MITRE

ellipse narrative qui donne l’impression d’être expédié) et le ralentissement mettant en valeur la cérémonie, notamment du fait des précisions données sur son déroulement et sur les vêtements. * Les tenues ressemblent à des déguisements : « la mitre et le san-benito de Candide étaient peints de flammes renversées et de diables qui n’avaient ni queues ni griffes ; mais les diables de Pangloss portaient griffes et queues, et les flammes étaient droites »(l.14). * Leur arrivée est théâtrale «

Voltaire invente un voyage de Pythagore aux Indes pour transposer la situation du malheureux chevalier de La Barre en Orient : il montre la sottise des juges qui ont condamné le chevalier et Calas en inventant de leur poser sur la tête, en guise de mitre ecclésiastique, un bonnet d’âne, et peut manier une insolence réjouissante parce qu’il feint d’évoquer des coutumes lointaines, alors que le lecteur amusé reconnaît parfaitement les rites catholiques sous les oripeaux d’un procès religieux oriental

trembler", "la terre tremble de nouveau" et « un fracas épouvantable » qui exprime la menace du tremblement du terre. - La violence : "quelques personnes brûlées à petit feu, fessées, brûlées, pendues" qui exprime l'exécution. - L'Autodafé : "la mitre", "le san-benito", "flammes renversées", "diables", "flammes droites", "procession", "sermon" et "coutume" qui souligne l’Inquisition (=enquête). Ajoutons l’emploi de certains figures de style : - Ligne 2 = périphrase « les sages du pays» qui désigne

rapidité de l’évocation de la prison (« huit jours après ») et le ralentissement mettant en valeur la cérémonie, notamment du fait des précisions données sur son déroulement et sur les vêtements. Des tenues ressemblants à des déguisements : « la mitre et le san-benito de Candide étaient peints de flammes renversées et de diables qui n’avaient ni queues ni griffes ; mais les diables de Pangloss portaient griffes et queues, et les flammes étaient droites ». Arrivée théâtrale : « Ils marchèrent en

d'approbation : tous deux furent menés séparément dans des appartements d'une extrême fraîcheur, dans lesquels on n'était jamais incommodé du soleil : huit jours après ils furent tous deux revêtus d'un san-benito, et on orna leurs têtes de mitres de papier : la mitre et le san-benito de Candide étaient peints de flammes renversées, et de diables qui n'avaient ni queues ni griffes ; mais les diables de Pangloss portaient griffes et queues, et les flammes étaient droites. Ils marchèrent en procession ainsi vêtus

personnes brûlées à petit feu » - valorisation par adjectifs mélioratifs : « bel autodafé » ; « grande cérémonie » ; « belle musique » ---> C’est un évènement agréable à regarder - tenues de Candide et Pangloss ressemblant à des déguisements : « la mitre et le san-benito de Candide étaient peints de flammes renversées et de diables qui n’avaient ni queues ni griffes ; mais les diables de Pangloss portaient griffes et queues, et les flammes étaient droites » ---> cela ressemble à une fête déguisée -

B. Une scène carnavalesque - Description d’une manière facétieuse des coutumes - Il détaille la coiffure d’infamie que portent les condamnés : le san benito. Il raffine avec malice sur la disposition des « flammes » et des « diables » : « le mitre et le san-benito de Candide étaient peints de flammes renversées, et de diable qui n’avaient ni queues ni griffes, mais les diables de Pangloss portaient griffes et queues, et les flammes étaient droites (ligne 21-25). La direction des flammes annonce

la spécificité du style de l’auteur s’est premièrement les nombreuses figures de style qui rendent le conte plus expressif comme au chapitre 6 « un bel auto-da-fé » on y trouve un oxymore qui crée une réalité poétique, ainsi que la gradation « la mitre et le san-benito… étaient peints de flammes renversées, … n’avaient ni queues ni griffes ; mais les diables de Pangloss portaient griffe et queue et les flammes étaient droite ». Et de nombreuses comparaisons tels que « on les dépouilla nus comme des

se serait tenu tout seul debout, bien droit sur ses jambes. Il s'agirait de son tout premier miracle. Saint Nicolas ressuscite trois petits enfants après une visite chez le boucher les ayant tués et mis dans son saloir. Père Fouettard Attributs : mitre, crosse, habit épiscopale

entre la rapidité de l’évocation de la prison qui est de huit jours et le ralentissement mettant en valeur la cérémonie mais surtout la précision avec laquelle les vetements sont décrits. En effet, les tenues ressemblent à des déguisements : « la mitre et le san-benito de Candide étaient peints de flammes renversées et de diables qui n’avaient ni queues ni griffes ; mais les diables de Pangloss portaient griffes et queues, et les flammes étaient droites ». Une arrivé théatrale est aussi mise en scène