Massacre de Babi Yar

d’Hitler (Entretien entre Antony Beevor et Jonathan Littell, revue Le débat). L’écrivain s’est aussi rendu dans de très nombreuses villes où son héros participe ou assiste aux exactions nazies : Kiev (où il fait relater par son narrateur le massacre de Babi Yar en 1941), Kharkov (où Maximilien Aue décrit les pendaisons), Stalingrad (d’où son personnage doit être évacué pour rejoindre Berlin puis le camp d’Auschwitz). Pour J. Littell les historiens d’aujourd’hui n’ont pas de question plus importante

s’agit de poursuivre devant les tribunaux internationaux tel ou tel responsable pour « crime de génocide ». La question peut aussi relever d’enjeux politiques internationaux, comme en a témoigné récemment la décision du TPY de conférer au (seul) massacre de Srebrenica la qualité de génocide. Le mot paraît seul à même d'attirer l'attention, de frapper les consciences ; d’où une inflation verbale et incontrôlée. Plus que jamais, le terme de génocide est devenu un substantif passe-partout. On invoque

Dans l’esprit d’Hitler, ces derniers étaient d’abord les hommes juifs. «Au début de l’invasion, les Einsatzgruppen avaient mené des actions efficaces et cohérentes, tueries, fusillades, pogroms, représailles, tout cela culminant dans le massacre de Babi Yar où l’on s’était débarrassé de trente-trois mille sept cent soixante et onze Juifs masculins. Puis, dès le mois d’août, Hitler avait demandé d’inclure femmes et enfants, les «vengeurs de l’avenir» dans les exécutions. Cinquante mille Juifs

Dans l’esprit d’Hitler, ces derniers étaient d’abord les hommes juifs. «Au début de l’invasion, les Einsatzgruppen avaient mené des actions efficaces et cohérentes, tueries, fusillades, pogroms, représailles, tout cela culminant dans le massacre de Babi Yar où l’on s’était débarrassé de trente-trois mille sept cent soixante et onze Juifs masculins. Puis, dès le mois d’août, Hitler avait demandé d’inclure femmes et enfants, les «vengeurs de l’avenir» dans les exécutions. Cinquante mille Juifs

....................................... 42 Une famille juive française (2) : de la déportation à Auschwitz .............................................................................................................................. 42 Le massacre de Babi Yar ............................................................................................................................................................................................................................... 43 45 45 46

coloniales * Technique de mise à mort en série : L’invention de la guillotine par les révolutionnaires français est une technique de mise à mort en série, elle est considérée comme un progrès car elle accélère la mort des condamnés. (EX du massacre de BABI-YAR, pendant trois jours et trois nuits, des juifs ont été exécutés par des soldats allemands). Une nouvelle technique moins couteuse va être utilisée par les allemands, les chambres à gaz (gaz du Zyklon B). les allemands se sont mis à distance

mais qu'ils ne furent pas les seuls, sous prétexte que la télévision ne parle que de ces victimes mais pas des autres ? En outre, pour compléter le camouflage, il fallait, par un nom théologique : "Holocauste", donner un caractère sacrificiel à ces massacres réels, et les insérer en quelque sorte dans le plan divin, comme par exemple la crucifixion de Jésus. Notre livre n'a d'autre objet que de dénoncer ce camouflage idéologique d'une politique, pour empêcher qu'on la confonde avec la grande tradition

société civile » en l’absorbant dans cette entreprise collective. On décrit et analyse les mécanismes qui entraînent les génocides de la Première Guerre mondiale (Arméniens), puis de la Seconde Guerre mondiale (Juifs, Tziganes). La planification des massacres jusqu’à la volonté d’extermination © Éditions Magnard, 2006 Thème 2 Guerres et paix (1914-1946) 35 Extrait du programme et des documents d’accompagnements B. La recherche de la paix De la SDN à l’ONU [Ce sujet d’étude] met l’accent sur