Merleau Ponty Les Causeries

Merleau-Ponty La photographie absente par Jean-Lou Tournay Né en 1973, Jean-Lou Tournay enseigne la philosophie au lycée d'Issoudun. 2 rue des minimes, 36100 ISSOUDUN, 02.54.03.26.69 jl.tournay@wanadoo.fr Merleau-Ponty n’a jamais véritablement écrit sur la photographie. Une telle absence peut paraître paradoxale chez un penseur qui interrogea tout au long de son oeuvre le problème de la perception (et en particulier celui de la vision), reprenant sans cesse et à nouveaux frais une méditation

Progrès. Tel serait donc le présupposé du sujet : il y a une « voie du Progrès », dans laquelle nos sociétés sont engagées, un mouvement qui exige des efforts de tous. Selon cette perspective, il serait choquant que certains s’y soustraient… Merleau-Ponty, dans L’œil et l’esprit, remarque par exemple que les intellectuels (« philosophes, écrivains ») ont souvent pris parti pour tel ou tel changement présenté comme un « progrès ». Nous savons aussi que les ingénieurs, les chercheurs, les laboratoires

Les causeries de M. Merleau-Ponty « Exercice réfléchi du jugement » (ex rf du jgt) → analyse, critique « Culture philosophique initiale » ( clt phi initiale) → juger Juger : c’est évaluer le degré de responsabilité, mesurer la valeur de vérité d’une chose, mesurer la valeur morale, émettre un jugement de valeur par les apparences ; qui peut engendrer des préjugés (préconçus) : un jugement irréfléchi /jugement avant réflexion. Ex de la valeur de vérité : le professeur qui corrige la copie d’un

IDEE DE PHILOSOPHIE CHEZ MAURICE MERLEAU-PONTY INTRODUCTION GENERALE A LA PHILOSOPHIE PHENOMENOLOGIQUE DE MERLEAU-PONTY Analyse des concepts Par Antoine Welo Okitawato OWANDJALOLA Docteur ès Lettres Université de Genève /Suisse Professeur à l’Enseignement Supérieur et Universitaire en R.D.C. 2004 365 TABLES DES MATIERES PREFACE..................................................................................... 2 AVANT - PROPOS ..................................................

interpréter n’importe comment une œuvre. On ne peut pas faire dire n’importe quoi à n’importe quelle forme, elle garde une base irréductible qui, pour le dire avec Merleau-Ponty, est « une organisation stricte où l'on sent bien que rien n'est arbitraire, même si l'on est hors d'état d'en rendre raison » (Cf le texte extrait de ses Causeries, texte vu en classe). Rendre raison d’une œuvre, c’est bien ce que Eco appelle ici l’interpréter. La notion d’interprétation est donc fondamentale. Je prends les

glissent pas sous le regard à titre d’objets “bien connus”, mais qui au contraire l’arrêtent, l’interrogent, lui communiquent bizarrement leur substance secrète, le mode même de leur matérialité, et, pour ainsi dire, “saignent” devant nous » (Merleau-Ponty, Causeries, p.53). La peinture nous fait voir le monde différemment, oriente et éduque notre regard, dévoile des caractéristiques des objets qui jusque là nous avaient échappées. alors que le romancier ou le poète, eux, nous font prendre conscience

réel d’autant plus qu’elle analysera la même matière concrète et sensible le maximum de fois et par le maximum de points de vue sans jamais pouvoir connaître la vérité absolue comme le prétendait la science classique. Comme l’affirme Merleau-Ponty dans ses Causeries, “l’objectivité absolue et dernière est un rêve”, puisque chaque situation et chaque sujet sont uniques et que la science ne pourra jamais maîtriser toutes les lois de l’univers. Cependant, si la vérité est inscrite dans un espace

Philosophie de l’art - Diderot – Présentation artistique de Diderot, notamment la peinture. Mettre en évidence le contexte de la pensée. On range que la catégorie philosophique l’art. L’essentiel est d’avoir un rapport à l’art pour parler de philosophie de l’art. Introduction Il est né en 1713 et il meurt 1784 . Diderot, n’est pas essentiellement connu pour son intérêt de l’art, et de la peinture, c’est ce qui le singularise. Plus encore

d’instruments de torture. On remarquera que cette tournure n’est pas réservée à la première personne; elle s’étend, en troisième personne, aux métonymies du poète, comme le cœur, et, en seconde personne, à ses destinatrices: on lit par exemple, dans Causerie, "Mon cœur est un palais flétri par la cohue" et "Vous êtes un beau ciel d’automne, clair et rose".*14 On pourrait certes considérer cette identification d’un sujet humain à un lieu ou à un objet comme un simple procédé rhétorique, relevant de la

de forme qui soit sienne. Il cherche alors à imiter le style de Sénèque54. Quand il conçoit le dessein de se peindre, il trouve son accent personnel. Pour l’analyse et pour la confidence il faut s’assouplir et se détendre. Il adopte l’allure de la causerie familière. Il a pris conscience de ce qu’il voulait faire, mais aussi de la manière de le faire. Son style arrive à la perfection dans les Essais de 1588 (Livre III). Montaigne écrit son livre comme il parle 55: « Le langage que j’aime, c’est