Monstre de Frankenstein

jusqu’à l’apparition des monstres hollywoodiens (Dracula, la créature de Frankenstein, King Kong…), en passant par l’expressionnisme allemand (Caligari, Nosferatu…) Nous étudierons comment ce genre – à l’origine même du spectacle cinématographique – s’est détaché progressivement de son héritage théâtral et forain pour se 13 doter d’un espace et d’un temps propres, effroyables, tout en développant une dimension réflexive. Il sera donc question du cinéma comme art-monstre. M1 THE Module 3B - Langue

rafales de feuilles aux petits bruits secs qui venaient de la-bas sur nous. Ces soldats inconnus nous rataient sans cesse, mais tout en nous entourant de mille morts, on s’en trouvait comme habillés. Je n’osais plus remuer. Ce colonel, c’était donc un monstre ! A présent, j’en étais assuré, pire qu’un chien, il n’imaginait pas son trépas? ! Je concus en méme temps qu’il devait y en 15 avoir beaucoup des comme lui dans notre armée, des braves, et puis tout autant sans doute dans l’armée d’en face. Qui savait

réexploités dans les bd. Certain personnages vont faire carrière dans les séries américaines jusqu’en 1970, comme « Kid Colt » et « Two-Gun Kid ». Deuxième tendance : les personnages d’horreurs (déjà apparus dans les bd en 1940 comme Frankenstein). Frankenstein et Heap sont les deux personnages les plus importants de la bande dessinée d’horreur. Le journal « Eerie », de 1946 jusqu’en 1960 environ, est le principal journal qui publie ce genre de bande dessinée. L’horreur va toujours côtoyer l’érotisme

nourrissent les représentations de la science-fiction et méritent d’être interrogées à nouveaux frais. Le mythe d’un pouvoir démiurgique de la technique bricolant le vivant, la nature comme le corps humain, réinventant un nouveau Frankenstein ou des espèces hybrides, monstres modernes, hante les esprits. Cette appréhension créée par ces représentations-repoussoir de la technique est-elle légitime ? Que devons-nous craindre de l’évolution technique ? A. Technique et politique Certains récits d’anticipation

dieu, une plume est arrachée de ses ailes et elle prend la forme d’un bel ange féminin nommé Liberté. On assiste à la manifestation d’un goût pour l’horreur et les atmosphères complaisamment morbides (prison, guillotine, bourreau, profanation). Le Frankenstein de Mary Shelley est traduit en France en 1821. On chante les vertiges de la débauche qui désigne la déchirure entre la chair et l’idéal : l’homme est partagé entre la femme charnelle dangereusement sensuelle et la femme idéale, pure, vierge

Le jeune homme s’était souvent retrouvé dans des situations craignos, et il avait su gérer sa peur et son stress. Hankins et lui ne pouvaient pas affronter seuls un transgénique en colère. ces créatures n’étaient pas des humains, mais des monstres. Thompson avait vu beau- coup de films d’horreur, et il savait ce qui arrivait quand les gens se séparaient, dans ces cas-là. Bien sûr, il aurait pu se dire que c’était la réalité, pas du cinéma. Mais depuis quelques années, Seattle était devenue

Dracula et Frankenstein : Le rapport entre le vampirisme et le cinéma se constate de diverses manières : - La sortie de Dracula (Bram Stoker - 1897) se fait presque en même temps que l’invention du cinéma (1895). - On a souvent parlé du cinéma comme d’un vampire car il pompait dans tous les moyens de communication antérieurs. - « Renversements, transfusions, montage : le cinéma sera vampirique ou ne sera pas » - L’idée de contagion. Concernant Frankenstein, on retrouve

pensat-il »). Son monologue intérieur, des lignes 27 à 34, montre que son univers de référence est clairement humain, pas animal, puisqu’il songe à son métier. Le personnage est donc un composé de parties hétéroclites, ce qui le rapproche d’un monstre ou d’une chimère. 3. Son nouveau corps est absolument inadapté à la vie humaine : il ne lui permet pas, notamment, de s’installer de manière confortable dans un lit (l. 20 à 26). Le champ lexical de la souffrance physique (« se jeter violemment

par magie (dans les récits de Tolkien, par exemple). Remarque Le roman Frankenstein de Mary Shelley (1823) inaugure encore un autre genre. Le surgissement de la créature est en effet donné comme le produit de la science. On entre ici dans le domaine de la science-fiction où c’est la rationalité elle-même qui engendre les monstres. Le fantastique ouvre alors sur ce nouvel abîme qui n’est autre que l’homme (le monstre que chacun porte en soi). registre lyrique ■ À l’origine, le lyrisme

centrifugeuses et d’énormes et coûteuses équipes de recherche. Il y a certes belle lurette que les laboratoires ne sont plus remplis de ces merveilleux objets style arts déco des années 30, à l’image de celui où le baron Frankenstein domestiquait la foudre pour donner vie à ses monstres, mais cette représentation archétypale du lieu de travail scientifique, pleine d’éclaires lumineux, de rangées de boutons et de cadrans tournoyants, illustre parfaitement un mythe qui n’a, depuis, cessé de croître. »