Montaigne Du Mensonge

discussion philosophique, d’une lettre ouverte, d’un pamphlet... Certains sont rédigés au moyen d’un plan rigoureux, thématique, analytique, logique sur un sujet précis. D’autres présentent des digressions, un parcours imprévisible comme les Essais de Montaigne. « C’est un sujet merveilleusement vain, divers et ondoyant que l’homme ». (Essais, I, chapitre 1) « Je m’égare mais plutôt par licence que par mégarde. » (Essais, III, chapitre 9) L’essai se caractérise surtout par un ton personnel : l’essayiste

rapport à ce que Kant appelle notre vocation éthique : sortir de l'état de nature, instituer juridiquement le rapport de l'homme avec l'homme, bref dépasser la violence et incarner le droit. Hegel reprend pour disqualifier la belle âme, la formule de Montaigne, utilisée aussi par Goethe « il n'y a pas de héros pour son valet de chambre » non pas parce que le héros n'est pas un héros, mais parce que l'autre est un valet de chambre. Ainsi au nom de la pureté morale toute action peut être critiquée puisque

lier pour le livrer à l’humanité. La raison humaine ne peut pas être plus puissante que le réel. De plus, les sceptiques opposent un autre argument à l’ambition démesurée des nouveaux scientifiques : il s’agit du cercle vicieux de la preuve, que Montaigne développe dans ses Essais. L’instrument avec lequel on observe le réel permet de prouver quelque chose. Or il faut prouver que cet instrument est valable, donc prouver l’instrument qui est lui-même la preuve de quelque chose. « Prouve ta preuve »

préférerait jamais la voir surgir, car elle va à l'encontre de tous ses principes, donc de toute morale. Elles révèlent des nations assoiffées de sang, possédées d'une rage aveugle, indifférentes à la vie humaine, faisant preuve de cynisme et de mensonges, des actions qui vont à l'encontre de la définition même de la morale, comme lors de la première guerre mondiale, qui fut un bain de sang. Or ce sont souvent les hommes les plus cultivés qui prennent des décisions d'une ampleur aussi destructrice

que yo le escribo. « Rien n'imprime si vivement quelque chose à notre souvenance que le désir de l'oublier. » (Montaigne) Nous ne voyons que ce que nous voulons voir, nous ne croyons que ce que nous voulons croire et ça marche. Nous nous mentons tellement à nous-mêmes que très vite, nos mensonges ont l'apparence de la vérité. Nous sommes tellement dans le déni que nous sommes incapables de reconnaître la vérité quand

ressentir toute la relativité d'une civilisation, d'une confiance habituelle dans l'ordre établi.» (Variété II). Ces vertus du «regard étranger» sur nos mœurs, Montesquieu en avait déjà un exemple dans le chapitre “Des cannibales” des “Essais” de Montaigne. Des turqueries étaient en vogue depuis le XVIe siècle. La mode était à l’orientalisme. Dufresny, dans “Les amusements sérieux et comiques” (1705), avait imaginé un Siamois qui, de passage à Paris, faisait ses réflexions sur ce qu'il voyait et entendait

publics, sur les arts. " Zola est plus politique encore. Citons les thèmes présents : " liberté, équité, peuple fraternel, Ecoles, commerce, vol, argent, cupidités criminelles, héritage, crime, gendarmeries, tribunaux, prison, guerres , mensonges religieux, Vérité, justice " ; quel thème de la vie humaine peut avoir été oublié ici ? Ces quatre textes appartiennent enfin à l’utopie par les nombreux procédés de valorisation mis en œuvre afin d’idéaliser ces lieux imaginaires.

pêle-mêle des souvenirs de jeunesse,  ses fréquentations avec des intellectuels célèbres, des réflexions cocasses ou philosophiques, des références à la musique, de jazz et classique,  au cinéma, aux voyages, et bien sûr, aux grands auteurs.  Aristote, Montaigne, Racine, Molière, Diderot, Balzac, Zola, Proust, Prévert, Perec, il a tout lu. Les poètes aussi, bien sûr, sont cités, analysés, ainsi que les écrivains qui  ont imités, cités, parodiés, pastichés, plagiés les uns et les autres.   Dans son « Bardadrac »[2]

“nous sommes nés trompés” La vie, l’existence, nous est imposée “Le Roi se Meurt”: catalogue des étapes qui mènent à la conscience du néant Il n’y a aucune consolation Ces mensonges que représentent les religieux, sont de fausse libérations Seul refuge pour échapper au vertige: refuge dans la création Alors que Montaigne disait: “souffrir, c’est apprendre à mourir”, Ionesco dit: “écrire, c’est apprendre à souffrir” La pièce est conçue comme une aventure de tout ce qui nous guide vers les derniers

extrêmement sensible pour les humanistes qui n’ont de cesse de la remettre en cause, de la critiquer. Il s’agit en réalité d’une critique virulente des religieux, de ceux qui appliquent la religion et la détournent de son objectif premier. Rabelais, Montaigne, More, mais aussi en poésie Ronsard et Agrippa d’Aubigné ont dénoncé les horreurs commises au nom de la religion et le comportement abusif des religieux.Plan de commentaire composé : Gargantua, RabelaisTout le chapitre XX et tout le chapitre XXI