Michel Ange Symbolise Renaissance

attestée dès l’Antiquité. Dans leur volonté de dépasser l’ancienne conception médiévale du peintre comme simple artisan, de donner à la peinture ses lettres de noblesse et de l’élever au rang d’art libéral, les artistes et les critiques de la Renaissance vont la comparer à sa grande rivale : la poésie. Ils s’inspireront de grands auteurs de l’Antiquité, Horace d’une part, et d’autre part Aristote, dont la Poétique venait d’être redécouverte et avait été traduite en Italie en 1549 et en 1551. Reprenant

moderne sera celui, contemporain, qui oppose l’art comme leurre inconscient fortifiant la vie de la chair et l’art comme flambeau sacré et feu divin. Néanmoins, le triangle formé par le sacré, le beau et le sexe retrouve les polémiques que la Renaissance a pu connaître, aussi bien en peinture qu’en poésie. Précisément, le poème de Clément Marot, composé lors de son exil à Ferrare en 1535, et communément appelé « Blason du beau tétin », m’avait évoqué le Diptyque d’Étienne Chevalier, dit de Melun

d’un goût typique de l’art nouveau pour la brillance et les effets de matière. Les artistes concernés se rejoignirent autour d’idéaux communs issus du désir d’abolir la hiérarchie entre les majeurs et les arts dits mineurs dont se découla une renaissance et un renouvellement considérable des arts décoratifs. Les artistes de l’art nouveau prônait un art dans tout et un art pour tous. Ainsi dans le désir d’un art total, aussi bien dans l’architecture extérieure ou la décoration d’intérieure. Le style

et 1541. On pense que Clément VII, qui décida de l’emplacement, voulait marquer les esprits après le terrible sac de Rome de 1527 par les lansquenets de Charles Quint. Et Michel-Ange devait représenter la Chute des anges rebelles et le Jugement dernier. Détail «Le Jugement dernier» Le Christ et la Vierge. 20 Michel-Ange, entre 1535 et 1541 Fresque « Jugement dernier » 1370 × 1220 cm Chapelle Sixtine, Vatican 21 En analysant la fresque on voit en haut de chaque lunette, les anges qui

historique, scientifique. Vasari classe ses biographies dans trois époques distinctes, s’inscrivant à l'intérieur d'un schéma de développement historique cohérent et progressiste : - Le réveil de l'art italien - La maturité - L'apogée (avec Michel-Ange et Raphaël) ; cette dernière partie est construite à partir de sa propre expérience. Il ne prévoit pas de quatrième période. Il relate d’ailleurs, dans la biographie de Raphaël, que certains ont vu dans la mort prématurée de l’artiste la mort de

joies, mais surtout les peines de l’amour »[11]. Bien que nous ne traitions ici que de textes en prose, elle nous semble pertinente, notamment parce qu’elle est sans cesse convoquée par Chessex lui-même dans ses textes autobiographiques. Selon Jean-Michel Maulpoix, « un double mouvement la caractérise, de repli, d’abord, puis d’expansion. Toute élégie formule un deuil qui doit être dépassé »[12]. On peut observer ce mouvement chez Chessex, qui pose explicitement l’expérience du suicide de son père

de chasse. Il s’inscrit par la suite à l’école des Beaux-Arts de Paris en 1811. Ayant échoué au concours du grand prix de Rome, Géricault décide en 1816 de partir pour l’Italie où il est impressionné par les peintres de la Renaissance italienne, particulièrement Michel-Ange ainsi que Pierre Paul Rubens. Il continue à peintre en mettant l’accent sur le mouvement. Ainsi, en 1812, il décide d’envoyer une première œuvre qui fut exposée au Salon de Paris. Cette œuvre est la suivante : « L’officier

génie multidisciplinaire. Figure marquante de la Renaissance avant de devenir un des phares les plus illustres de l'humanité, il vivait de sa science, voyageant de mécène en mécène à travers l'Italie avant de terminer sa vie en France. Telle est en quelques mots l'image que l'on donne généralement de Léonard de Vinci. Ce texte très succinct soulève bien des questions qui portent notamment sur la définition du génie, la période de la ème Renaissance, l'Italie du 16 siècle, la notion de multidisciplinarité

La Renaissance témoigne d’une résurgence allégorique du dieu grec Dionysos sous ses deux facettes : le dieu sage que récupèrent les néoplatoniciens et humanistes comme Marcile Ficin et Pic de la Mirandole pour leur théologie mystique1, et le dieu sauvage à la face grimaçante, associé à l’excès et au démonisme comme le Bacchus de Michel-Ange. L’assimilation du dieu à la figure du diable et la comparaison de ses orgies aux sabbats sont des faits attestés par un bon nombre d’historiens2. C’est cet aspect

 Il y a quatre cents ans exactement, Galileo Galilei, né à Pise en 1564 quelques jours avant la mort de Michel-Ange, professeur de mathématique à l’université de Padoue, fils de Vincenzo Galileo, luthiste, braquait vers le ciel la lunette qu’il venait de construire « sous l’inspiration de la grâce divine ». Ce geste allait révolutionner la connaissance du monde céleste. Dès lors, Galilée s’engagera corps et âme dans le combat pour le nouveau cosmos, pour Copernic contre Aristote et Ptolémée. Ceci