Meursault Verité Choquante

tradition. De la tradition féconde Sort tout ce qui couvre le monde, Tout ce que le ciel peut bénir. Toute idée, humaine ou divine, Qui prend le passé pour racine A pour feuillage l'avenir. Il rayonne ! il jette sa flamme Sur l'éternelle vérité ! Il la fait resplendir pour l'âme D'une merveilleuse clarté. Il inonde de sa lumière Ville et désert, Louvre et chaumière, Et les plaines et les hauteurs ; À tous d'en haut il la dévoile ; Car la poésie est l'étoile Qui mène à Dieu rois et

de théâtre connaît cependant un nouveau souffle avec le drame romantique qui s'impose durant une décennie de 1830-1840 en revendiquant, comme Victor Hugo dans la Préface de Cromwell en 1827, une esthétique de la sensibilité, de la liberté et de la vérité avec le rejet des règles classiques et de la distinction des genres et des tons, la recherche de la couleur locale avec des sujets empruntés à l'histoire des XVIe-XVIIe siècles et l'utilisation de la prose ou, pour Victor Hugo, de l'alexandrin libéré]

Jefferson, une ville du Mississipi, et met en relief de façon circulaire, la vie de trois personnages aux destinés différentes, que sont Joe Christmas le héros, Lena Grove et le révérend Hightower. La figure de Christmas rappelle étroitement celle de Meursault dans « l’étranger » de Camus, car nous percevons l’existence d’un personnage violent et froid qui met en relief toute l’absurdité d’une société. abandoning a conventional, linear story in order to recount the inner lives and motivations of his characters

pas seulement aux oreilles du prince ». Le rythme des évènements est très rapide et les deux procédés amènent à l’idée d’un mécanisme autonome et sans contrôle. Dans le second, le texte n’émet aucune thèse mais il offre un spectacle suffisamment choquant pour provoquer un décalage entre l’image noble de la guerre (première phrase) et sa réalité. L’ironie amène à la condamnation. c. Il y a donc là des points de rencontre : – les deux textes sont des textes qui utilisent la narration pour convaincre

pas seulement aux oreilles du prince ». Le rythme des évènements est très rapide et les deux procédés amènent à l’idée d’un mécanisme autonome et sans contrôle. Dans le second, le texte n’émet aucune thèse mais il offre un spectacle suffisamment choquant pour provoquer un décalage entre l’image noble de la guerre (première phrase) et sa réalité. L’ironie amène à la condamnation. c. Il y a donc là des points de rencontre : – les deux textes sont des textes qui utilisent la narration pour convaincre

12 Ensuite, il faut distinguer la faute de l’erreur, qui est manquement involontaire à une règle de type logique, ignorance qui s’ignore. C’est ainsi que le mensonge volontaire suppose au contraire la connaissance de la vérité. Le mal a donc des rapports étroits avec la vérité, avec l’intelligence et la lucidité, quand il exprime une transgression volontaire de ce que l’on sait être bon ou vrai. Cette intelligence du mal peut être appelée perversité, le pervers, selon la psychanalyse, étant celui

aux dépens d'autrui. • La malice d'un enfant. - méchanceté (méchant - méchante) : Tendance à faire du mal. Synonyme: cruauté. • Sa méchanceté est sans limites. - mensonge (menteur - menteuse) : Action de tenir des propos contraires à la vérité. • Le mensonge et la tricherie. - mépris (méprisant - méprisante) : Sentiment qui traduit le fait de juger (quelqu'un ou quelque chose) indigne d'estime ou moralement condamnable • écraser quelqu'un de son mépris. - mesquinerie (mesquin - mesquine)

exemple, l’émancipation féminine et féministe au XVIIIe siècle) favorisent ce dialogue que le personnage anime sur des choix possibles qui engagent son destin, le sens des normes et des valeurs d’une société (l’absurdité de la Justice perçue par Meursault), l’appel de l’ailleurs et d’autres civilisations. La séquence 5 propose la lecture d’une seconde œuvre intégrale. Il s’agit d’un roman contemporain : La Mort du roi Tsongor de Laurent Gaudé. Prix Goncourt des lycéens en 2002, cette œuvre s’inspire

exemple, l’émancipation féminine et féministe au XVIIIe siècle) favorisent ce dialogue que le personnage anime sur des choix possibles qui engagent son destin, le sens des normes et des valeurs d’une société (l’absurdité de la Justice perçue par Meursault), l’appel de l’ailleurs et d’autres civilisations. La séquence 5 propose la lecture d’une seconde œuvre intégrale. Il s’agit d’un roman contemporain : La Mort du roi Tsongor de Laurent Gaudé. Prix Goncourt des lycéens en 2002, cette œuvre s’inspire

manifestation et n’aurait d’autre fin que de le révéler, et donc de révéler au philosophe le non-sens sur lequel se fonde toute volonté de vérité. A côté de la philosophie des philosophes, il y aurait une philosophie littéraire, sans philosophes, qui traverse l’ensemble des textes littéraires, indépendamment des auteurs ou des systèmes, qui n’aurait qu’un rapport ironique à la vérité, et qui révélerait un impensé de la philosophie. En dernière instance, écrit Pierre Macherey, tous les textes littéraires auraient