Metalepse

Diderot brise la continuité, ce qui représente bien son esprit baroque. En second lieu, Diderot ne cesse de faire des métalepses c'est-à-dire des sauts à travers les différents niveaux narratifs. Plus simplement, c’est lorsque le narrateur s’adresse au narrataire, ou que les différents personnages parlent au lecteur. Voici un schéma explicatif de la métalepse : Ces métalepses créent la confusion chez le lecteur qui se demande si elles ont vraiment leurs places car le récit des amours de Jacques

moustaches en yatagans sont un signifiant. Nous avons affaire à une métalepse (Quelque chose sort du premier niveau de niveau de l’histoire/ la diegese.). Tout ce qui est hors niveau est extra-diegetique ou une extra-diegese. On sort de l’intrigue. Le fantastique est fondé sur la metalepse qui passe de la réalité à l’univers de la réprésentation. Le rôle de l’incipit et de donner un cadre et ici il est dejà marqué par la métalepse. Voire les moustache de plexiglas dans l’affaire tournesol. Le signe

ramène... » (p. 27). Les glissements d'un regard à l'autre, d'une voix à l'autre, vont donc se poursuivre, plongeant dans le roman dans une relativité totale, et multipliant les métalepses (la métalepse étant la possibilité pour l'auteur « d'entrer lui-même dans l'univers de sa fiction » : Gérard Genette, Métalepse, Seuil, coll. Poétique, 2004). Ces glissements permettent de concevoir les personnages selon un système complexe et mouvant, dont la liberté dynamique et antimimétique de Bernard, et

flot ramène... » (p. 27). Les glissements d'un regard à l'autre, d'une voix à l'autre, vont donc se poursuivre, plongeant dans le roman dans une relativité totale, et multipliant les métalepses (la métalepse étant la possibilité pour l'auteur « d'entrer lui-même dans l'univers de sa fiction » : Gérard Genette, Métalepse, Seuil, coll. Poétique, 2004). Ces glissements permettent de concevoir les personnages selon un système complexe et mouvant, dont la liberté dynamique et antimimétique de Bernard, et

a- La Maladie b- La Mort 2. Les thèmes secondaires a- L’exil b- La Révolte II. La narratologie selon Genett 3. Les temps du récit a- L’ordre b- La vitesse 4. Les niveaux a- Les Récits emboités b- La métalepse III. La Narratologie dans la Peste 5. Le mode narratif a- La distance b- Les fonctions du narrateur 6. L’instance narrative a- La voix narrative b- Le temps de la narration I- LA THEMATOLOGIE 1- les thèmes

narration se trouve lié à la diégèse. Cet univers purement littéraire, autant que l'est le narrateur, constitue l'essence même de l'histoire qui sera racontée, ou narrée, par l'instance narrative. • Métalepse (Metalepsis pour l'analyse en anglais) Deux éléments sont nécessaires pour qu'une métalepse puisse s'établir; pour être plus précis, deux diégèses doivent être requises. Soit une instance narrative en train de raconter sa propre histoire avec ses personnages. Un de ses personnages (appartenants

1 Madame Patricia Louette Quatrième cours – lundi 14 février 2022 LGC – littérature – TD de tronc commun L1 – Semestre 2 – groupes L2LM14T04 & L2LM14T05 patricia.louette@orange.fr ______________________ Sommaire ______________________ Tutorat suite ■ Correction du DM • Grille de notation du commentaire composé Repérages sur le texte 3 de Chamisso ■ Dostoïevski (1821-1881) • Biographie • Genèse du Double • Résumé du Double Repérages sur le texte 4 de Dostoïevski

dans le cas de la métalepse narrative). Le récit est donc fait à la 3è personne, de façon impersonnelle. Honoré de Balzac, Alexandre Dumas, Stendhal, Marcel Proust... Le narrateur interne (ce type de récit est appelé également « récit homodiégétique ») Meursault, dans L’Etranger, de Camus. François, dans Le Grand Meaulnes, d’Alain-Fournier. Le narrateur externe, (ce type de récit est appelé également « récit hétérodiégétique ») Nombreux romans à travers les siècles. La métalepse narrative est une

Intradiégétique Prise de parole de l’enseignante Récit emboîté Métadiégétique Histoire de Marguerite Bourgeois 2.4.2 LA MÉTALEPSE Il arrive également que les auteurs utilisent le procédé de la métalepse, qui consiste en la transgression de la frontière entre deux niveaux narratifs en principe étanches, pour brouiller délibérément la frontière entre réalité et fiction. Ainsi la métalepse est-elle une façon de jouer avec les variations de niveaux narratifs pour créer un effet de glissement ou de tromperie

l’intertextualité dans Palimpsestes. Il définira également les termes de diégèse, de métalepse, et étudie le statut du narrateur ainsi que sa relation à l’histoire. Au delà du texte, il se penchera également sur ce qui l’entoure : la présentation du récit, le paratexte… Notion de diégèse : elle est liée à toute acte de narration. C’est « l’univers spatio-temporel désigné par le récit ». Notion de métalepse : pour qu’une métalepse puisse s’établir, deux diégèses doivent être observables. Un des personnages