présente l’écriture théâtrale de chaque texte ? Vous relèverez au moins une particularité pour chacun des textes. (2 points)

Alors, tu vas vraiment faire ça? “Evoquer tes souvenirs d’enfance”1 . Qui parle? Est-ce la voix de Nathalie Sarraute, ou celle de son double qui, par ses mises en garde, ses scrupules, ses interrogations, l’aide à faire surgir “quelques moments, quelques mouvements encore intacts, assez forts pour se dégager de cette couche protectrice qui les conserve, des ces épaisseurs (…) ouatés qui se défont et disparaissent avec l’enfance”? Cet incipit singulier met l’accent sur un élément, voire une

Nous allons étudier un extrait de Nathalie Sarraute. Ce texte est intitulé « Tropismes » et a été écrit en 1957 au 20e siècle. Ce texte est un texte indépendant en évoquant des personnages pris surle vif dans des scènes de la vie quotidienne. Il nous raconte alors le quotidien de « femmes » allant dans des « thés ». Ce quotidien extrêmement ennuyeux…Nathalie Sarraute (Nathalie Tcherniak) est néeen juillet 1900 en Russie (à Ivanovo). Tropismes paraît en 1939, après avoir été refusé par Gallimard et

Une conversation habituelle passe par des mots d’apparence anodine, mais qui deviennent rapidement des lieux où foisonnent des sens obscurs et disparates et où les non-dits et non-compris se mélangent. C’est ce que semble exposer la pièce de Nathalie Sarraute, Pour un oui ou pour un non, dont déjà le titre peut annoncer cette facette de la discussion, lieu oral du langage où les mots se placent comme des entités qui selon leur contexte syntaxique, leur environnement silencieux ou verbal, l’intention

orpus : Du coté de chez Swann, à la rechercher du temps perdu, 1913, Marcel Proust. François Mauriac, Le Sagouin, 1951. Nathalie Sarraute, Le Planétarium, 1959. Question de corpus : Quelle image du rapport entre la mère et son enfant est donné dans les textes de corpus ? Dans les trois textes de ce corpus, nous pouvons voir différentes relations entre la mère et son enfant. Le rapport entre la mère et son enfant est parfois fusionnel ou au contraire ne pas l'être du tout, comme on peut

1885, ainsi que Madame Bovary, écrit par un auteur réaliste : Gustave Flaubert, parru en 1857. Ce corpus propose également deux extraits issus du Nouveau Roman : La Modification de Michel Butor, parru en 1957 ainsi que Le Planétarium, écrit par Nathalie Sarraute en 1959. Il s'agira, dans un premier temps, d'étudier la représentation du mariage pour chacun des personnages principaux des textes de ce corpus. Dans un second temps, nous étudirons les moyens par lesquels le narrateur de chaque extrait

récit autobiographique de Nathalie Sarraute, Enfance, est paru en 1983, il fait davantage appel à la métaphore poétique qu'à la chronologie, tout en jouant ainsi subtilement avec la mémoire. Faisant éclore les souvenirs en les reliant aux images et sensations affectives qu'ils suscitent encore. Le récit se présente comme une reconquête difficile du temps par le double jeu de la mémoire et de l’écriture. Ce qui fait l’originalité de l’œuvre est que Nathalie Sarraute nous engage à participer à

Nathalie Sarraute y raconte, sous la forme d'un dialogue avec elle-même, ses souvenirs d'enfance. Cette période est déchirée entre ses parents, divorcés, et entre la Russie et la France. Sarraute essaye d'être aussi sincère que possible, et cette œuvre s'avère une sorte d'introspection où elle s'interroge sur la véritable nature de sa mère, froide et distante, et qui finit par l'abandonner à son père vers l'âge de neuf ans. Toutefois, vers la fin du livre, elle explique comment elle parvient à renouer

II Silence A. Les « tropismes » de Sarraute Pour Nathalie Sarraute, l'écriture doit se consacrer au « non-dits », aux conventions langagières qui dissimulent des « sous-conversations », et bien souvent, des sentiments destructeurs, néfastes pour autrui, que l'on cache car il n'est pas bon de les afficher dans le monde de la bourgeoisie. Elle appelle ces non dits des tropismes. Chez Sarraute, les tropismes, renvoient à des mouvements intérieurs presque infimes dus à des causes extérieures telles