Maurice Grevisse

vient de lui. L'expression est généralement suivie par la correction de l'erreur, si elle n'a pas déjà été exprimée. « Je crois que j'ai dix euros. Au temps pour moi, j'en ai douze. » On trouve la graphie « Au temps pour moi » dans deux livres de Maurice Genevoix sur la Première Guerre mondiale : Sous Verdun (1916), où un capitaine, s'apercevant qu'il a ordonné le feu par erreur, donne le contre-ordre : « Cessez le feu ! Au temps ! Au temps pour moi ! » [7] ; et La boue[8] (1921), où, au cours d'une

comme le fait encore remarquer Brunot, malgré « l’étroitesse de certaines règles inspirées d’une passion excessive pour la symétrie » (p.360), les écrivains ne se sont pas privés de cette liberté. Il n’en demeure pas moins que, à l’exception de Maurice Grevisse, dans Le bon usage (Gembloux: Duculot, 1975, 10e édition), la plupart des grammairiens normatifs récusent cette figure. Article sur l’anacoluthe de Marcel De Grève. Que penses-tu de cette contradiction qui dit

vous perds. 1.3.3. Attribut « L´attribut est le mot ou groupe de mots exprimant la qualité, la nature, l´état, qu´on rapporte, qu´on attribue au sujet ou au complément d´objet par l´intermédiaire d´un verbe » (GOOSSE, Andre, et GREVISSE, Maurice. Le petit Grevisse, Grammaire française, p.45). L´attribut peut être un adjectif ou une locution adjective (exemple : la Terre est vieille), un nom (exemple : elle est un enfant), un mot pris substantivement (exemple : ceci est un à côté), un pronom

dans la compagnie de Jésus. Plusieurs de ses ouvrages sont consacré à la défense des remarques sur la langue française de Vaugelas et à l’éloge du française .Il était lié avec Boileau, la fontaine et Racine dont il corrigeait les pièces. 4. Maurice Grevisse : né le 7/10/1895 et mort le 4/7/1980. C’est un professeur et qui a accédé en 1925 au titre de docteur en philosophie et lette à l université de liège, il rédige une œuvre originale, « le Bon usage » qui paraît en 1936 et deviendra le centre

plus tendre enfance et nos premières années scolaires, nos professeurs nous enseignent les normes du langage français en se référant à l’académie française considérée comme la référence « du bon langage ». Le « bon langage » est comme le dit Maurice Grevisse « le bon usage » de la langue française. Il a d’ailleurs écrit une grammaire descriptive du français, publiée en 1936. Depuis les années 1980, sont apparues de nombreuses interrogations concernant la féminisation des noms de professions

d´exercices; - forme d’organisation: travail collectif, travail par groupes, travail individuel; Bibliographie : ▪ Manual pentru pentru clasa a XI-a, Limba franceză L2, Editura Humanitas; ▪ le dictionnaire Le Petit Robert, 2006; ▪ Maurice, Grevisse, Le bon usage, Paris/Louvain-la-Neuve, Duculot, 1993. ▪ Jeanrenaud, Alfred, Langue française contemporaine, Ed. Polirom, Iaşi, 1996. ▪ Cristofor, Janeta-Ramona, Le français pour tous, lexique, morphologie, syntaxe, Editura Carminis

d’autre but que de mettre fin à cette « invisibilité linguistique des femmes » (A.-M. Houdebine, « Des femmes et de leur nom », p. 40). Déjà, depuis une soixantaine d’années, des grammairiens et des linguistes avaient encouragé la féminisation. Maurice Grevisse dans ses éditions successives du Bon usage reconnait la nécessité de la féminisation. Albert Dauzat, dès 1955 (Le Guide du bon usage, Paris, Delagrave), considère que (p. 99) « Le français veut des féminins, et il en manque pour désigner des

autres - Maurice est un linguiste (célèbre). Maurice est un individu qui appartient donc à la « classe » des linguistes. - Maurice est intelligent. (= propriété) L’intelligence est une caractéristique, une propriété de Maurice. - Maurice est linguiste. « Linguiste » est utilisé comme un étiquette.  Le rôle de l’article : attribuer le mot à un individu, à un être particulier. Indice formel … Pronominalisation de l’attribut Pronominalisation de l’attribut Un N Adj. Maurice est un

éd., 1973, Klincksieck, 2e éd., 1984, p. 339. 3. G. Hasenohr, Introduction à l'ancien français de Guy Renaud de Lage, SEDES,2eéd., 1993. 301. 4. R.Martin, M. Wilmet, Syntexe de /'anrien francs, SOBODI, 1980, 370. 5. A. Goosse, Le Bon Usage de Maurice Grevisse, 12e éd., 1986. L'Information grammaticale n° 68, janvier 1996 53 

va béqueter»[20]. Mais les termes argotiques peuvent également côtoyer une syntaxe châtiée et élaborée, chez Courteline, par exemple. En retour, les termes argotiques s'infiltrent dans la langue commune et l'enrichissent comme nous le rappelle Maurice Grevisse qui, dans sa grammaire le Bon usage, cite comme termes adoptés: «cambrioleur, matois, maquiller, narquois, camoufler...»[21] Les argots sont également distincts, en principe, des jargons, langues techniques à finalités professionnelles, mais