Milly Ou La Terre Natale

Analyse Littéraire Milly, ou la Terre natale Léo J. Perrin 

les années encore difficiles qui suivirent, ses parents vécurent confinés dans cette terre obscure de Milly que le poète a chantée et décrite dans l'Harmonie intitulée : Milly, ou la terre natale. Il passa là avec ses soeurs une longue et innocente enfance, libre, rustique, sous les yeux d'une mère aussi distinguée par ses qualités du coeur que par l'esprit. 1797: La famille de Lamartine s'établit à Milly. Il va jusqu'à l'âge de onze ans à l'école de Bussières suivre l'enseignement donné par

C’est ce que nous allons pouvoir étudier à travers les textes de ce corpus avec premièrement, « Milly ou la terre natale » d’Alphonse de Lamartine  publié en 1830 dans Harmonies poétiques et religieuses, ensuite, « Aux Feuillantines » de Victor Hugo publié en 1857 dans Les Contemplations et enfin, un poème plus récent, publié en 2001 par Yves Bonnefoy dans son recueil Les Planches courtes, « La Maison natale ». Nous nous demanderons ici quels sentiments du poète la maison d’enfance permet-elle d’exprimer

théâtres, des discours politique et de la poésie. b) Il a regroupe ses textes poétiques en deux recueils. -1820 : Méditations poétiques : (qui comprend notamment « Le lac ») -1830 : Harmonies poétiques et religieuses (qui comprend notamment « Milly ou la terre natale ») I I I- Le mouvement littéraire dans lequel il s’inscrit : Le romantisme a) Epoque : Première moitie du 19 e siècle. b) Auteurs et artistes : Auteurs : Chateaubriand, Victor Hugo, Alfred de Musset, Alfred de Vigny. Artistes : Le

poète cherche à dénigrer sa terre natale. En effet, la dévalorisation (apparente) du paysage mâconnais (près de Mâcon) se traduit au moins de trois manières : Le paysage est assimile a une au vers 1 ; cette métaphore (attention c’est une métaphore pas une comparaison ; une comparaison aurait pris la forme suivante :>) donne une image négative de Milly, et le présente quasiment comme un lieu maudit. ●Les termes de négations apparaissent souvent dans l’évocation de Milly : - mis en valeur au début

du matin et du soir VII. Hymne à la douleur VIII. Jehovah, ou l'idée de Dieu IX. Le Chêne X. L’Humanité XI. L’Idée de Dieu XII. Souvenir d’enfance, ou la Vie cachée XIII. Désir Livre Troisième I. Encore un hymne II. Milly ou la terre natale III. Le Cri de l'Âme IV. Le Retour V. Hymne au Christ VI. Épître à M. Sainte-Beuve, ou Conversation VII. Le Tombeau d’une mère VIII. Le Génie dans l’obscurité IX. Pourquoi mon âme est-elle triste? X. La Retraite XI. Cantate

gained lots of money and now return to his hometown, remembering the past. Texte A : Alphonse de Lamartine, « Milly ou la terre natale », Harmonies poétiques et religieuses, 1830. Texte B : Victor Hugo, « Aux Feuillantines », Les Contemplations, 1857. Texte C : Yves Bonnefoy, « La Maison natale », Les Planches courbes, 2001. Texte A : Alphonse de Lamartine, « Milly ou la terre natale », Harmonies poétiques et religieuses, 1830. Voilà le banc rustique où s’asseyait mon père, La salle où

personnalise et la compare à un dieu sinistre. Les deux mondes font partie intégrante l‘un de l’autre. En effet, en plus de donner une fonction symbolique aux objets du monde réel, le poète, à l’image de Lamartine lorsqu’il écrit, dans son poème Milly ou la terre natale, « Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? ». En attribuant aux objets des qualités psychologiques, il fait accéder le monde sensible à une autre dimension, celle de l’imaginaire, il enchante le monde en nous donnant à voir, sous le voile

accomplie l'année précédente avec son amie et demande au Lac de conserver dans son éternité la trace éphémère de leur extase. La Vigne et la Maison est un poème publié 37 ans après les Méditations. En 1857 alors qu'il s'était rendu à Milly pour assister aux vendanges, il improvisa, en marge d'un vieux Pétrarque, la Vigne et la Maison. Par la profondeur émouvante de l'accent, et par l'admirable variété du rythme, c'est son chef d'oeuvre lyrique. La mélancolie du poète, chargée des

(France) (1790-1869) [pic] Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont commentées (surtout ‘’Méditations poétiques’’). Bonne lecture ! Il est né à Mâcon. Il vécut ses dix premières années en petit campagnard, dans le village de Milly, près de Mâcon, où son père, échappé aux cachots de la Terreur, exploitait le maigre domaine familial. Au charme de la nature s’ajoutait la douce influence de ses soeurs et surtout de sa mère qui, très pieuse, lui donna une éducation catholique, et