Mimésis Aristote

parle de création artistique, parce qu'il y a une oeuvre. Qu'est ce qu'une oeuvre ? En un sens nous pourrions dire que c'est un travail fini qui, comme le dira Aristote, dans la poétique, à propos de la tragédie, forme une unité comme celle du vivant. Un travail est fini, lorsqu'il est achevé dans ses moindres détails nous rappelle Aristote. Mais il est aussi fini lorsqu'il porte en lui sa fin. Lorsqu'il l'exprime parfaitement. Or on peut dire, en un sens, qu'il n'y a aucune création et donc de commencement

de cosmique). Aristote lui oppose le théâtre car pour lui le théâtre est individuel et non global. Brecht, par son théâtre épique, s’essaye au théâtre narratif. Il prend le contrepied d’Aristote en rassemblant les définitions d’épopée et de théâtre. L’épopée est un genre narratif dont l’ampleur est libre (jours, mois, années, siècles…) l’épopée représente la famille, le théâtre une génération. Dans l’épopée, chaque histoire renvoi à d’autres histoires antérieures. Pour Aristote, le théâtre ne peut

imitazione, che son per sè, sì che male in gran parte riman difeso Omero; pur rimane a mio giudicio difeso in alcuna parte, cioè in quella dove l’opposizioni riguardano alcune cose accidentali. (LP XXVIII, 2-7) Évidemment, le Tasse reprend Aristote et la défense soutenue par Plutarque (De audiendis poetis) aux accusation ontologiques et éthiques de Platon aux œuvres de Homère, et de cette façon le poète sauvegarde les parties où l’on aurait pu «desiderare più istoria e men poesia», en y reconnaissant

personne qui permet de la distinguer des autres. Ensemble des traits physiques, psychologiques et moraux d'un personnage. Personne ou personnage considéré dans son individualité, son originalité, ses qualités morales. Les caractères constituent, selon Aristote, un des six éléments de la tragédie, avec le chant, l'élocution, la fable, la pensée et le spectacle. Carnavalisation : Transformation spectaculaire d'un événement par le renversement total des situations habituelles (ex. : costumes et masques de

l’on peut assister à l’émergence du « moi », et à l’intégration de l’Histoire dans l’histoire. Un point commun entre romantisme et réalisme est que l’on observe une forme d’actualité, et donc de modernité. Des trois règles de la rhétorique selon Aristote, Delectare, Movere, Docere (Plaire, Emouvoir, Enseigner), les auteurs réalistes choisissent une conception esthétique selon laquelle le créateur décrit la réalité sans l’idéaliser. Une nouvelle position de l’individu émerge donc, il devient un sujet

Introduction aux grandes théories du théâtre , Jean-Jacques Roubine I. Aristote revisité 1. Aperçus sur la Poétique Les théories théâtrales du XVIIe s. cherchent à aider le dramaturge à répondre aux critères d’Aristote. Foisonnement exégétique à partir d’un texte lacunaire et incohérent. Une dramaturgie du vraisemblable : importance de l’action ; représenter non le réel mais le possible délimité par le vraisemblable et par le nécessaire. Le vraisemblable : l’expérience commune, le plausible

classique (XVII° siècle) - La comédie au XVII° siècle - Le théâtre au XX° siècle Le drame bourgeois Le théâtre existentialiste Le théâtre algérien Analyses de pièces de théâtre selon le genre et l’époque abordés Bibliographie : -ARISTOTE, Poétique, PUF, 1999. -COUPRIE, Alain (1998), Lire la tragédie, Dunod. -RYNGAERT, Jean-Pierre (1999), Introduction à l’analyse du théâtre, Dunod. -DANAN, Joseph, RYNGAERT, Jean-Pierre, Eléments pour une histoire du texte de théâtre, Dunod. -BERTRAND

que le premier degré de l'intelligible. Aristote Le commencement de toutes les sciences, c'est l'étonnement de ce que les choses sont ce qu'elles sont (Métaphysique) En d'autres termes, la philosophie est avant tout un questionnement pour lequel rien ne va de soi. Le philosophe s'étonne au sens où il s'interroge sur tout. Rappelons qu'à l'époque d'Aristote philosophie et sciences se confondaient. La nature ne fait rien en vain.(Métaphysique) Aristote pense que tout a un sens dans la nature,

monde d'objets distincts de la nature. Lorsque Aristote dit que l'art imite la nature, il n'entend pas affirmer que l'artiste copie ou recopie le réel, il ne veut pas dire que l'objet de l'art soir le même que celui de la nature. La mimésis (l’imitation) ne se situe pas au niveau de l'objet mais au niveau du processus créateur lui-même. L'artiste, comme la nature, est un démiurge, un créateur, créant des formes, il informe la matière. La nature, dit Aristote, tend à réaliser des formes (eidos) dans une

sur le théâtre DEFINITIONS Selon Aristote dans la Poétique : Sa définition des arts de l’imitation : « L'épopée, la tragédie, la comédie, le dithyrambe, la plupart des airs de flûte et de cithare, toutes ces espèces sont, en général, des imitations. Mais, dans ces imitations, il y a trois différences : les moyens avec lesquels on imite, l'objet qu'on imite, et la manière dont on imite. »chapitre 1 Dans sa la Poétique, Aristote distingue deux types de mimèsis : la simple imitation de la nature