Mary Wollstonecraft

guide l'imagination du lecteur de façon à ce qu'il puisse lui-même retrouver les différents composants du récit. La défense de la micronouvelle comme genre à part entière a déjà été prise, aux États-Unis notamment, par des critiques littéraires comme Mary Louise Pratt et Gitte Mose. En France, par la revue interuniversitaire French Fixxion et, en particulier, par le Pr. Irène Langlet. Le terme micronouvelle est parfois employé, dans un sens large, comme synonyme de nouvelle brève, ce qui peut être source

Des récits de voyage, les écrits des abolitionnistes européens et de rares témoignages d'esclaves publiés (La Véridique Histoire par lui-même d'Olaudah Equiano, Londres, 1789, réédition par les Éditions caribéennes en 1987 ; La Véritable Histoire de Mary Prince, esclave antillaise racontée par elle-même, Londres, 1831, rééditée par Albin Michel, 2000) infirment les écrits lénifiants de Snelgrave. La lecture du Code noir met en évidence la déshumanisation dont étaient victimes les esclaves. Les travaux

contrerévolution, Edmund Burke, auteur des Réflexions sur la Révolution française (1790) ; la pensée est riche d'œuvres de poètes, comme Samuel Taylor Coleridge ou Robert Burns, de philosophes comme William Godwin et sa compagne, la féministe Mary Wollstonecraft, qui revendique les « droits de la femme ». Pitt s'effraye de l'épidémie révolutionnaire. Des poursuites de plus en plus dures sont engagées contre les jacobins, l'habeas corpus est régulièrement suspendu à partir de 1795, le droit de réunion

livre d'Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution française, publié dès octobre 1790 à Londres. S'il relève d'abord des polémiques internes à l'Angleterre nées autour de la Révolution, qui sont entretenues par des auteurs aussi importants que Mary Wollstonecraft, Joseph Priestley, Thomas Paine, James Mackintosh ou William Godwin, cet ouvrage trouve un écho considérable en Europe et marque durablement les Français, car il pose deux questions essentielles, qui restent encore en débat. Comment une société

(tensions de 1792, émeutes de 1795 après la suppression du droit de vote des catholiques irlandais, répression de 1798 malgré l'aide française), - la montée du féminisme (publication en 1792 des Revendications des droits de la femme par Mary Wollstonecraft), - le début des mouvements pour l'abolition de l'esclavage (1787 en Angleterre), - l'avènement de la littérature pessimiste (les Romans noirs de M. G. Lewis par exemple), et la naissance du romantisme (Coleridge, Wordsworth...)

have changed literary studies so radically.”[402] The significance of literature for feminism, Roe and Sellers[403] note, also gives a particular place to those writers whose work spans both feminist polemic and fiction or poetry, including Mary Wollstonecraft, Simone de Beauvoir, Adrienne Rich and, pre-eminently, Virginia Woolf. In Roe and Sellers opinion, “if the feminisms of the second half of the twentieth century have found in Woolf one of their most significant forerunners, it is at least

analysis requires an explicit investigation into the public and private gendered workings of power. When is a revolution not so revolutionary? In her sensational late-eighteenth-century publication A Vindication of the Rights of Woman (1792), Mary Wollstonecraft launched a scathing critique of the hidden patriarchal presumptions within French male revolutionaries’ seemingly radical thinking. She spelled out – and chastised both British and French middle-class and aristocratic women for accepting – how