Missak Manouchian

retentissement de l’assassinat du général Ritter (chef du STO en France) par le réseau Manouchian. Contexte : Les FTP- MOI (Francs-Tireurs et Partisans-Main d’Oeuvre Immigrée) ont été créés au printemps 1942 à Paris. Ce sont des résistants communistes, et pour beaucoup étrangers. Ils harcèlent l’occupant nazi et le régime de Vichy en multipliant les attentats dans Paris. En Février 1943, l’Arménien Missak Manouchian prend la tête de la brigade des FTP- MOI de la région parisienne. Il est arrêté

vent tourne et la résistance est unifiée. Suite à plusieurs attentats dont le meurtre de Julius RICHTER le groupe Manouchian (FTP MOI) est arrêté par une filature impressionnante de 1 ans de la part des allemands .Après les avoirs arrêté les allemands firent un procès très médiatique (radio, cinéma, affiches,…). Pour faire tomber la résistance ils expliquaient que le groupe Manouchian été formé d’étranger (noms imprononçables) qui se faisait passer pour des résistants mais qui profitez de la guerre

par le CEA (comité d’étude anti-bolchévique), un organisme de propagande vichyste, soit par les services de propagande allemands, après le retentissement de l’assassinat du SS standartenführer Julius Ritter (chef du STO en France) par le réseau Manouchian. l’affiche, de grand format (120 x 80 cm), est placardée sur les murs de très nombreuses villes. Éditée à près de 15 000 exemplaires, elle coûte très cher à réaliser compte tenu de l’insertion des photos. Le contexte      Depuis la création du

s ’agite d’une affiche de propagande de la police de collaboration française qui s’adresse aux parisiens tentés par la Résistance, en 1944. La campagne de l'affiche fait suite à l'arrestation des 23 membres du « groupe Manouchian », un groupe de résistants dont le chef est Missak Manouchian, associer aux Francs-tireurs et partisans - Main d'œuvre immigrée. Les 22 hommes seront fusillés le 21 février 1944 . La seul femme, Olga Bancic, sera décapitée. II. Analyse de l’œuvre Problématique : quelle

Louis Aragon a écrit ce poème en 1955, en mémoire du groupe Manouchian, résistants étrangers fusillés par la Gestapo le 21 Février 1944. L'annonce de leur condamation s'était faite par une affiche reproduisant leurs photographies, et qui est restée sous le nom de l'Affiche rouge (cliquez ici pour la voir). Le 16 Novembre 1943, Missak Manouchian se rendait à un rendez-vous pour rencontrer sur les berges de la Seine Joseph Epstein, autre résistant. Ils se font tous les deux arrêter et leur groupe

associent dangerosité et identité étrangère. Le poème dans le poème. Les phrases de Manouchian représentent douze vers écrits en italique. Ces mots adressés à Mélinée, sa femme, reprennent la dernière lettre écrite par le poète, au jour de sa mort. D’autres destinataires sont nommés à travers le vœu de « bonheur » adressé : « à ceux qui vont survivre »(v.19), ce qui révèle la grande humanité de celui qui va mourir. Manouchian est serein, il meurt « sans haine »(v.20). Le champ lexical du bonheur domine

parti politique pour montrer un autre crime mais cette fois-ci indirect: celui d'appartenir à la religion juive, d'être étranger ou communiste. Ils sont disposés en pyramide inversée afin que notre regard soit directement posé sur leur chef, Missak Manouchian et que l'on s'intéresse davantage à lui et à son sort. Les photographies des résistants forment aussi une flèche vers les photographies des actes commis et nous montrent que ces dix personnes sont responsables de choses atroces. Sous les portraits

réseau Manouchian. Contexte : En 1944, la résistance est organisée et active, elle est structurée par le Conseil National de la Résistance fondé par Jean Moulin et dirigé par le général de Gaulle. A Paris, des résistants communistes d’origine étrangère sont réunis dans la Main d’Œuvre Immigré dont la section appartient aux Francs-Tireurs Partisans. Bien qu’ils soient d’origine étrangère, ils souhaitent lutter contre l’Occupant allemands. En 1944, le poète arménien Missak Manouchian devient

d'art et la mémoire : inscription dans la mémoire collective. Comment une lettre privée est devenue œuvre de mémoire ?   Contexte : La lettre de Michel (ou Missak) Manouchian à son épouse Mélinée a été écrite le 21 février 1944 à la prison de Fresnes, quelques heures avant qu’il soit fusillé à 37 ans, au fort du Mont Valérien. Manouchian, né en Arménie, orphelin, avait été élevé dans un orphelinat du protectorat français de Syrie ; il est arrivé en France à 19 ans. Écrivain (des poèmes), il a

d’un groupe Francs-Tireurs et Partisans (FTP) dont le chef se nomme Missak Manouchian. Il est né en Arménie 36 ans plus tôt et a été marqué par le génocide des arméniens (avril 1915 à juillet 1916). C’est de la propagande anti-communiste, xénophobe et antisémite car la propagande nazie s’appuie du faite qu’ils sont arméniens ou juifs. Reprise de l’œuvre : Louis Aragon, en s’inspirant de la dernière lettre de Missak Manouchian à sa femme avant son exécution, écrivit un poème en 1955 « Strophes