Médiomatriques

ville de Metz s’est construite sur les vestiges de l’antique divodorum Médiomatricorum, autrefois Oppidium du peuple gaulois des Médiomatriques puis cité gallo-romaine prospère durant la Pax Romana. Le non qui désignait Metz durant l’Antiquité est Divodorum Médiomatricorum. Ce nom est compsé Divo (= Divinité) – Duro/Durum (=Forum) et Mediomatricorum (= du peuple Médiomatrique). A la premiere moitié du II siècle apr J C, la cité gallo romaine de Divodorum – Mettis- Metz. C’est l’oppidum de Metz (ville

en en reconnaissant la position stratégique la transformèrent de cité agricole à cité administrative et militaire. Au lendemain de la conquête romaine, Metz, désigné par les Romains par le qualificatif Divodurum Mediomatricorum (« oppidum des Médiomatriques ») est intégré à la Gaule belgique dont la capitale est Durocortorum (Reims). L’importance de la ville était grande ; en 27, elle faisait partie des soixante capitales gauloises. Il faut pourtant attendre le début du iie siècle pour voir apparaître

de torchis ainsi qu’une nécropole à urnes cinéraires12. ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- II L’oppidum des Médiomatriques ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- Le nom du peuple des Médiomatriques, une tribu celtique qui allait donner son nom à Metz, apparaît dans un récit du général romain Jules César13. Cette tribu s’est fixée certainement au iiie siècle av. J.C. sur

 3L'histoire de Verdun plonge ses racines dans l'âge de la pierre taillée ou paléolithique : la présence humaine dans la région date de 300 000 à 400 000 ans. À l'époque celtique, cette région de la Gaule est occupée par le puissant peuple des Médiomatrices, dont la « capitale » est Metz, ou Divodurum13 et, au nord, par les Trévires avec Verdun. Un oppidum celte est situé sur l'éperon rocheux dominant la Meuse, correspondant au quartier actuel de la ville-haute de Verdun, autour de la cathédrale

L'actuelle Lorraine est occupée par les Trévires au nord, les Médiomatriques dans la Basse-Moselle, les Leuques dans la Haute-Moselle, les Lingons à l'extrême sud-ouest2 et les Séquanes à l'extrême sud-est3. b) Antiquité romaine : À partir de -52, ce sont les Romains qui prendront possession de la région. Les peuples gaulois de la région resteront relativement peu impliquées dans la Guerre des Gaules, seuls les Médiomatriques participeront à Bibracte puis enverront 6 000 hommes à Alésia4.

considérables entre les provinces[2].L'ampleur des dossiers est très variable, parfois bien fournis pour un seul pagus ou vicus, leplus souvent réduits à un document ; ils s'échelonnent du début du Ier s. (20 ap. J.-C. : CILXIII 4481, Herapel, chez les Médiomatriques) au milieu du IIIe s. (253 : Bitburg, chez lesTrévires), l'essentiel se plaçant, comme l'ensemble de l'épigraphie des Gaules, aux IIe et IIIe s. Le recensement des vici et des pagi dans les Trois Gaules fait ressortir que la Belgique

des noms de plusieurs villes et villages de la Lorraine, du pays Messin et de l'arrondissement de Thionville. Mém. de la Soc. d'Archéol. lorraine 3e sér. III (1875), 234. 4959. A. GRENIER, Habitations gauloises et villas latines dans la cité des Médiomatriques. Paris, 1906, 198 pp. 4960. M. GROSDIDIER DE MATONS, Devant-les-Ponts ou la saveur des noms du cadastre. Cahiers lorrains IX (1930), 88-90. 4961. M. GROSDIDIER DE MATONS, Le pays de Bitche. Bull. de la Section de Géogr. du Comité des Travaux histor