Monologue De Britannicus

s’effaçant peu à peu. Le rythme de cet acte est très rapide, il illustre bien le sous-titre de la pièce : « La folle journée ». Le principal thème est celui de la justice avec le procès qui marque l’affront entre le Comte et Figaro. Cette scène suit le monologue du Comte, où il émet l’idée que s’il veut prendre l’initiative, il doit se battre sur le domaine de Figaro : les intrigues. Comment Beaumarchais se sert des caractères qu’il a donnés à ses personnages pour les faire s’affronter ? Et comment il passe

farouches guerriers, patriotes énergiques, exemples tragiques de vertu et d’honneur, qu’ils montrent tous, en dépit de la vraisemblance historique, uniquement occupés de fade galanterie ; leur style emphatique et de mauvais goût, la rhétorique de leurs monologues ; leur composition artificielle, leur action sans cesse interrompue, leurs longs récits faits par des confidents, leurs épisodes incroyables où le hasard joue un rôle excessif ; leurs portraits conventionnels, qui peignent en beau tous les personnages ;

à ses sources une transcendance morale, avec la grande différence qu'ici c’est elle qui l’emporte dans les faits. Surtout, il inventa tout ce qui concerne Xipharès. Racine s'appropria donc bien ce sujet, pour en faire une pièce qui rappelle ‘’Britannicus’’ et ‘’Bajazet’’, tout en se distinguant par une orientation doublement nouvelle. Sachant qu'il allait être élu à I'Académie française, il veilla à la dignité, un peu conformiste, de cette tragédie, qui se ressent d'autre part de son évolution personnelle

: c'est la vie de l'esprit qu'analysent avec une précision réaliste, Descartes dans ses Méditations, Pascal ou la Rochefoucauld dans leurs maximes et pensées… C'est l'âme même des personnages qui est explorée dans ses replis cachés, au cours des monologues, parlés, mais intérieurs tout de même, d'Hermione, d'Athalie, de Phèdre." (Henri Peyre) Cf également Pascal § 14, 25, 29, 49 ; Boileau, Art poétique II, 175, III, 403, 424 ; IV, 91 ; La Bruyère I, 43. Quant à la nature, on y met de l'ordre

œuvres importantes sont nombreuses et relèvent de différents genres: * Molière : La comédie (Tartuffe, Dom Juan, l’Avare, le Bourgeois gentilhomme, le Malade imaginaire, le Médecin malgré lui) ; * Racine : La tragédie (Andromaque, Phèdre, Britannicus) ; * La Fontaine : La fable (« la Cigale et la Fourmi », « le Corbeau et le Renard », « Le Chêne et le Roseau »). -Les Lumières : Roman, Essais, Théâtre - Mouvement philosophique, culturel et scientifique français qui correspond au XVIIIème

passions grâce à ce qu’il appelle la catharsis (le spectacle de la violence et des passions négatives permet au spectateur de s’en libérer). 1) La tragédie classique Les tragédies classiques les plus connues sont Andromaque (1667) ; Britannicus (1669) et Phèdre (1677) de Jean Racine. La tragédie est considérée comme le genre noble par excellence. Elle met en scène des personnages illustres confrontées à des forces qui les dépassent. Elle est soumise à des règles strictes propres

tirade :c’est une longue réplique qui a pour but de convaincre, de persuader, d’expliquer ou d’avouer. L’aparté : un personnage prononce des propos, en présence d’autres personnages, que seul le public entend, ce qui provoque un effet comique. Le monologue : une longue tirade dite par un personnage qui s’adresse à lui-même, seul sur scène. Il permet au personnage de faire le point sur sa situation, sur la difficulté qu’il éprouve pour communiquer ou pour exprimer des hésitations quant à une décision

auxquelles on va aussi pour pleurer cependant cela reste un divertissement mais de type différent. C’est d’ailleurs une règle depuis ARISTOTE, que la tragédie doive « susciter le plaisir ». RACINE est très populaire, Phèdre (pour l’amour impossible) et Britannicus sont parmi les pièces les plus appréciées du public. Ce qui plaît et divertit chez RACINE, c’est précisément le fait d’assister à un spectacle effrayant voire pathétique, parce que d’après ARISTOTE : « Nous avons plaisir à regarder les images les

qui va rencontrer des obstacles humains ou célestes (fatalité dans la tragédie)). Le nœud de l'action : Le point culminant du conflit qui oppose les protagonistes, la crise. Moment où l'intrigue se complique. Exemple : Acte IV, scène 2 de Britannicus : l'affrontement entre Néron et sa mère Agrippine. Une péripétie, un coup de théâtre : Evénement imprévu qui modifie la situation, peut provoquer la crise ou parfois précipiter le dénouement. Exemple : Le retour de Thésée, qu'on croyait

des obstacles humains ou célestes (fatalité dans la tragédie)).Le nœud de l'action :Le point culminant du conflit qui oppose les protagonistes, la crise. Moment où l'intrigue se complique. Exemple : Acte IV, scène 2 de Britannicus : l'affrontement entre Néron et sa mère Agrippine. Une péripétie, un coup de théâtre :Evénement imprévu qui modifie la situation, peut provoquer la crise ou parfois précipiter le dénouement. Exemple : Le retour