Modernité La Bete Humaine

Shoshana Felman Modernité du lieu commun. En marge de Flaubert: Novembre In: Littérature, N°20, 1975. pp. 32-48. Citer ce document / Cite this document : Felman Shoshana. Modernité du lieu commun. En marge de Flaubert: Novembre. In: Littérature, N°20, 1975. pp. 32-48. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/litt_0047-4800_1975_num_20_4_2024 Shoshana Felman, Yale University. MODERNITÉ DU LIEU COMMUN En marge de Flaubert : Novembre Le moderne se contente de peu. Valéry

identique, leur poids dans la communauté française de même que leur ancrage dans l’histoire nationale différant considérablement. Mais si les défis de chacune présentent des spécificités évidentes, toutes les quatre sont travaillées par la tension entre modernité et tradition, toutes les quatre doivent trouver ou continuer de trouver leur place dans une société laïque où les interrogations religieuses et spirituelles demeurent très réelles. » Titre du document / Document title La Société pour l'instruction

et son apparence physique est totalement méconnue. Pourtant, les Chrétiens l'ont très vite associé à la bête, et le Diable endosse alors les mêmes attributs que le dieu antique Pan, séduisant mais prompt à semer la panique. Au fil des époques, on peut admettre, tout en remarquant des exceptions qui confirment la règle, que la monstruosité de Satan s'atténue en faveur d'une forme plus humaine. A.AU MOYEN-AGE A l'époque médiévale, le Diable n'est jamais le centre de la représentation. Il

dans une société sous tension. Cependant, il a su peindre toute une époque en mutation sans pouvoir dissimuler sa fascination face à la modernité en marche : les grands travaux et l'architecture de fer et de verre (La Curée ; Le Ventre de Paris), la création des grands magasins et des banques (Au Bonheur des Dames ; L'Argent), les chemins de fer (La Bête Humaine), la condition ouvrière et les débuts du syndicalisme (L'Assommoir ;Germinal), les problèmes de la paysannerie (La Terre), la religion (La

dira, à ce propos, dans la préface de Cromwell : Elle [ la poésie ] se mettra à faire comme la nature, à mêler dans ses créations, sans pourtant les confondre, l’ombre à la lumière, le grotesque au sublime, en d’autres termes, le corps à l’âme, la bête à l’esprit ; car le point de départ de la religion est toujours le point de départ de la poésie. […] nous venons d’indiquer le trait caractéristique, la différence fondamentale qui sépare, à notre avis, l’art moderne de l’art antique, la forme actuelle

changements de forme (métamorphoses d'êtres humains en animaux, plantes, astres, etc.). Chaque métamorphose provient de la volonté des dieux. En effet, dans chacune des fables, il y a une moralité, les dieux récompensent ou bien punissent les hommes. Les récits sont classés par ordre chronologique, du chaos initial jusqu'à l'époque contemporaine d'Ovide (la mort de César), et la thématique majeure reste l'amour et l'étude des divers sentiments humains. Les Métamorphoses sont une réflexion sur l'homme

Faut-il limiter la puissance humaine ? « Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas », telle est la prophétie annonciatrice que l’on aime prêter à Malraux. Que la paternité de cette célèbre citation revienne ou non à l’ancien ministre de la Culture de De Gaulle, ou que le terme exact soit « spirituel » ou « religieux », la question à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui est peut-être celle, à la fois plus simple et plus radicale, de savoir si le XXIe siècle sera ou ne sera pas

BIBLIOGRAPHIE ← Français seconde et terminale BEP, Hachette Technique 1999 ← Français seconde et terminale BEP, Bertrand –Lacoste, 1998 ← Cahiers d’activités, français seconde et terminale BEP, Nathan technique 2005 ← La Bête humaine. Émile Zola, Folio ( Musée d’Orsay Guide. ( Sémantique de l’image, Collection G. Belloc, Delagrave ,1986. ← Histoire universelle de l’art, éditions Solar, 1990. ← Fiches pédagogiques de la Bibliothèque nationale de

tout le monde » --> l'héroïsme; « singes parlants » --> la vanité. Critique de la misère ici personnifiée : « le roi Misère » domine alors que les hommes en rôle d'objet. – l'amour : Dernier argument de Ganate pour rattraper la valeur de la vie humaine (on s'est éloigné de la race française ) avec l'exclamation « Il y a l'amour, Bardamu! ». Ce n'est qu'à ce moment-là qu'on apprend enfin le nom du personnage principal, narrateur, héros qui pendant cet extrait a investi son rôle de héros (il a pris

leur réverbération (manifeste ou occulte) dans l’espace fictionnel de la pièce Rhinocéros d’Eugène Ionesco. Quels rapports se tissent entre la tératologie et la culture? Quels sont les imaginaires qui entrent en jeu au moment de la mise en scène d’une bête cornue à la peau rugueuse? Comment ces représentations culturelles s’inscrivent-elles dans la scène discursive d’une pièce de théâtre du XXe siècle? Ces questions, parmi d’autres, permettront de relancer la discussion sur les images archaïques et les