Mon Rêve Familier Paul Eluard

Texte C - Paul Eluard : «La Dame de carreau», Les Dessous d'une vie, 1926 Texte D - Claude Roy : «Tant», Le Voyage d'Automne, 1987.   Texte A - Paul Verlaine : «Mon rêve familier», Poèmes saturniens, 1866. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur, transparent Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un

Poésie et amour Nous allons étudier quatre poèmes. Le premier est de Paul Verlaine, auteur symboliste du XIX siècles, nommé "Mon rêve familier " tiré des poèmes saturniens, 1866. Le second de l'auteur surréaliste Robert Desnos "J'ai tant rêvé de toi, A la mystérieuse" tiré de Corps et Biens 1930. Le troisième est d'un autre surréaliste Paul Eluard, " La dame de carreau", Les Dessous d'une vie, 1926 et enfin le dernier poème est de Claude Roy " Tant", tiré de le voyage d'automne, 1987. Ces quatre

CHEVEUX D’OR 1550 LOUISE LABE / SONNET 2 ŒUVRES P206 1555 RONSARD / SONNET POUR HELENE P208 1578 JEAN DE LA FONTAINE / ELOGE DE L’AMOUR 1669 CHARLES BAUDELAIRE / A UNE PASSANTE LES FLEURS DU MAL / P218 1861 PAUL VERLAINE / MON REVE FAMILIER POEMES SATURNIENS / P216 1866 PAUL ELUARD / LA COURBE DE TES YEUX TEXTE A CAPITALE DE LA DOULEUR P212 1926 LOUIS ARAGON / NOUS DORMIRONS ENSEMBLE LE FOU D’ELSA 1963 PIERRE CORNEILLE / VOS BEAUX YEUX POESIES DIVERSES Préface

« Sonnet pour Hélène » de Pierre de Ronsard Le 17ème siècle : « La fille » de Jean de La Fontaine Le 18ème siècle : « Aveu d’une femme » de Marceline Desabordes-Valmore Le 19ème siècle : « Mon rêve familier » de Verlaine Le 20ème siècle : « La Courbe de tes yeux » de Paul Eluard Poème du 16ème siècle « Sonnet à Hélène » Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant : "Ronsard

femmes sont sur terre, 1856 * Charles Baudelaire : La mort des amants, 1857 * Charles Baudelaire : Le désir de peindre, 1863 * Paul Verlaine : Mon rêve familier, 1866 * Leconte de Lisle : Fille aux cheveux de lin, XIX° siècle * Paul Eluard : La courbe de tes yeux, 1926 * Louis Aragon : Il n’y a pas d’amour heureux, 1946 * Paul Eluard, Je t’aime, 1951 Liste des poèmes : * Louise Labé : Je vis, je meurs, je me brûle et me noie, 1555 * Pierre de Ronsard : Madrigal

Eugène Émile Paul Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952. Pendant la guerre, engagé dans la Résistance, Paul Eluard participe au grand mouvement qui entraîne la poésie française, et le poème Liberté ouvre le recueil Poésie et Vérité paru en 1942. Les textes qui forment ce recueil sont tous des poèmes de lutte. Ils doivent entrer dans la mémoire des combattants et soutenir l'espérance de la victoire :

époques ne me comprendraient pas. Mais je me rassure en me remémorant l’alchimie trouvée entre Picasso, Man Ray et les autres. Je n’ai toujours pas trouvée le sommeil et pourtant j’ai froid, l’atmosphère autour de moi a changé. Plus rien ne m’est familier. Quand soudain du bruit m’interpelle. J’entends des voix, peut-être trois. Surement des Hommes car elles sont graves et solennels. Ce murmure m’attire, je décide d’aller voir. Je traverse le couloir quand soudain j’aperçois au loin dans mon salon

fleur Verlaine Poète de la deuxième moitié du 19ème ​ ​siècle. « Poètes maudits » → Vie très mouvementée en marge de la société. Finit sa vie dans la misère. La célébrité ne lui aura pas fait connaitre la richesse. « Mon rêve familier » → Femme inexistante →Femme idéalisée →​ RÊVE ​ inaccessible qui aboutie à un échec → Mère, amante, soeur donc inconnue et éloignée du monde réel. → Il s'agit d'une ode où Ronsard loue intentionnellement Cassandre et essaie de la convaincre de l’aimer en retour → Dans

éclairé par Léopoldine, jeune fille qui apparait ici comme un ange, et qui s'oppose au présent qui n'offre aucun futur au poète. Seule l'écriture fait revivre la jeune morte que la poésie immortalise. | Paul VerlaineMON REVE FAMILIER (1866)Auteur: Paul VerlaineNé en 1844, mort en 1896 (XIX) Paul Verlaine réussit son Bac en 1862 et s'inscrit en école de droit qu'il quitte deux ans plus tard en 1864. Il se marie en 1870. Il vit de poème et d'alcool. En 1871, il rencontre Rimbaud qu'il blessera deux

Texte A - Paul Verlaine : «Mon rêve familier», Poèmes saturniens, 1866. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur, transparent Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse ? -