Mascarille

Corneille surtout, et des comédies, mais pas de nouvelles créations. Les recettes ne sont pas mauvaises, pas brillantes non plus. Le 18 novembre 1659, Molière crée sa première pièce parisienne, Les Précieuses Ridicules (3e pièce de Molière qui joue Mascarille), une petite comédie en un acte destinée au départ à être jouée après une tragédie, satire du snobisme et des jargons de l’époque, qui remporte un grand succès populaire et commercial et crée un effet de mode : le sujet est copié et repris. Molière

paternelle : l'intrigue, annon¬cée par le titre, se réduit à un débat autour cette pièce controversée. Comme dans un jeu de miroirs, Molière renvoie à deux de ses pièces, l'École des femmes et Les Précieuses ridicules en évoquant « nos marquis de Mascarille . Allusion est faite également à la représentation de L'École des femmes. Durant plu¬sieurs représentations un certain Plapisson haussait les épaules en disant tout haut : «Ris donc, parterre ! » Molière met en scène des spectateurs de sa première

père de Magdelon et oncle de Cathos, décide de les marier à deux prétendants, La Grange et Du Croisy, mais ces dernières les ridiculiseront de telle façon que ceux-ci voudront se venger de ces « précieuses ». Entre alors en scène un jeune homme, Mascarille, se prétendant homme du monde fréquentant les meilleurs cercles, qui tombera amoureux de Magdelon. Vient ensuite un second homme, Jodelet, dont Cathos s'amourachera. On découvre ensuite que ces deux hommes sont des imposteurs, soit les valets des

mauvaise humeur. 8. Remarque moqueuse : en homme de bonne compagnie, puisqu'il s'offre lui-même en spectacle au public..9. Fait allusion au prix payé par les spectateurs assis aux places « sur le théâtre », et par ceux qui sont debout, au parterre.10. Mascarille : ce valet, dans Les Précieuses ridicules, singeait les marquis, ainsi ridiculisés par Molière.   Texte B - Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac.  [Le premier acte est intitulé : « Une représentation à l'Hôtel de Bourgogne ». La didascalie initiale

Eh, morbleu ! Messieurs, taisez-vous, quand Dieu ne vous a pas donné la connaissance d’une chose ; n’apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler, et songez qu’en ne disant mot, on croira peut-être que vous êtes d’habiles gens. 10 Mascarille : ce valet, dans Les Précieuses ridicules, singeait les marquis, ainsi ridiculisés par Molière Bac 2009 – Série S – Français – Métropole www.sujetdebac.fr TEXTE B – Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac Le premier acte est intitulé : « Une

laisse à penser si, quand nous disons quelque chose le parterre ose nous contredire ! Pour moi, j’y suis fort exact ; et quand j’ai promis à quelque poète, je crie toujours : « Voilà qui est beau ! » devant que les chandelles soient allumées. » ( Mascarille, marquis, valet de La Grange) Ici, Molière dénonce l’hypocrisie des marquis qui adulent des pièces hypocritement et aussi les auteurs qui démarchent pour obtenir du succès sans se soucier de l’effet que leur pièce produit sur le spectateurs.

ne pas lasser le lecteur et surtout le spectateur puisque ne l’oublions pas, un texte du pièce de théâtre est avant tout écrit pour la scène, pour être représenter. En effet, Molière est auteur et acteur : il à notamment représenté par exemple Mascarille dans les Précieuses ridicules ou encore Sganarelle dans Dom Juan. Il connaît donc bien l’importance du discours au théâtre et c’est pour cela qu’il a réussit une mise en scène aboutit de la parole. Cette mise en scène s’exprime par l’art du

contre-temps” (1655) Comédie en cinq actes et en vers Un fils de famille aime une jeune fille qui est esclave. Mais, par inadvertance, il contrecarre toutes les ruses que son valet, Mascarille, trame pour lui donner la belle. Commentaire La pièce est construite autour du seul personnage de Mascarille, valet d’intrigue, habile en inventions mais aussi caractère fier et vite blessé, qui est le meneur de jeu. Elle fut d’abord jouée à Lyon, puis reprise à Paris en 1659. _______________

il est vue par le roi, ce dernier lui accorde une salle : le Petit Bourbon. Les précieuses ridicules y sont jouées en 1658. Molière dirige les acteurs et joue dans ces pièces (contrairement à Racine qui reste en dehors). Molière dans les PR joue Mascarille. Il imprime en 1660. Dans la préface il s’explique : il n’avait pas prévu de la faire éditer « c’est un chose étrange qu’on imprime les choses malgré  eux ». Quelqu'un à regarder le spectacle et a tout retranscrit, mais Molière ne voulais pas de

sa forme, l’astéisme (l’urbanité) s’en éloigne dans ses intentions qui sont toujours aimables et galantes, là où l’antiphrase est agressive et moqueuse. Les Précieuses ridicules de Molière : « Mascarille – Quoi ! toutes deux contre mon cœur, en même temps ! M’attaquer à droite et à gauche ! Ah ! c’est contre le droit des gens ; la partie n’est pas égale ; et je m’en vais crier au meurtre. » (il feint de se plaindre des amabilités et des prévenances