Monologues Romanesques

Beaumarchais, Acte 5 Scène 3, Monologue, 1778 Introduction       Beaumarchais est un célèbre dramaturge français auteur du Mariage de Figaro, second volet d'une trilogie. Ecrite en 1778, elle est censurée et ne peut être jouée qu'en 1784. L'auteur nous livre ici le plus long monologue de toute l'histoire du théâtre français. Sur le conseil de sa mère, Figaro se rend au jardin où ont lieu les rendez-vous, pensant que Suzanne l'a trahi. Au travers de ce long monologue, Figaro philosophe. En étudiant

d'un inconnu près à risquer sa vie pour lui offrir ses fleurs préférées. I. La reine amoureuse Le long monologue permet un épanchement de confidences de la reine.Toutes les digressions d’une reine amoureuse : fausse volonté d’échapper à cet amour.Opposition : elle dit des choses mais veut faire le contraire : « Je ne veux plus la lire ! » opposé à « Oui, je vais la relire ». Monologue rythmé avec bcp de ponctuation = rythme vif Reine tombe amoureuse d'un inconnu = elle peut l'idéaliser :on

1. La composition 1. Deux composantes Le monologue se présente comme un récit entrecoupé par des passages de discours. Ils interrompent la narration : -> " Je lui dirais… " présence d'un verbe introducteur -> " on se débat ; c'est vous, c'est lui, c'est moi, c'est toi… " c'est une mise en scène interne de la scène. -> " Suzon, Suzon " apostrophe à Suzanne Dans les passages restant, c'est à dire narratif, Figaro raconte sa vie, c'est une évocation autobiographique. Trois temps dominent

Support : Le monologue de la reine (II-2) Ruy-Blas Prob. Comment transparaît dans ce monologue de la reine le dilemme déchirant qui la tourmente ? I – Une scène romanesque et lyrique Scène particulièrement élaborée, tant au niveau gestuel que stylistique A – Les stéréotypes On retrouve les topoï d’une situation amoureuse courtoise : la lettre/ les fleurs/ la dentelle (en guise de talisman)/ la blessure. B – Le mystérieux chevalier servant La prosopopée La lettre La reine semble

1. La composition 1. Deux composantes Le monologue se présente comme un récit entrecoupé par des passages de discours qui interrompent la narration : -> " Je lui dirais… " -> présence d'un verbe introducteur -> " on se débat ; c'est vous, c'est lui, c'est moi, c'est toi… " -> c'est une mise en scène interne de la scène. -> " Suzon, Suzon " -> apostrophe à Suzanne Dans les passages restant, c'est-à-dire narratif, Figaro raconte sa vie, c'est une évocation autobiographique. Trois temps

texte s’écarte des conventions narratives d’usage et affiche sa singularité dans son mode d’énonciation, comme dans la présentation du personnage romanesque qui est aussi narrateur. La question du sens est déjà posée. La confrontation à l’absurde déjà abordée. 1- Statut du texte : a) Est-ce un roman ? • Jusqu’à nos jours, le genre romanesque a été codifié. • Les premières règles narratives sont : raconter une histoire avec le système – temps passé dont le temps de référence du récit est

chaque personne à faire on à agir selon son choix et ses convictions, le lecteur s’indentifie trés facilement à chaque personage dévoilant une “paranoia” qui existe en nous tous. Du point de vue de láorganisation compositionelle, ce dialoque Romanesque est caractérisée par une succession des actes nonverbaux des personages:”il s’est degage un bref geste souple de sa main levée, un movement de la tête….”(elements de narration qui se mêlent avec les actes verbaux). En ce qui concerne le cadre interactionnel

■ Question PRÉPARATION m Ce que l’on vous demande • Le mot « forme » renvoie aux différents types de scènes que l’on trouve au théâtre : dialogue, monologue, tirade… (voir sujet n° 6 p. 178). • Quand vous l’aurez identifiée, caractérisez cette forme (ici le monologue), ses marques communes dans les trois textes. • Indiquez pour chaque scène les marques caractéristiques de cette forme théâtrale – qui est une convention – avec des références précises. • Puis, en travail préliminaire (la réponse

alcoolique, sensible, se retrouve seul face à un miroir, et face à des têtes de rhinocéros devenues très belles. Dans ce monologue final, Bérenger s’interroge. Ce monologue occupe donc la place dévolue au dénouement et prend l’expression de la parole solitaire, la prise de parole du « dernier homme » en quête de valeurs humaines et marque l’accession du personnage au statut de héros. Le monologue suit une progression qui rend compte du débat intérieur de Bérenger face à la rhinocérite : le texte oscille entre

Quels sont les moyens théâtraux mis en œuvres afin de manifester ces enjeux ? Pour exprimer ce dilemme, le monologue est tout d’abord très présent. Notamment dans la scène 7 de Racine ; la scène 5, la première réplique de Argo de la scène 6 et la scène 7 de Gaudé. Le monologue permet la révélation des sentiments du personnage énonciateur. La scène 8 de Racine compterait tel un monologue, puisque le confident ne dit qu’un mot. Dans la scène 6 de Gaudé, la dernière réplique d’Argo est un faut dialogue