Monoparentalité

constat de ce travail, je pense que la famille axée aujourd’hui sur l’intérêt de la personne et l’intérêt de l’enfant, n’a pas fini de nous étonner, de nous surprendre par ses transformations, sa poly morphologie. Nous sommes dans l’ère de la monoparentalité, des pluriparentalités, de l’homoparentalité, des enfants nés sous PMA qui revendiquent l’accès à leurs origines génétiques, des embryons congelés et mis en réserve au cas où …. Ces faits de société viennent bousculer et réorganiser les structures

dynamiques: le maternant qui s'occupe de l'enfant et le paternant qui incitera l'enfant à découvrir le monde par lui-même. Ainsi nous trouvons chez les deux parents des dynamiques des deux sortes. Cette analyse permet d'avoir un autre regard sur la monoparentalité ou sur l'homoparentalité. On peut le dire simplement, sans l'apport d'un environnement maternant et structurant l'enfant ne peut pas se développer. Pire, Spitz a découvert dans les orphelinats d'après guerre des cas de ralentissement et d'arrêt

horaires de travail se modifient et les besoins des travailleuses et travailleurs évoluent. Pourtant, notre perception des rôles dans la famille et sur le marché du travail à peu bougé, malgré le fait que les deux parents travaillent et que la monoparentalité monte en flèche. Nos milieux de travail et un ensemble de services publics et privés tardent à intégrer ces nouvelles réalités. Conséquences : les difficultés des parents à concilier la famille et le travail s'accentuent. Plusieurs facteurs

suffisants pour former aujourd’hui une famille ? Dans l’affirmative, doit-on alors se résigner à constater le délitement du lien familial en raison de la complexité actuelle des trajectoires familiales (situations de séparation et de divorce, monoparentalité, recompositions familiales …) Ou au contraire, au-delà de la dimension juridique (autorité parentale conjointe) et d’un point de vue sociologique, la famille traditionnelle amputée de sa dimension conjugale et privée d’une résidence commune ne

contribuent alors à ces différentes unions. En effet, même si le taux de natalité est important, pour autant nous avons une baisse du nombre d’enfants par femme. Ceci pouvant s’expliquer par l’apparition de nouvelles formes de famille, telles que la monoparentalité, l’homoparentalité ou encore les familles recomposées. C’est ainsi que les familles nombreuses vont progressivement s’affaiblir et que les rapports intergénérationnels vont évolués à leur tour. A) Baisse du nombre d’enfants par femme

monoparentale est donc essentiellement supportée par des femmes (84 % des enfants de la séparation sont confiés à leur mère). L’homme est finalement le chef d’une famille complète alors que la femme est le chef d’une famille marquée d’un manque. La monoparentalité est souvent synonyme de précarité et de pauvreté : situation économique difficile, pensions alimentaires faible et irrégulières, précarité du fait de l’absence de sécurité en cas de maladie, d’accident, d’invalidité ou de licenciement. 7,8 % des

relation entre abus de drogues, criminalité et violence au niveau de l’individu, de la famille, du quartier et de la communauté et du point de vue tant du délinquant que de la victime. • Divorce : Une situation familiale critique telle que la monoparentalité, autoriserait le relâchement du contrôle parental sur les jeunes, ce qui est d'autant plus critique en France qu'ils ne peuvent compter sur une surveillance efficace du voisinage ou de la communauté, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis

périmètre du cercle familial. A cela s’ajoute une évolution de l’emploi (81 % des femmes de 25-49 ans travaillent), une plus grande mobilité géographique qui a éloigné les grands parents des petits-enfants et une croissance des situations de monoparentalité. Autant de changements sociétaux de fond qui ont modifié les habitudes et créé de nouveaux besoins. En mars 2009, l’Etat et la Cnaf ont signé une Convention d’Objectifs et de Gestion (COG) prévoyant la création de 100 000 places individuelles

| 47.7% | Evolution relative de la part de la population à bas revenus 2007-2009 | -3.3% | Part des ménages d'au moins 6 personnes fin 2009 | 1.6% | Surface du logement (en mètres carrés) par personne 2009 | 34.5 m² | Indicateur de monoparentalité avec jeunes enfants fin 2009 | 10.5% | Part des ménages locataires fin 2009 | 89.8% | Part des ménages locataires en HLM fin 2009 | 73.6% | Part des ménages installés depuis moins de 5 ans fin 2009 | 50.9 % | Part des ménages concernés

études (Hockaday et al., 2000), probabilité accrue de connaître des difficultés sur le marché du travail (Charest et Villemure, 2002; Clark, 1999; Côté et Allahar, 1994), faiblesse des revenus (Charest et Villemure, 2002), risques plus élevés de monoparentalité (ibid.), autres2. D'autres chercheurs nuancent cependant ce cliché, mettant en évidence la diversité des situations qui peuvent émerger, au fil des ans, après la mise au monde de l’enfant (Charbonneau, 2003a; Furstenberg, Brooks-Gunn et Morgan