Misanthropie

qu'Alceste adhère bel et bien au modèle donné par Rousseau, puis jusqu'à quel point Philinte s'y conforme(à ce modèle). S'ensuivra une opposition des deux personnages et enfin une conclusion basée sur le départ d'Alceste à la fin du livre. La misanthropie moliéresque est quelque peu contradictoire. Car, là est la contradiction, même si Alceste clame haut et fort :« Oui, j'ai conçu pour elle[l'humanité] une effroyable haine. »(vers 114) sa ligne de conduite contient également une part de philanthropie

optique, se retrouve le vers 89 : "[...], et la cour et la ville". La misanthropie d’Alceste est mise en scène pour la première fois au vers 64 : "L’ami du genre humain n’est point du tout mon fait". L’antithèse : " n’est point du tout mon fait" appuie cette misanthropie. La gradation du vers 91 ("J’entre en une humeur noire, en un chagrin profond") montre le dégoût qu’il éprouve pour le comportement de la société. Sa misanthropie est explicite aussi au vers 96 : "Est de rompre en visière à tout le

par l’argent. Molière montre dans cette pièce le comportement des riches, un comportement très mesquin et qui montre le vice des riches. Dans le Misanthrope, également de Molière, est raconté l’histoire d’Alceste, un personnage souffrant de la misanthropie, ce personnage est ridicule car il considère qu’il est le seul homme sur Terre non-hypocrite. [...]

une sorte de refuge intellectuelle avec les livres et les pensées qu'il aime. On peut y voir une fuite hors du monde, mais aussi la satisfaction d'un besoin de contemplation irrépressible, c'est-à-dire quelque chose de positif. On décrit la misanthropie comme une disposition à fuir la compagnie des gens. Mais cette fuite, posée comme préalable, ne dit pas son but. Si elle n'entretient d'autres perspectives que la fuite elle-même, on peut l'estimer maladive - parce qu'elle est pure négation, elle

commence à s’ennuyer de sa femme, va tenter de goûter au charme de la jeune fille. Enfin, la scène d’exposition présente les différents personnages de la pièce. Dans Le Misanthrope, le dialogue entre Philinte et Alceste met en lumière la misanthropie du personnage principal, Alceste : « Moi, je veux me fâcher, et ne veux point entendre ». Son portrait psychique est dressé dès les premières lignes. Dans Le Malade imaginaire, le monologue d’Argan met en avant son caractère hypocondriaque. Argan

Hygiène de l'assassin, adapté au Théâtre septembre-octobre 2008   * 1999 : Hygiène de l’assassin, film français " Pretextat Tach, quatre-vingt-trois ans, prix Nobel de la littérature, n’a plus que deux mois à vivre. Monstre d’obésité et de misanthropie, il joue avec une cruauté cynique à éconduire les journalistes venus l’interviewer. Les quatre premiers fuient épouvantés. La cinquième ,Nina, aura raison de lui et de son secret :sous les mots se cachent le crime, et sous l’œuvre ,l’imposture

s'y refuse; Alceste s'enfuira seul dans la retraite, tandis que Philinte épousera Eliante. Les faits et incidents ne sont, à vrai dire, que de médiocre importance. Le vrai sujet de la pièce, c'est l'état d'âme d'Alceste, c'est la lutte de sa misanthropie contre l'optimisme de Philinte, "l'ami du genre humain", de son amour sincère et de sa droiture contre la coquetterie et la duplicité de Célimène, de son besoin de vérité contre toutes les grimaces de la vie sociale. Chaque acte est marqué d'une

Molière, Le Misanthrope, Acte I, scène 1, vers 35-72 I) Deux conceptions de l’amitié – Point de vue d’Alceste – Le point de vue de Philinte II) Un registre très polémique III) La Misanthropie d’Alceste perce Un dialogue argumentatif qui oppose deux amis sur la conception de l’amitié. Opposition virulente de la part d’Alceste, au risque de voir isolé (justification du titre le Misanthrope dans une scène d’exposition ou le personnage principal se donne à juger). I)

qui a précédé et elle justifie la décision que prend Alceste, à savoir se retirer de la société. Nous analyserons ce passage en deux axes : le personnage d’Alceste et la critique qu’il fait de la société. I. Le personnage d’Alceste a) La misanthropie ~ On voit ce caractère de sa personnalité par rapport à tous les personnages qu’il cite : aucun ne lui plait, que ce soit ceux avec qui il a des démêlés judiciaires ou ses amis. "Mon plus grand adversaire" Cette hyperbole montre qu’il ne

(morale d’Alceste : « Qui veut faire l’ange fait la bête. », Pascal), à la différence de Philinte (morale de Philinte : « La parfaite raison fuit toute extrémité, et veut que l’on soit sage avec sobriété. »). C’est un Misanthrope (l’expression de sa misanthropie est très explicite : « l’ami du genre humain n’est point du tout mon fait »). • Il est ridicule : il est toujours dans l’excès avec ses propos extrêmes ; il jure et il a des gestes brusques (différent de la Cour ; = paysans, rustres)