Mimésis Aristote

ne constitue qu'une première étape vers le désir de perfectionnement moral propre à l'esprit, c'est-à-dire cette soif d'absolu que manifeste le goût artistique. C321. Pour Aristote, l'auteur de la tragédie ne se contente pas de nous faire les émotions du héros mais il incite aussi le spectateur à l'imitation active (mimèsis) du comportement du héros. Ce n'est donc pas par narcissisme que nous goûtons l'oeuvre d'art, mais, au contraire parce qu'elles développent en nous le sens des valeurs morales

réalisé par le menuisier et, enfin, le lit représenté par le peintre. L'idée du lit est la plus réelle, c'est vers elle que le menuisier tourne ses regards pour réaliser un lit concret et particulier. Le lit que représente le peintre est l'imitation (mimèsis) du lit du menuisier et, à ce titre, il est éloigné de la réalité et de la vérité, puisqu'il est l'image d'une image. Ce double irréel ne représente pas « ce qui est tel qu'il est » mais « ce qui paraît tel qu'il paraît » (La République). Le peintre

Une œuvre littéraire= du faux. Mimésis (Aristote), illusion de réel (réalisme) mais une pure construction. Le théâtre : intensifie le pb. Double énonciation qui caractérise le théâtre. Forme dialoguée qui fait croire à du vrai. En fait, du faux, et de l'organisation. Cf. le passage de la nouvelle à la pièce. Fragmentation et binarité: visée argumentative. b) Comique: une tradition littéraire comique. c) Le tragique. Le genre noble au théâtre (cf. Aristote, La Poétique). Age d'or de la tragédie

des rois, des princes ou des personnages issus de la légende et de l’épopée. La tragédie est un drame, c’est-à-dire une action, une imitation (mimésis) de la vie des hommes sur une scène de théâtre. Il y avait les acteurs d’une part et un chœur d’autre part, lequel commentait, par des chants, l’action qui se déroulait sur la scène. Dans sa Poétique, Aristote (384-322 av. J.-C.) définit ainsi la tragédie : « La tragédie est donc l’imitation d’une action noble, conduite jusqu’à sa fin et ayant une

les hommages rendus au héros vers le culte de Dionysos (dieu des ambiguïtés : mort-vie, homme-femme, du vin et de ses excès, de la folie, de l’étranger, de la vie foisonnante et du théâtre). Cette hypothèse est notamment mentionnée par Hérodote. *Aristote propose quant à lui une autre version dans sa Poétique : la tragédie serait issue d'improvisations, plus précisément des manifestations dithyrambiques, dans lesquelles les fidèles (souvent ivres) forment une ronde endiablée, tournant et chantant

il est difficile de savoir à quoi correspond vraiment le réalisme, certains diront que c'est un mouvement spécifique au XIX° siècle, mais il faut dire que les premières allusions au style réel remontent à la tradition de mimésis ( = imitation de la réalité) évoquée par Aristote au IV° siècle avant J.C. Il est vrai que le XIX° siècle a connu une véritable vague d'oeuvres et d'auteurs réalistes mais il n'en a pas l'exclusivité, puisqu'à n'importe quelle époque, un artiste peut reprendre les procédés

travers l’œuvre de racine. I / La tragédie En France, la tragédie apparait dans la deuxième moitie du 16 ème siècle, au moment ou on découvre les textes antiques. Les règles de la tragédie classique trouvent leur fondement dans la poétique d Aristote qui envisage l’art comme une imitation du réel. La règle essentielle qui induit toutes les autres est celle de la vraisemblance : ce qui se passe sur scène doit sembler vrai au spectateur. De ce principe se déroule la règle des trois unités 

par le rêve ») • Daniel Leuwers, Introduction à la poésie moderne et contemporaine (1998) - Analysant les fondements et les fonctions du langage poétique, Daniel Leuwers s’appuie sur la réflexion de Ricœur qui, après Aristote, établit un lien entre la métaphore et la mimesis, également prises dans une double tension : loin de se réduire à un simple écart formel, à un ornement, la métaphore est en effet « soumission à la réalité et invention fabuleuse, restitution et surélévation », de même que

du vers). Les grands genres littéraires : Théâtre : comédie, tragédie… Roman : nouvelle, conte, autobio… Poésie : sonnet, lyrique… Aristote est le premier a créé des genres littéraires en fonction de qui parle. Personnage : tragédie Auteur : poésie Auteur et personnage : épopée Dès le IVème siècle avant JC, le chef d’œuvre de la tragédie selon Aristote est Œdipe Roi de Sophocle. Les mythes présentés par les trois poètes tragiques grecs (Sophocle, Euripide et Eschyle) sont les fondements

métier, mais aussi au procédé, la ruse, la manière de se conduire, et seulement tardivement " la création d'œuvres". L'art est une activité de création d'œuvres ayant une valeur esthétique. Dans l'Ethique à Nicomaque, VI, 2, 1139b et VI, 4, 1140 a. Aristote dit que "l'art est une disposition à produire ( poièsis) accompagnée de règles ". Produire c'est " amener à l'existence une des choses qui sont susceptibles d'être ou de n'être pas, et dont le principe d'existence réside dans l'artiste". (Développer