Mille Miglia

que Zadig est un conte au confluent de trois traditions : tout d’abord du conte de fées mis à la mode par Perrault et Mme d’Aulnoy, puis modifié par le goût de l’Orient auquel a contribué le recueil de contes persans, chinois et arabes, intitulé Les Mille et une Nuits, traduit par Galland en 1704. À l’invraisemblance des premiers, se sont ajouté le dépaysement, la sensualité et la cruauté du récit oriental. Ensuite Zadig ressortit au roman picaresque qui rapporte la lente ascension sociale d’un pauvre

Villandon, Charlotte-Rose de Caumont La Force, Catherine Bernard, Jean de Préchac, Fénelon, la licencieuse et originale Henriette-Julie de Castelnau de Murat, la subversive Marie-Catherine d'Aulnoy et Charles Perrault, le plus célèbre de nos jours. Les Mille et une nuits furent redécouvertes au tout début du XVIIIe siècle par Antoine Galland qui les traduit en français en les expurgeant d'élèments (souvent érotiques) qu'il jugeait non essentiels[1]. Ces récits d'origine arabe constituent rapidement un

culturelle. Les exemples sont nombreux et bien connus. La première traduction de Les Mille et une nuits, réalisée par Antoine Galland en français au début du XVIIIè siècle, ainsi que celle postérieure vers l'anglais du même ouvrage par Sir Richard Francis Burton au XIXè siècle, sont devenues certains des plus célèbres et célébrés paradigmes de « traduction orientaliste », pour reprendre la terminologie saïdienne. Les mille et une nuits de Galland et de Burton – appellation populaire à travers laquelle

une place importante dans Zadig. Bien que Voltaire ne soit pas le premier à utiliser l’Orient dans ses écrits, c’est un thème encore peu fréquent et donc original. Il est aussi apprécié par les lecteurs. En effet, en 1704 lorsque Galland traduit Les Mille et Une Nuits, il connaît un grand succès, de même pour Montesquieu qui publie Les Lettres Persanes en 1721. D’une part, le nom des lieux et des personnages ont une consonance arabe comme Zadig ou Missouf. D’autre part, les actions se déroulent en Arabie :

l'amour idéal se situe sur le plan de l'imaginaire). L'introduction de la sensualité et parfois même d'une certaine crudité participe de la même manoeuvre. Nous sommes en effet bien loin de l'amour quasiment asexué de "Cendrillon" ou des "Contes des mille et une nuits".

voyages, qui regroupe divers récits publiés au 18ème siècle. Chateaubriand voyage en 1811 en Orient pour "aller chercher des images", qu’il rapporte dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem. Mais c’est surtout la traduction française des Contes des mille et une nuits par Galland, de 1704 à 1717, qui déclenche la rêverie liée à l’exotisme. La fascination pour l’Orient se traduit dans la société française par l’émerveillement d’un exotisme fabuleux, qui prête au dépaysement et à la rêverie : il y

Interview Vingt milles lieues sous les mers -« Bonjour monsieur. Comment vous appelez-vous? » J'avais hâte de rencontrer un des héros de Jules Verne. » -« Bonjour, je m'appelle Ned Land et, en effet, je suis l'un des héros de Jules Verne. » -« Quel est votre rôle ? » -« Je suis harponneur.» -« Qu'avez-vous fait de particulier Ned Land ? » -« Après avoir voulu harponner le monstre qui s'approchait du bateau, celui-ci frappa dans la coque et je me suis retrouvé éjecté à la mer. »

Cavour. Après avoir pris la Sicile, Garibaldi marche sur Naples, ce qui alerte le Piémont-Sardaigne, car c’est un personnage imprévisible. Il se rallie contre toute attente à Victor-Emmanuel II, pour permettre l’unification italienne. (expédition des mille) ------------------------------------------------- En 1861, Victor-Emmanuel II est proclamé roi d’Italie, bien que les Etats pontificaux manque toujours. 3) En 1866, la guerre est déclarée. L’Italie vient s’allier à la Prusse afin de conquérir

Constantinople, la ville sainte et la transforme en Byzance. Cette puissance des empires Perse et Ottoman fascine la France, donnant naissance au courant orientaliste dans tous les domaines artistiques. Galland introduit la mode en traduisant en 1711 « Les mille et une nuits » bien vite reprise par les philosophes des Lumières pour faire passer leurs idées comme Voltaire dans « Zadig » par exemple. D’Holbach, un des rédacteurs de l’Encyclopédie de d’Alembert et de Diderot semble se situer pleinement dans

Sagesse Humaine Memnon ou la sagesse humaine (1749) Auteur : François-Marie Arouet dit Voltaire (1694-1778) Genre : conte philosophie, apologue Mouvement : Les Lumières Contexte : colonisation et mode de l'orientalisme, du conte oriental → « Mille et une nuits » = grand succès. Question des philosophes des Lumières : Quelle est la place de l'Homme dans le monde ? Voltaire évoque dans « Micromégas » : l'infiniment grand et l'infiniment petit, dans « Memnon » : il reprend cette question avec l'orient