Ménandre

décorer les vases de façon assez théâtrale. Avant que les beaux-arts ne se transforment définitivement en monde baroque à l’époque hellénistique (cf. les poses du Laocoon et le figurativisme de certaines mosaïques, par exemple). Les comédies de Ménandre vont prolonger et réorienter la comédie. On y trouvera des types d’individus et de comportements qui vont faire l’objet de dérision, dans un monde fort encadré politiquement. Le réalisme est dans la description de vertus désormais impossibles,

– FR20 7 © Cned – Académie en ligne E   des personnages de fanfaron viennent égayer la pièce (soldat, cuisinier, etc.). Ménandre, principal représentant de cette comédie, influencera Corneille et Molière dans leurs propres comédies. La Fontaine le cite à plusieurs reprises dans ses Fables. À Rome, Plaute et Térence poursuivent la veine de Ménandre. Les pièces traduites et mises en scène de ces deux auteurs de comédies remportent un très vif succès auprès des lettrés du XVIIe siècle

– FR20 7 © Cned – Académie en ligne des personnages de fanfaron viennent égayer la pièce (soldat, cuisinier, etc.). E  Ménandre, principal représentant de cette comédie, influencera Corneille et Molière dans leurs propres comédies. La Fontaine le cite à plusieurs reprises dans ses Fables. À Rome, Plaute et Térence poursuivent la veine de Ménandre. Les pièces traduites et mises en scène de ces deux auteurs de comédies remportent un très vif succès auprès des lettrés du XVIIe  siècle

populaire en l’honneur de Dionysos : le cômos (d’où le mot comoedia, chant du cômos). • La comédie est d’abord politique et satirique avec Aristophane (Ve-IVe s. av. J.-C.). Elle se tourne vers la comédie de caractères avec le dramaturge grec Ménandre et la nouvelle comédie (ou Néa : IVe s. av. J.-C.), qui fournit ses rôles et ses situations au théâtre latin, puis, beaucoup plus tard à la comédie d’intrigue du XVIIe siècle. 2 Définitions • Dans la Poétique, Aristote (philosophe grec

confesser que Plaute a un grand avantage sur lui par simplicité qui est dans la plupart des sujets de Plaute. Et c'est sans doute cette simplicité merveilleuse qui a attiré à ce dernier toutes les louanges que les anciens lui ont données. Combien Ménandre était-il encore plus simple, puisque Térence est -4- Edition Théâtre Classique.fr, 2008-2013. obligé de prendre deux comédies de ce poète pour en faire une des siennes ! Et il ne faut point croire que cette règle ne soit fondée que sur

Studi Romani, Roma, 1946, 39 p. (Compte-rendu M. WESTER, R.E.L. 25, 1947 (1948), p. 424-429). 03 Cornélie mère des Gracches, Sempronia. [ 630 CORSIERI (M.), La Commedia Nuova e la donna nell'età ellenistica, Palermo, 1934. 07G comédie nouvelle, Ménandre. [ 631 CORTI (L.), Medea and infanticide. Euripides, Seneca and Corneille, 1984, p. 437 (Diss. City Univ. of New York. Résumé dans DA 45, 1985, 3344 A). 12, 17 infanticide, Médée, mère-épouse. [ 632 COSENTINI (Cristoforo), « Appunti sull'aciio

suivante par la paix d’Antalkidas. À ce moment, Euripide était mort et n’avait pas eu de successeur digne de lui. Aristophane venait de faire jouer son dernier drame, remanié, le Ploutos, et le théâtre comique ne devait retrouver son éclat qu’avec Ménandre. Mais si les grands poètes faisaient défaut, la prose jetait alors un vif éclat avec Lysias, qui écrivait des plaidoyers et en avait même composé un pour Socrate, et Isocrate, qui avait fondé une école de rhétorique. Deux disciples de Socrate, Eschine

suivante par la paix d’Antalkidas. À ce moment, Euripide était mort et n’avait pas eu de successeur digne de lui. Aristophane venait de faire jouer son dernier drame, remanié, le Ploutos, et le théâtre comique ne devait retrouver son éclat qu’avec Ménandre. Mais si les grands poètes faisaient défaut, la prose jetait alors un vif éclat avec Lysias, qui écrivait des plaidoyers et en avait même composé un pour Socrate, et Isocrate, qui avait fondé une école de rhétorique. Deux disciples de Socrate, Eschine

suivante par la paix d’Antalkidas. À ce moment, Euripide était mort et n’avait pas eu de successeur digne de lui. Aristophane venait de faire jouer son dernier drame, remanié, le Ploutos, et le théâtre comique ne devait retrouver son éclat qu’avec Ménandre. Mais si les grands poètes faisaient défaut, la prose jetait alors un vif éclat avec Lysias, qui écrivait des plaidoyers et en avait même composé un pour Socrate, et Isocrate, qui avait fondé une école de rhétorique. Deux disciples de Socrate, Eschine

(iiie siècle acn) Comme la tragédie, la comédie a des origines antiques. Elle s’apparente à la comédie ancienne (le grec Aristophane), qui constitue une satire des personnages importants et de l’actualité, et à la nouvelle comédie (le grec Ménandre – les latins Plaute et Térence) mettant en scène des personnages stéréotypés. ▪ La « Commedia dell’Arte » Ce genre, originaire d’Italie, constitue un mélange de farce, de mime et de pantomime. C’est un théâtre visuel dans lequel les